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Membre cotisant
n°4175




C'est officiel : Yuki Tsunoda remplace Liam Lawson chez Red Bull
Red Bull Racing a officiellement annoncé le remplacement avec effet immédiat de Liam Lawson par Yuki Tsunoda. Le Néo-Zélandais fait le chemin inverse et courra donc désormais pour Racing Bulls, après seulement deux Grands Prix en tant qu'équipier de Max Verstappen
.https://fr.motorsport.com/f1/news/tsuno ... content=fr
Red Bull Racing a officiellement annoncé le remplacement avec effet immédiat de Liam Lawson par Yuki Tsunoda. Le Néo-Zélandais fait le chemin inverse et courra donc désormais pour Racing Bulls, après seulement deux Grands Prix en tant qu'équipier de Max Verstappen
.https://fr.motorsport.com/f1/news/tsuno ... content=fr
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n°4175




Lawson a subi à son tour le manque de remise en question de Red Bull
Horner et Marko continuent de ne pas voir le problème qu’ils créent
Red Bull n’aura laissé que deux courses à Liam Lawson avant de sanctionner une nouvelle fois un de ses pilotes. Le Néo-Zélandais, embauché en grande pompe par l’équipe de Milton Keynes et décrit comme le mieux armé des pilotes de la filière pour lutter contre Max Verstappen, n’aura eu sa chance que pendant deux week-ends.
Il sera donc remplacé dès le Grand Prix du Japon par Yuki Tsunoda, qui cèdera à Lawson son baquet chez Racing Bulls, et Red Bull pense disputer le reste de la saison dans cette situation.
Après avoir offert quatre saisons à Sergio Pérez pour tenter de se rapprocher du Néerlandais, Christian Horner et Helmut Marko ont donc abattu une sanction sur un pilote qu’ils avaient promu dans l’équipe première après lui avoir fait disputer seulement 11 courses en deux saisons dans la deuxième structure du géant de la boisson énergétique.
Une décision qui n’est pas sans rappeler celles prises par les mêmes dirigeants envers Daniil Kvyat, Pierre Gasly ou encore Alex Albon il y a quelques années, et qui met en lumière une gestion catastrophique de la deuxième voiture à Milton Keynes.
Une gestion douteuse dès le rachat de Jaguar
Cette gestion de la deuxième voiture a créé le débat depuis le début de l’histoire de l’équipe, en 2005, quand Red Bull a racheté Jaguar. Lors de la première saison, aux côtés de David Coulthard, Horner et Marko avaient engagé deux pilotes : Christian Klien et Vintantonio Liuzzi.
L’Autrichien était dans la deuxième RB1 en début de saison, et il devait laisser sa place à l’Italien au bout de quatre courses, pour que Red Bull les compare directement. L’objectif était de les faire alterner tout au long de la saison mais finalement, Liuzzi n’avait eu que quatre courses avant que Klien ne reprenne le volant pour finir la saison.
Prolongé en 2006, Klien a lui aussi fait les frais de l’instabilité de l’équipe, puisqu’il a été limogé avant la fin de l’exercice 2006, remplacé par Robert Doornbos pour les trois dernières courses de l’année.
En 2007 et 2008, avec le duo composé de Coulthard et Mark Webber, Red Bull a connu deux années calmes, avant de recruter Sebastian Vettel aux côtés de Webber. Malgré quelques consignes délicates et une gestion parfois houleuse des tensions, la deuxième voiture a été performante jusqu’en 2014 avec Webber puis Daniel Ricciardo, qui a même réussi à battre Vettel à son arrivée.
En 2015, Red Bull a recruté Daniil Kvyat et de nouveau, le deuxième pilote a brillé rapidement, battant même Ricciardo au championnat dès sa première saison dans l’équipe. Malgré un début de saison 2016 positif avec un podium en Chine, le pilote russe a été écarté après un accrochage au GP de Russie, qui a servi de prétexte à l’équipe pour promouvoir Max Verstappen.
Au fil des trois années d’association de Ricciardo et Verstappen, le Néerlandais a pris le dessus, et la voiture de Ricciardo a semblé délaissée en 2018, avec de nombreuses pannes qui ne touchaient pas - autant - Verstappen. Rien d’évident qui laissait présager un favoritisme, mais l’Australien a décidé de quitter l’équipe.
