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Membre cotisant
n°2319
Hier c'était la journée Youngtimers années 80 pour moi : essai de la 205 GTI (voir topic bombinettes) et essai de la Ducati Paso 750 
Même propriétaire qui m'a à nouveau fait confiance, alors merci à @colas90 , d'autant qu'il n'était pas à côté de moi sur la Paso mais derrière sur mon scoot
Démarrage, le bruit est sympathique, très différent du bruit d'une moto moderne et qui n'a rien à voir non plus avec les twins des sportives.
A l'arrêt c'est une très belle moto, elle a un style inimitable et plein de détails spécifiques à elle : la bulle peinte, le carénage ultra intégral, un AR et un AV bien particuliers... C'est daté mais c'est beau. En la voyant on a l'impression de voir un modèle unique fait sur mesure pour un magazine de l'époque mais non, elle a bien existé en série. Et on n'en voit jamais ! C'est simple, la seule autre Paso que j'ai vue dans ma vie c'est celle du musée Ducati à Borgo Panigale
Je laisse Nicolas sur la moto pour les 20 premiers kilomètres et je le suis en scoot.
La moto est petite et compacte malgré qu'elle ne soit pas très étroite. En revanche elle est basse, courte, et si on fait plus d'1m80 on a l'impression que c'est une pocket bike
Changement de pilote, me voilà sur la Paso ! Avec mon mètre 88 je me retrouve avec les jambes très pliées, j'ai l'impression d'être un géant
La selle est très confortable, on est bien calé. Première surprise : l'embrayage mord tout au bout de la course, c'est surprenant et pas facile à doser surtout au démarrage en première. Au passage le neutre est difficile à trouver mais nul doute qu'avec un peu d'expérience on s'habitue.
On commence par de la grande route, autoroute pour grosse départementale : aucun problème pour être dans le trafic, la boîte est douce, l'embrayage est assez ferme (mais beaucoup moins que sur le RG qui date de la même époque), le carénage protège plutôt bien quelle que soit la vitesse, les freins fonctionnent et inspirent bien plus confiance que ceux de la GTI...
En revanche, les rétros sous le guidon c'est très joli en style mais ça ne sert à peu près à rien Cela dit, au guidon d'une Ducati, on se fiche de ce qu'il y a derrière non ? 
La moto sort de grosse révision chez un spécialiste, les pneus sont neufs, les freins aussi, donc toute la partie mécanique fonctionne parfaitement. En revanche ça reste une vieille italienne pour le reste : voyants fantaisistes, quand ils veulent bien s'allumer (le voyant batterie a sa propre volonté, celui du point mort a décidé de faire grève, celui des codes est à mi-temps...). Le cligno avant droit ne fonctionne pas, tout comme le klaxon, et la jauge de température d'huile est bien trop optimiste pour pouvoir la croire. Quant à celle d'essence elle oscille sur la moitié de l'échelle suivant si on accélère, décélère ou change de vitesse Au moins, les deux plus importantes (vitesse et compte-tour) fonctionnent rigoureusement !
Nous voici maintenant dans le Vexin et, tout comme pour la GTI, Nicolas me dit de ne pas hésiter à tirer dedans. Allons-y alors !
Le moteur reprend assez bas, bien sûr en ville sous 3000 tours il n'aime pas beaucoup mais en seconde sur un filet de gaz il accepte de reprendre sans cogner vers 2000 tours. On sent ensuite une bonne poussée de 3000 à 5000 lorsqu'on se dit dans le casque qu'il va forcément se passer quelque chose si on va plus haut. Alors on y va. 6000, 7000, 8000... En fait il ne se passe rien de plus, le moteur n'est pas du tout explosif dans les hauts régimes et a même tendance à s’essouffler, de sorte que je n'ai jamais été à 9000 tours, la zone rouge. Même 8000 tours n'est pas sa tasse de thé et il vaut mieux passer les vitesses vers 7500 tours et ainsi retomber dans la zone de couple. La montée est linéaire et, je dois l'avouer, un peu décevante car on s'attend à un truc spécial : des vibrations, un son hurlant, quelque chose... Mais en fait non. Ce n'est pas un moteur de sportive taillé pour les hauts régimes.
