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Petite balade en Garcia Exploration 60 hier, en essai avant livraison.
Un bon gros camion très confortable et bourré d'options.



L'occasion de faire coucou à @erwanmanuelfangio qui était sur un engin nettement plus gros mais qui a pris le temps de sortir nous saluer sur le pont passerelle 30 secondes après la photo.

J'aime bien ce genre de journée
Un bon gros camion très confortable et bourré d'options.



L'occasion de faire coucou à @erwanmanuelfangio qui était sur un engin nettement plus gros mais qui a pris le temps de sortir nous saluer sur le pont passerelle 30 secondes après la photo.

J'aime bien ce genre de journée

Dans un autre style, j'ai testé un engin nettement plus ancien il y a 3 semaines : un langskip viking de 13m.
Au programme sortie du port à la rame (20 rameurs) et navigation d'initiation avec la grande voile carrée.
Étant le seul touriste sachant ramer, je me suis retrouvé sur le banc le plus à l'arrière comme chef de nage sur bâbord, mon homologue tribord se calant sur mon rythme et mon amplitude de mouvement et tous les autres devant suivre la cadence.
Après la sortie du port étonnamment sans difficulté, on range les avirons et c'est la voile qui prend le relais.
Récompense de l'effort, on me propose de prendre la barre pour toute la session voile et le retour au port dans la foulée. Je ne me suis pas fait prier pour découvrir le maniement de l'engin !
Bilan très surprenant pour un bateau conçu il y a 1000 ans. Ca glisse rapidement à une vitesse très actuelle, stabilité de route en béton avec la quille longue et le bordé à clins, assez peu de dérive, et avec le bord d'attaque bien tendu sur la voile carrée ça remonte à un bon 60° contre le vent. Dès qu'on abat un peu ça accélère sans se faire prier et tout en souplesse.
Les seuls points un peu casse-gueule : le virement de bord vent debout, qui se fait en deux phases avec la voile totalement à contre pour reculer et achever le changement de direction un peu comme avec un Hobie 16 justement, et puis bien se rappeler qu'on est sur un espèce de dériveur géant qui peut se coucher et couler si on gère mal une survente.
Retour dans le port à la voile, affalage puis arrivée sur l'erre jusqu'au débarcadère, et pouce levé du boatcaptain au moment de passer la première amarre.



Pour un voileux curieux c'est un bateau à essayer absolument. On comprend tout de suite à quel point ces bateaux ont permis aux vikings d'être tellement efficaces dans leurs actions et les voyages à longue distance.
Point de vue personnel, il s'est passé un truc étrange pendant la navigation sous voile: un énorme sentiment de déjà vu et de facilité, alors que c'était pourtant la première fois que je pouvais essayer un langskip. Comme si ça avait réactivé quelque chose de très ancien, avec une grosse décharge émotionnelle et la chair de poule tout le long de la colonne vertébrale.
Difficile à expliquer si on veut rester rationnel, surtout que je n'ai jamais eu cette sensation sur aucun de tous les autres bateaux que j'ai pu essayer jusqu'à aujourd'hui.
Au programme sortie du port à la rame (20 rameurs) et navigation d'initiation avec la grande voile carrée.
Étant le seul touriste sachant ramer, je me suis retrouvé sur le banc le plus à l'arrière comme chef de nage sur bâbord, mon homologue tribord se calant sur mon rythme et mon amplitude de mouvement et tous les autres devant suivre la cadence.
Après la sortie du port étonnamment sans difficulté, on range les avirons et c'est la voile qui prend le relais.
Récompense de l'effort, on me propose de prendre la barre pour toute la session voile et le retour au port dans la foulée. Je ne me suis pas fait prier pour découvrir le maniement de l'engin !
Bilan très surprenant pour un bateau conçu il y a 1000 ans. Ca glisse rapidement à une vitesse très actuelle, stabilité de route en béton avec la quille longue et le bordé à clins, assez peu de dérive, et avec le bord d'attaque bien tendu sur la voile carrée ça remonte à un bon 60° contre le vent. Dès qu'on abat un peu ça accélère sans se faire prier et tout en souplesse.
Les seuls points un peu casse-gueule : le virement de bord vent debout, qui se fait en deux phases avec la voile totalement à contre pour reculer et achever le changement de direction un peu comme avec un Hobie 16 justement, et puis bien se rappeler qu'on est sur un espèce de dériveur géant qui peut se coucher et couler si on gère mal une survente.
Retour dans le port à la voile, affalage puis arrivée sur l'erre jusqu'au débarcadère, et pouce levé du boatcaptain au moment de passer la première amarre.



Pour un voileux curieux c'est un bateau à essayer absolument. On comprend tout de suite à quel point ces bateaux ont permis aux vikings d'être tellement efficaces dans leurs actions et les voyages à longue distance.
Point de vue personnel, il s'est passé un truc étrange pendant la navigation sous voile: un énorme sentiment de déjà vu et de facilité, alors que c'était pourtant la première fois que je pouvais essayer un langskip. Comme si ça avait réactivé quelque chose de très ancien, avec une grosse décharge émotionnelle et la chair de poule tout le long de la colonne vertébrale.
Difficile à expliquer si on veut rester rationnel, surtout que je n'ai jamais eu cette sensation sur aucun de tous les autres bateaux que j'ai pu essayer jusqu'à aujourd'hui.
Tant qu'on est dans l'archéologie appliquée, ce n'est plus trop de la voile mais ça va sur l'eau : la pirogue monoxyle.
Ben c'est aussi stable que c'en a l'air
J'avais vidé toutes mes poches avant de m'asseoir dans le fond, on n'est jamais trop prudent.


Ma conclusion : mieux vaut s'abstenir d'éternuer à bord
Ben c'est aussi stable que c'en a l'air

J'avais vidé toutes mes poches avant de m'asseoir dans le fond, on n'est jamais trop prudent.


Ma conclusion : mieux vaut s'abstenir d'éternuer à bord