L’histoire se répète à Milton Keynes
En 2019, c’est Pierre Gasly qui a été choisi pour épauler Verstappen, après avoir signé de belles performances chez Toro Rosso en 2018, puisque le Français était entré cinq fois dans les points, avec notamment une superbe quatrième place au Grand Prix de Bahreïn en début de saison.
Le ciel s’est rapidement assombri pour Gasly, qui a commis deux erreurs avec deux sorties de piste en essais hivernaux. Malgré l’absence de conséquences de ces erreurs, Helmut Marko les a brandies telles des preuves de l’incompétence du Français durant tout le début de saison.
A la moindre critique qu’il voulait émettre sur un pilote qui avait pourtant à peine plus d’une année d’expérience, l’Autrichien rappelait qu’il avait coûté cher à son équipe, et qu’il avait déjà commis deux erreurs durant l’hiver.
Une pression qui s’est amplifiée de course en course, et qui a évidemment provoqué de nouvelles erreurs, puis une chute en performance chez Gasly. Des complications auxquelles Horner et Marko ont répondu par l’étonnement, feignant la surprise face aux difficultés de leur jeune pilote.
Malgré les déclarations de Horner, qui assurait après un difficile Grand Prix de Hongrie que Gasly n’avait pas à s’inquiéter pour sa place, le couperet n’a pas tardé à s’abattre. Une semaine après avoir dit que "l’intention [était] de le laisser dans la voiture jusqu’à la fin de l’année", le Britannique avait changé d’avis.
Gasly a été rétrogradé dès la pause estivale chez Toro Rosso (ancien nom de Racing Bulls), dans le cadre d’un échange avec Alex Albon. Marko n’a pas hésité à remettre en cause la motivation du Français : "Il n’aime pas dépasser", avait lancé le consultant motorsport de Red Bull.
Le Thaïlandais, débutant en 2019, était donc promu dans l’équipe première après 12 courses, et vanté par Marko comme ayant fait "un superbe début de saison et ayant tiré tout ce qu’il pouvait de sa Toro Rosso".
Albon de héros à zéro en un an et demi
Mais la situation n’était pas plus confortable pour le Thaïlandais, malgré le fait que Marko en ait fait la nouvelle star de Red Bull, et bien que l’Autrichien ait admis une part de responsabilité de l’équipe dans les problèmes des jeunes pilotes.
"Cette année, nous avons conçu une monoplace avec un peu moins d’appuis parce que nous avions sous-estimé les progrès que Honda pouvaient faire. Nous ne nous attendions pas à un moteur aussi puissant", avait lancé Marko, rejetant au passage la faute sur le motoriste Honda, qui n’avait pourtant rien à se reprocher, ni aucun rôle dans cette débâcle.
La fin de saison 2019 a vu Albon rater un podium à Interlagos à cause d’un accrochage causé par Lewis Hamilton, et Gasly monter sur ce podium laissé par le Thaïlandais. Grâce à de bonnes performances, Albon a toutefois vu son contrat renouvelé pour une saison complète en 2020.
Avec une monoplace plus performante, mais surtout plus difficile à piloter car répondant en tous points aux attentes d’un Max Verstappen au pilotage complexe, Albon n’a pas connu une saison 2020 facile. Auteur de deux podiums pendant que son équipier y montait à 11 reprises dont deux fois sur la plus haute marche, Albon était lui aussi écarté après un an et demi.
Et de nouveau, Marko refusait de se poser la question des responsabilités de cet échec, les rejetant intégralement sur le pilote thaïlandais : "Pourquoi nous avons choisi de l’écarter pour 2021 ? Pour un manque de cohérence dans ses prestations. Et pour son manque de constance dans les performances aussi... parfois il allait vite, parfois non."
"Pour nous, ce n’était pas cohérent. Où chercher l’explication ? Du côté du mental, probablement. Bien sûr, tous les rapports et les résultats insatisfaisants l’ont perturbé. L’écart avec Verstappen a augmenté, pas diminué, au cours de la saison."
Red Bull tente d’engager un pilote expérimenté
Echaudés par les échecs successifs de Gasly et Albon, et toujours sans remettre en cause le fonctionnement de l’équipe ni l’attention portée à la deuxième monoplace, les dirigeants de Red Bull ont décidé d’arrêter de promouvoir de jeunes pilotes, et ont engagé Sergio Pérez, écarté par Racing Point fin 2020.