Sur de la route rapide avec grandes courbes on oscille donc entre 4500 et 7500 tours suivant le rapport et on est bien, avec toujours une réserve de couple sous la poignée, et on roule de façon coulée. Comme la puissance est limitée, quand bien même on essayerait d'être à fond au moindre bout droit, ça ne va pas si vite que ça donc pas de gros freinage au virage suivant. La conduite est totalement différente d'une sportive et c'est déstabilisant de prime abord car pour moi moto carénée = moto sportive.
En étant plus relax, on apprécie la maniabilité (pas en ville, ça braque pas, c'est une italienne...), l'impression de légèreté et un moteur agréable dans les moyens régimes.
A la fin du tour, le propriétaire de la Paso vient à côté de moi au feu rouge et me dit : "c'est vraiment une ritale, le clignotant AV qui ne fonctionnait pas refonctionne ! Tu ne veux pas réparer le klaxon aussi ?"
Au-delà de tout cela, ce que j'ai finalement le plus apprécié c'est le sentiment de rouler avec une moto rare, décalée et unique. Ce serait certainement un peu dur de dire que le moteur est insipide car il a ses particularités, mais ce n'est clairement pas une moto qu'on achète pour ses performances ou ses sensations. C'est au fond une œuvre d'art, belle à mettre dans un salon, qui a en bonus la capacité de rouler :)
Même propriétaire qui m'a à nouveau fait confiance, alors merci à @colas90 , d'autant qu'il n'était pas à côté de moi sur la Paso mais derrière sur mon scoot
Démarrage, le bruit est sympathique, très différent du bruit d'une moto moderne et qui n'a rien à voir non plus avec les twins des sportives.
A l'arrêt c'est une très belle moto, elle a un style inimitable et plein de détails spécifiques à elle : la bulle peinte, le carénage ultra intégral, un AR et un AV bien particuliers... C'est daté mais c'est beau. En la voyant on a l'impression de voir un modèle unique fait sur mesure pour un magazine de l'époque mais non, elle a bien existé en série. Et on n'en voit jamais ! C'est simple, la seule autre Paso que j'ai vue dans ma vie c'est celle du musée Ducati à Borgo Panigale
Je laisse Nicolas sur la moto pour les 20 premiers kilomètres et je le suis en scoot.
La moto est petite et compacte malgré qu'elle ne soit pas très étroite. En revanche elle est basse, courte, et si on fait plus d'1m80 on a l'impression que c'est une pocket bike
Changement de pilote, me voilà sur la Paso ! Avec mon mètre 88 je me retrouve avec les jambes très pliées, j'ai l'impression d'être un géant
La selle est très confortable, on est bien calé. Première surprise : l'embrayage mord tout au bout de la course, c'est surprenant et pas facile à doser surtout au démarrage en première. Au passage le neutre est difficile à trouver mais nul doute qu'avec un peu d'expérience on s'habitue.
On commence par de la grande route, autoroute pour grosse départementale : aucun problème pour être dans le trafic, la boîte est douce, l'embrayage est assez ferme (mais beaucoup moins que sur le RG qui date de la même époque), le carénage protège plutôt bien quelle que soit la vitesse, les freins fonctionnent et inspirent bien plus confiance que ceux de la GTI...