Les deux premières saisons du Mexicain n’ont pas été de tout repos, mais il a su se rapprocher de Verstappen pendant plusieurs mois, et l’aider dans la quête de son premier titre en 2021 en luttant contre Lewis Hamilton à plusieurs reprises.
Les excellentes RB18 et RB19 ont permis à Pérez de faire illusion en se plaçant souvent sur le haut de la grille, notamment en fin de saison 2022, et en début de saison 2023. Mais le Mexicain n’a pas été épargné par la fameuse spirale négative subie par ses prédécesseurs, et celle-ci est arrivée en 2023.
Après deux victoires en quatre courses, Pérez se croyait en mesure de prendre le dessus sur Verstappen à Miami, quand le Néerlandais a été victime d’une panne en qualifs et qu’il s’est qualifié neuvième, pendant que le Mexicain était en pole. Mais le lendemain, la démonstration de Verstappen pour aller battre Pérez a mis ce dernier dans une situation difficile.
Dans les courses qui ont suivi, il s’est effondré et a commencé à multiplier les erreurs, en plus de voir l’écart avec Verstappen augmenter de course en course. Malgré des performances devenues pires que celles de Gasly et Albon en leur temps, il a d’abord été prolongé pour 2024, puis pour 2025 et 2026 au début de la saison 2024.
Bien sûr, cette prolongation n’était pas due à ses bons résultats, mais à une lutte de pouvoir entre Horner et Marko à la tête de Red Bull. Cependant, il est très vite apparu que la saison 2024 de Pérez serait du même acabit que la précédente. Son contrat a donc été dénoncé, et Red Bull a dû choisir entre Lawson et Tsunoda pour le remplacer en 2025.
Tsunoda jugé trop irrégulier face à Lawson
La promotion de Liam Lawson, encore moins expérimenté qu’Alex Albon à l’époque, avait évidemment de quoi surprendre, mais Red Bull a jugé le Néo-Zélandais plus régulier et mieux armé mentalement pour faire le travail dans la deuxième RB21.
Horner et Marko ont également assuré tout l’hiver qu’ils allaient mettre à disposition de Lawson une monoplace plus facile à piloter, soi-disant plus polyvalente malgré les demandes très pointues de Verstappen. Tout était donc réuni, sur le papier en tout cas, pour que le quasi-débutant puisse avoir sa chance dans l’équipe de Milton Keynes.
Refuser de promouvoir un pilote en progression et ayant quatre saisons d’expérience au profit d’un pilote ayant moins d’une demi-saison d’expérience répartie sur deux ans avait de quoi surprendre. Surtout quand le pilote promu n’avait pas battu à la régulière le pilote à qui l’on refusait ladite promotion.
Assurant que leur décision était parfaitement réfléchie et brandissant des arguments crédibles - mais rien pour les étayer, Horner et Marko ont assuré que Lawson serait performant, et ont encensé leur jeune pilote. Selon eux, Tsunoda était trop irrégulier pour mériter cette promotion.
"Liam a déjà prouvé qu’il était un pilote coriace, il n’hésite pas à se battre avec de grands noms comme il l’a fait avec Alonso, avec Hamilton, et aussi avec Perez" avait expliqué le consultant de Red Bull.
"Donc maintenant, avec une saison complète, il doit montrer qu’il est capable de courir à nouveau de cette manière. En qualifications, il était plus ou moins au même niveau que Yuki, et nous devons voir ce qui va se passer parmi les grands pilotes."
Horner l’avait envisagé... le signe d’une décision peu assumée ?
Le nouvel enfant prodigue de Red Bull était donc attendu de pied ferme... et les deux premiers week-ends ont été catastrophiques pour lui. Eliminé en Q1 à Melbourne et Shanghai, il n’a pas inscrit un seul point. Bien évidemment, la pression de ses dirigeants n’a pas tardé à arriver.
Marko avait d’ailleurs dit avant même le début de saison que Lawson ne bénéficierait "d’aucune protection" de la part de son équipe. Le ton était donné, et Lawson savait à quoi s’attendre, même s’il n’imaginait certainement pas une telle trajectoire.
En Chine, Marko a dit que Lawson n’aurait pas plus qu’une troisième course avant qu’un premier bilan soit fait, et qu’un remplacement soit envisagé. Finalement, la sanction est tombée et la troisième course n’aura même pas été nécessaire pour que les dirigeants de Red Bull prennent une décision.
Un contexte complexe, mais un déjà-vu inacceptable
Cependant, ce scénario n’était pas complètement inattendu. Fin 2024, au moment de promouvoir Lawson et de faire rempiler Tsunoda chez Racing Bulls, Horner avait toutefois reconnu que le Japonais pouvait jouer la doublure du Néo-Zélandais si les débuts de ce dernier n’étaient pas à la hauteur des espoirs placés en lui.
"Ce n’est évidemment pas ce qu’on souhaite mais l’histoire a montré que c’est parfois nécessaire. Courir contre Max Verstappen, c’est une tâche ardue. C’est donc formidable que Yuki soit toujours impliqué avec Racing Bulls l’année prochaine. Et bien sûr, il est en réserve si jamais on a besoin de lui."
Mais après les expériences de jeunes pilotes promus trop tôt ou dans des conditions difficiles, et qui se sont ensuite fait écarter par les mêmes dirigeants avec les mêmes arguments, quelles qu’aient été leurs performances, et quel que soit le talent montré par les pilotes auparavant.
Et de nouveau, cela semble être davantage l’envie de Red Bull de rejeter la faute de ses problèmes sur un tiers. Dans un contexte où Adrian Newey est parti, où Max Verstappen semble seul tenir la boutique, et où la RB21 en deçà des attentes semble déjà condamner Red Bull à jouer en tant que troisième ou quatrième force cette saison, Horner et Marko veulent paraître proactifs auprès des actionnaires de Red Bull GmbH, certainement peu satisfaits du tableau global.
Peu importe qu’il s’agisse de sacrifier de nouveau un pilote promu trop tôt, comme tous les observateurs extérieurs l’avaient certainement envisagé. Et malheureusement, il est probable que Yuki Tsunoda subisse le même sort et les mêmes attaques de ses patrons si, d’aventure, il se retrouve loin de Max Verstappen, et dans une situation plus difficile que chez Racing Bulls.
Horner et Marko continuent de ne pas voir le problème qu’ils créent
Red Bull n’aura laissé que deux courses à Liam Lawson avant de sanctionner une nouvelle fois un de ses pilotes. Le Néo-Zélandais, embauché en grande pompe par l’équipe de Milton Keynes et décrit comme le mieux armé des pilotes de la filière pour lutter contre Max Verstappen, n’aura eu sa chance que pendant deux week-ends.
Il sera donc remplacé dès le Grand Prix du Japon par Yuki Tsunoda, qui cèdera à Lawson son baquet chez Racing Bulls, et Red Bull pense disputer le reste de la saison dans cette situation.
Après avoir offert quatre saisons à Sergio Pérez pour tenter de se rapprocher du Néerlandais, Christian Horner et Helmut Marko ont donc abattu une sanction sur un pilote qu’ils avaient promu dans l’équipe première après lui avoir fait disputer seulement 11 courses en deux saisons dans la deuxième structure du géant de la boisson énergétique.
Une décision qui n’est pas sans rappeler celles prises par les mêmes dirigeants envers Daniil Kvyat, Pierre Gasly ou encore Alex Albon il y a quelques années, et qui met en lumière une gestion catastrophique de la deuxième voiture à Milton Keynes.
Une gestion douteuse dès le rachat de Jaguar
Cette gestion de la deuxième voiture a créé le débat depuis le début de l’histoire de l’équipe, en 2005, quand Red Bull a racheté Jaguar. Lors de la première saison, aux côtés de David Coulthard, Horner et Marko avaient engagé deux pilotes : Christian Klien et Vintantonio Liuzzi.
L’Autrichien était dans la deuxième RB1 en début de saison, et il devait laisser sa place à l’Italien au bout de quatre courses, pour que Red Bull les compare directement. L’objectif était de les faire alterner tout au long de la saison mais finalement, Liuzzi n’avait eu que quatre courses avant que Klien ne reprenne le volant pour finir la saison.
Prolongé en 2006, Klien a lui aussi fait les frais de l’instabilité de l’équipe, puisqu’il a été limogé avant la fin de l’exercice 2006, remplacé par Robert Doornbos pour les trois dernières courses de l’année.
En 2007 et 2008, avec le duo composé de Coulthard et Mark Webber, Red Bull a connu deux années calmes, avant de recruter Sebastian Vettel aux côtés de Webber. Malgré quelques consignes délicates et une gestion parfois houleuse des tensions, la deuxième voiture a été performante jusqu’en 2014 avec Webber puis Daniel Ricciardo, qui a même réussi à battre Vettel à son arrivée.