En revanche, les rétros sous le guidon c'est très joli en style mais ça ne sert à peu près à rien
Cela dit, au guidon d'une Ducati, on se fiche de ce qu'il y a derrière non ? La moto sort de grosse révision chez un spécialiste, les pneus sont neufs, les freins aussi, donc toute la partie mécanique fonctionne parfaitement. En revanche ça reste une vieille italienne pour le reste : voyants fantaisistes, quand ils veulent bien s'allumer (le voyant batterie a sa propre volonté, celui du point mort a décidé de faire grève, celui des codes est à mi-temps...). Le cligno avant droit ne fonctionne pas, tout comme le klaxon, et la jauge de température d'huile est bien trop optimiste pour pouvoir la croire. Quant à celle d'essence elle oscille sur la moitié de l'échelle suivant si on accélère, décélère ou change de vitesse
Au moins, les deux plus importantes (vitesse et compte-tour) fonctionnent rigoureusement !Nous voici maintenant dans le Vexin et, tout comme pour la GTI, Nicolas me dit de ne pas hésiter à tirer dedans. Allons-y alors !
Le moteur reprend assez bas, bien sûr en ville sous 3000 tours il n'aime pas beaucoup mais en seconde sur un filet de gaz il accepte de reprendre sans cogner vers 2000 tours. On sent ensuite une bonne poussée de 3000 à 5000 lorsqu'on se dit dans le casque qu'il va forcément se passer quelque chose si on va plus haut. Alors on y va. 6000, 7000, 8000... En fait il ne se passe rien de plus, le moteur n'est pas du tout explosif dans les hauts régimes et a même tendance à s’essouffler, de sorte que je n'ai jamais été à 9000 tours, la zone rouge. Même 8000 tours n'est pas sa tasse de thé et il vaut mieux passer les vitesses vers 7500 tours et ainsi retomber dans la zone de couple. La montée est linéaire et, je dois l'avouer, un peu décevante car on s'attend à un truc spécial : des vibrations, un son hurlant, quelque chose... Mais en fait non. Ce n'est pas un moteur de sportive taillé pour les hauts régimes.
Sur de la route rapide avec grandes courbes on oscille donc entre 4500 et 7500 tours suivant le rapport et on est bien, avec toujours une réserve de couple sous la poignée, et on roule de façon coulée. Comme la puissance est limitée, quand bien même on essayerait d'être à fond au moindre bout droit, ça ne va pas si vite que ça donc pas de gros freinage au virage suivant. La conduite est totalement différente d'une sportive et c'est déstabilisant de prime abord car pour moi moto carénée = moto sportive.
En étant plus relax, on apprécie la maniabilité (pas en ville, ça braque pas, c'est une italienne...), l'impression de légèreté et un moteur agréable dans les moyens régimes.
A la fin du tour, le propriétaire de la Paso vient à côté de moi au feu rouge et me dit : "c'est vraiment une ritale, le clignotant AV qui ne fonctionnait pas refonctionne ! Tu ne veux pas réparer le klaxon aussi ?"
Au-delà de tout cela, ce que j'ai finalement le plus apprécié c'est le sentiment de rouler avec une moto rare, décalée et unique. Ce serait certainement un peu dur de dire que le moteur est insipide car il a ses particularités, mais ce n'est clairement pas une moto qu'on achète pour ses performances ou ses sensations. C'est au fond une œuvre d'art, belle à mettre dans un salon, qui a en bonus la capacité de rouler :)
Membre
J'ai prié ici, pour la Diablo et la Paso aussi, il y a quelques jours !
Il a fallu un peu de temps, mais ça commence à porter ses fruits !
Nico, j'aimerais beaucoup ton Rex du tour en scoot, steuplait !
Il a fallu un peu de temps, mais ça commence à porter ses fruits !
Nico, j'aimerais beaucoup ton Rex du tour en scoot, steuplait !
Musée de l'Aviation Militaire de Lyon Corbas
Fouga, T33, Alphajet PAF, Ouragan, Mystère IV, SMB2, Alizé, Etendard IV, Jaguar, Mirage III, IV, F1, 2000,...
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Membre cotisant
n°2319
Profil - totolesurfeur
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