En 2015, Red Bull a recruté Daniil Kvyat et de nouveau, le deuxième pilote a brillé rapidement, battant même Ricciardo au championnat dès sa première saison dans l’équipe. Malgré un début de saison 2016 positif avec un podium en Chine, le pilote russe a été écarté après un accrochage au GP de Russie, qui a servi de prétexte à l’équipe pour promouvoir Max Verstappen.
Au fil des trois années d’association de Ricciardo et Verstappen, le Néerlandais a pris le dessus, et la voiture de Ricciardo a semblé délaissée en 2018, avec de nombreuses pannes qui ne touchaient pas - autant - Verstappen. Rien d’évident qui laissait présager un favoritisme, mais l’Australien a décidé de quitter l’équipe.
L’histoire se répète à Milton Keynes
En 2019, c’est Pierre Gasly qui a été choisi pour épauler Verstappen, après avoir signé de belles performances chez Toro Rosso en 2018, puisque le Français était entré cinq fois dans les points, avec notamment une superbe quatrième place au Grand Prix de Bahreïn en début de saison.
Le ciel s’est rapidement assombri pour Gasly, qui a commis deux erreurs avec deux sorties de piste en essais hivernaux. Malgré l’absence de conséquences de ces erreurs, Helmut Marko les a brandies telles des preuves de l’incompétence du Français durant tout le début de saison.
A la moindre critique qu’il voulait émettre sur un pilote qui avait pourtant à peine plus d’une année d’expérience, l’Autrichien rappelait qu’il avait coûté cher à son équipe, et qu’il avait déjà commis deux erreurs durant l’hiver.
Une pression qui s’est amplifiée de course en course, et qui a évidemment provoqué de nouvelles erreurs, puis une chute en performance chez Gasly. Des complications auxquelles Horner et Marko ont répondu par l’étonnement, feignant la surprise face aux difficultés de leur jeune pilote.
Malgré les déclarations de Horner, qui assurait après un difficile Grand Prix de Hongrie que Gasly n’avait pas à s’inquiéter pour sa place, le couperet n’a pas tardé à s’abattre. Une semaine après avoir dit que "l’intention [était] de le laisser dans la voiture jusqu’à la fin de l’année", le Britannique avait changé d’avis.
Gasly a été rétrogradé dès la pause estivale chez Toro Rosso (ancien nom de Racing Bulls), dans le cadre d’un échange avec Alex Albon. Marko n’a pas hésité à remettre en cause la motivation du Français : "Il n’aime pas dépasser", avait lancé le consultant motorsport de Red Bull.
Le Thaïlandais, débutant en 2019, était donc promu dans l’équipe première après 12 courses, et vanté par Marko comme ayant fait "un superbe début de saison et ayant tiré tout ce qu’il pouvait de sa Toro Rosso".
Albon de héros à zéro en un an et demi
Mais la situation n’était pas plus confortable pour le Thaïlandais, malgré le fait que Marko en ait fait la nouvelle star de Red Bull, et bien que l’Autrichien ait admis une part de responsabilité de l’équipe dans les problèmes des jeunes pilotes.
"Cette année, nous avons conçu une monoplace avec un peu moins d’appuis parce que nous avions sous-estimé les progrès que Honda pouvaient faire. Nous ne nous attendions pas à un moteur aussi puissant", avait lancé Marko, rejetant au passage la faute sur le motoriste Honda, qui n’avait pourtant rien à se reprocher, ni aucun rôle dans cette débâcle.
La fin de saison 2019 a vu Albon rater un podium à Interlagos à cause d’un accrochage causé par Lewis Hamilton, et Gasly monter sur ce podium laissé par le Thaïlandais. Grâce à de bonnes performances, Albon a toutefois vu son contrat renouvelé pour une saison complète en 2020.
Avec une monoplace plus performante, mais surtout plus difficile à piloter car répondant en tous points aux attentes d’un Max Verstappen au pilotage complexe, Albon n’a pas connu une saison 2020 facile. Auteur de deux podiums pendant que son équipier y montait à 11 reprises dont deux fois sur la plus haute marche, Albon était lui aussi écarté après un an et demi.
Et de nouveau, Marko refusait de se poser la question des responsabilités de cet échec, les rejetant intégralement sur le pilote thaïlandais : "Pourquoi nous avons choisi de l’écarter pour 2021 ? Pour un manque de cohérence dans ses prestations. Et pour son manque de constance dans les performances aussi... parfois il allait vite, parfois non."
"Pour nous, ce n’était pas cohérent. Où chercher l’explication ? Du côté du mental, probablement. Bien sûr, tous les rapports et les résultats insatisfaisants l’ont perturbé. L’écart avec Verstappen a augmenté, pas diminué, au cours de la saison."
Red Bull tente d’engager un pilote expérimenté
Echaudés par les échecs successifs de Gasly et Albon, et toujours sans remettre en cause le fonctionnement de l’équipe ni l’attention portée à la deuxième monoplace, les dirigeants de Red Bull ont décidé d’arrêter de promouvoir de jeunes pilotes, et ont engagé Sergio Pérez, écarté par Racing Point fin 2020.
Les deux premières saisons du Mexicain n’ont pas été de tout repos, mais il a su se rapprocher de Verstappen pendant plusieurs mois, et l’aider dans la quête de son premier titre en 2021 en luttant contre Lewis Hamilton à plusieurs reprises.
Les excellentes RB18 et RB19 ont permis à Pérez de faire illusion en se plaçant souvent sur le haut de la grille, notamment en fin de saison 2022, et en début de saison 2023. Mais le Mexicain n’a pas été épargné par la fameuse spirale négative subie par ses prédécesseurs, et celle-ci est arrivée en 2023.
Après deux victoires en quatre courses, Pérez se croyait en mesure de prendre le dessus sur Verstappen à Miami, quand le Néerlandais a été victime d’une panne en qualifs et qu’il s’est qualifié neuvième, pendant que le Mexicain était en pole. Mais le lendemain, la démonstration de Verstappen pour aller battre Pérez a mis ce dernier dans une situation difficile.
Dans les courses qui ont suivi, il s’est effondré et a commencé à multiplier les erreurs, en plus de voir l’écart avec Verstappen augmenter de course en course. Malgré des performances devenues pires que celles de Gasly et Albon en leur temps, il a d’abord été prolongé pour 2024, puis pour 2025 et 2026 au début de la saison 2024.
Bien sûr, cette prolongation n’était pas due à ses bons résultats, mais à une lutte de pouvoir entre Horner et Marko à la tête de Red Bull. Cependant, il est très vite apparu que la saison 2024 de Pérez serait du même acabit que la précédente. Son contrat a donc été dénoncé, et Red Bull a dû choisir entre Lawson et Tsunoda pour le remplacer en 2025.
Tsunoda jugé trop irrégulier face à Lawson
La promotion de Liam Lawson, encore moins expérimenté qu’Alex Albon à l’époque, avait évidemment de quoi surprendre, mais Red Bull a jugé le Néo-Zélandais plus régulier et mieux armé mentalement pour faire le travail dans la deuxième RB21.
Horner et Marko ont également assuré tout l’hiver qu’ils allaient mettre à disposition de Lawson une monoplace plus facile à piloter, soi-disant plus polyvalente malgré les demandes très pointues de Verstappen. Tout était donc réuni, sur le papier en tout cas, pour que le quasi-débutant puisse avoir sa chance dans l’équipe de Milton Keynes.
Refuser de promouvoir un pilote en progression et ayant quatre saisons d’expérience au profit d’un pilote ayant moins d’une demi-saison d’expérience répartie sur deux ans avait de quoi surprendre. Surtout quand le pilote promu n’avait pas battu à la régulière le pilote à qui l’on refusait ladite promotion.
Assurant que leur décision était parfaitement réfléchie et brandissant des arguments crédibles - mais rien pour les étayer, Horner et Marko ont assuré que Lawson serait performant, et ont encensé leur jeune pilote. Selon eux, Tsunoda était trop irrégulier pour mériter cette promotion.
"Liam a déjà prouvé qu’il était un pilote coriace, il n’hésite pas à se battre avec de grands noms comme il l’a fait avec Alonso, avec Hamilton, et aussi avec Perez" avait expliqué le consultant de Red Bull.
"Donc maintenant, avec une saison complète, il doit montrer qu’il est capable de courir à nouveau de cette manière. En qualifications, il était plus ou moins au même niveau que Yuki, et nous devons voir ce qui va se passer parmi les grands pilotes."
Horner l’avait envisagé... le signe d’une décision peu assumée ?
Le nouvel enfant prodigue de Red Bull était donc attendu de pied ferme... et les deux premiers week-ends ont été catastrophiques pour lui. Eliminé en Q1 à Melbourne et Shanghai, il n’a pas inscrit un seul point. Bien évidemment, la pression de ses dirigeants n’a pas tardé à arriver.
Marko avait d’ailleurs dit avant même le début de saison que Lawson ne bénéficierait "d’aucune protection" de la part de son équipe. Le ton était donné, et Lawson savait à quoi s’attendre, même s’il n’imaginait certainement pas une telle trajectoire.
En Chine, Marko a dit que Lawson n’aurait pas plus qu’une troisième course avant qu’un premier bilan soit fait, et qu’un remplacement soit envisagé. Finalement, la sanction est tombée et la troisième course n’aura même pas été nécessaire pour que les dirigeants de Red Bull prennent une décision.
Un contexte complexe, mais un déjà-vu inacceptable
Cependant, ce scénario n’était pas complètement inattendu. Fin 2024, au moment de promouvoir Lawson et de faire rempiler Tsunoda chez Racing Bulls, Horner avait toutefois reconnu que le Japonais pouvait jouer la doublure du Néo-Zélandais si les débuts de ce dernier n’étaient pas à la hauteur des espoirs placés en lui.
"Ce n’est évidemment pas ce qu’on souhaite mais l’histoire a montré que c’est parfois nécessaire. Courir contre Max Verstappen, c’est une tâche ardue. C’est donc formidable que Yuki soit toujours impliqué avec Racing Bulls l’année prochaine. Et bien sûr, il est en réserve si jamais on a besoin de lui."
Mais après les expériences de jeunes pilotes promus trop tôt ou dans des conditions difficiles, et qui se sont ensuite fait écarter par les mêmes dirigeants avec les mêmes arguments, quelles qu’aient été leurs performances, et quel que soit le talent montré par les pilotes auparavant.
Et de nouveau, cela semble être davantage l’envie de Red Bull de rejeter la faute de ses problèmes sur un tiers. Dans un contexte où Adrian Newey est parti, où Max Verstappen semble seul tenir la boutique, et où la RB21 en deçà des attentes semble déjà condamner Red Bull à jouer en tant que troisième ou quatrième force cette saison, Horner et Marko veulent paraître proactifs auprès des actionnaires de Red Bull GmbH, certainement peu satisfaits du tableau global.
Peu importe qu’il s’agisse de sacrifier de nouveau un pilote promu trop tôt, comme tous les observateurs extérieurs l’avaient certainement envisagé. Et malheureusement, il est probable que Yuki Tsunoda subisse le même sort et les mêmes attaques de ses patrons si, d’aventure, il se retrouve loin de Max Verstappen, et dans une situation plus difficile que chez Racing Bulls.
Délégué Sud/Corse
n°4820






Hello la communauté Porsche et F1,
la 1ere date IDF1est ouverte à la réservation !
13 avril GP de Barhein : 17h Urban Soccer de Meudon.
Vous vous inscrivez, vous vous engagez à payer 1 consommation/personne.
1 GP sur écran - 1 parking pour votre grenouille et une bonne ambiance !
post pour info et inscription
https://www.club911.net/viewtopic.php?t=203758
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Marko aurait préféré signer Hulkenberg au lieu de Perez pour 2024 !
On sait tous que Horner avait "15 millions" de raisons de préférer Perez pour seconder Max mais j'aurai vraiment voulu voir cela !!
Sinon, on devrait avoir un GP très intéressant à suivre ce week-end avec pas mal de duo à suivre :
Verstappen vs Tsunoda
Lawson vs Hadjar
Lawson vs Tsunoda
Norris vs Piastri
Hamilton vs Leclerc
C'était assez serré en EL2 ce matin, sauf pour Norris qui reste dans une autre dimension.
Hâte de voir le résultat de la qualification !
Sourece : https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/ ... 98299.html
On sait tous que Horner avait "15 millions" de raisons de préférer Perez pour seconder Max mais j'aurai vraiment voulu voir cela !!
Sinon, on devrait avoir un GP très intéressant à suivre ce week-end avec pas mal de duo à suivre :
Verstappen vs Tsunoda
Lawson vs Hadjar
Lawson vs Tsunoda
Norris vs Piastri
Hamilton vs Leclerc
C'était assez serré en EL2 ce matin, sauf pour Norris qui reste dans une autre dimension.
Hâte de voir le résultat de la qualification !
Sourece : https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/ ... 98299.html