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Les récits de vos roadtrips, les roadbooks, les itinéraires à partager, les bonnes adresses du Porschiste (hotels, restaurants). Photos et vidéos vivement recommandées !
indienestmonnom a écrit : J'adore sans limite! La vidéo du renne qui passe, les verres de Lagavullin, et surtout le roulage au soleil rasant !
Bravo et un grand merci, Ali, pour ce moment d'évasion que tu nous as concocté, Babette ne comprends pas pourquoi je suis scotché à l'écran de l'ordi depuis 1h 
Je vais lui passer la place et elle comprendra...
Tu as du bien bosser pour nous mettre tout ça en ligne, un grand merci encore, cool pour nous.
Le choix des images est idéal et celui de Shubert, sur la balade de Nordkapp très approprié, on en redemande :)
Je t'envie et tu me donnes des idées d'évasion
PC
Je vais lui passer la place et elle comprendra... Tu as du bien bosser pour nous mettre tout ça en ligne, un grand merci encore, cool pour nous.
Le choix des images est idéal et celui de Shubert, sur la balade de Nordkapp très approprié, on en redemande :)
Je t'envie et tu me donnes des idées d'évasion
PC
Pam17 a écrit : Merci Ali pour ce beau voyage,
j'ai partagé ce moment avec mon épouse hier soir, ça lui a rappelé de bons souvenirs de sa jeunesse, ça n'a pas changé
A dimanche en mode Sport
Ravi de vous avoir vus dimanche en mode sport
[hr]
Fab996tt a écrit : Magnifique ton CR que je découvre à l'instant.
Ce trip je l'ai fait en 2010, en moto et en solo comme toi, 20 jours et 12'000km.
Ca me rappelle que de bon souvenir, j'avais par contre passé le Nordkapp sous la neige.....et je n'avais pas vu le soleil de minuit.
Et j'ai toujours en tête de refaire ce trip en Porsche.......
Sous la neige
Chapeau bas ! La contre-partie de la neige et du manque de lumière est compensé par la possibilité de pouvoir, peut être, observer les aurores boréales Une version blanche de ce road trip serait bien tentante par contre il faut trouver les pneus adéquats pour traverser les zones non déneigées.[hr]
fildemass a écrit : Bravo et un grand merci, Ali, pour ce moment d'évasion que tu nous as concocté, Babette ne comprends pas pourquoi je suis scotché à l'écran de l'ordi depuis 1h
Tu as du bien bosser pour nous mettre tout ça en ligne, un grand merci encore, cool pour nous.
Le choix des images est idéal et celui de Shubert, sur la balade de Nordkapp très approprié, on en redemande :)
Je t'envie et tu me donnes des idées d'évasion
PC
J'espère que Babette a quitté l'écran depuis (j'en profite pour la saluer )A vrai dire, l'écriture du CR fut régulière, chaque soir sinon les impressions, le récit de la journée de roulage risquaient de verser dans la fiction
Tiens, ça me donne des idées...
Content que vous soyez nombreux à apprécier ce CR, la vidéo et le lonnnnng défilé de photos mais comment résumer autrement ce voyage qu'en prenant un peu de temps pour le partager et surtout donner envie de pousser si haut
?PNC, début de descente
Jour 8 – Skarsveg, Nordkapp (NO)
Réveil difficile. Coûché à 3h00 le temps de classer les photos et les vidéos.
Le buffet du pdj est toujours installé à 11h00. Chouette !
Je continue de rédiger le CR à la terrasse profitant du soleil. Le couple propriétaire est dans le lobby. Ils habitent à Honninsvag. L'été hôtel. En hiver le mari travaille pour la municipalité et est en charge de déneiger la route jusqu'à Nordkapp. L'activité principale est la pêche. Les gros chalutiers sont exclus de la zone pour assurer un revenu décent aux petits (taille des bâteaux) pêcheurs.
Les hôteliers sont mécontents du coût de la vie. La non récupération de "TVA", qui ne porte pas le même nom en Norvège, s'appliquent tant aux particuliers qu'aux professionnels. Un café vendu 25 NOK soit 3 EUR comprend 24% de taxes. Lorsqu'ils achètent les produits destinés à la revente le même taux s'applique. Ils ne récupèrent qu'une infime partie des 24%. Côté santé, ça leur coûte un bras d'aller voir des spécialistes. Ils m'indiquent qu'ils partent en vacances en Thailande. Ils en profiteront pour réaliser des soins dentaires sur place, ces dépenses n'étant pas couvertes. Malgré la manne pétrolière, ils jugent que leur gouvernement gère mal ce fonds (635 milliards d'euros).
Avant de les quitter et aller jeter un dernier coup d'oeil à Nordkapp, je propose au mari d'aller faire un tour en GT3. 15 km plus tard, nous revenons à Skarsvag.
Il est impressionné.
Je repars donc vers Nordkapp. Brouillard. Coup de bol hier
77000 km !
Plein avant de quitter l'île. 2,14 EUR/L La Norvège est une destination d'anticipation
Il est temps de quitter l'île. Direction le fjord de Lyngen. J'ai repéré un hôtel à Storslett, peut être irai-je plus loin vers Oderdalen à 50 km plus au sud. La route est toujours aussi belle avec une alternance de montagne et de lacs. A l'est le ciel est sombre, à l'ouest plein soleil. Je roule au milieu.
Je pique sud-ouest sur la E6.
Je traverse des zones de plus en plus désertiques, 2 cols à quelques centaines de mètres d'altitude (380 m).
Il reste un peu de neige dans les zones à l'ombre. S'ensuit une longue descente vers Alta avec un plateau sans arbres.
Je n'ose pas imaginer le froid artique qu'il doit régner ici en hiver. Quelques groupes de rennes se restaurent tranquillement loin de la route. J'atteindrai sur ce plateau la plus grande autonomie affichée sur la GT3 1006 km (on s'en fout).
Après Alta, toujours sur la E6, se dresse devant moi le fjord et ses montagnes encore un peu enneigées.
Après avoir traversé Storslett, je prends le risque de continuer vers oderdalen où j'ai trouvé un hôtel. Pas de numéro de tel pour réserver à part passer par booking.
Je trace quand même. A 5 km de là, je croise ma première Porsche dans cette zone. Un Boxster gris 986 conduit par une dame qui me rend mon salut avec un grand sourire. Dommage j'avais coupé la GoPro 20 sec plus tôt 
.
J'arrive à la guesthouse. Une thailandaise est à l'accueil. Une chambre est dispo. Avant de quitter la réception, elle me prépare des nems (délicieux).
Je récupère mes bagages dans la GT3 et un ado en vélo, trainant avec quelques potes, m'ayant vu arriver se rapproche. Il était au fait de tous les modèles, les prix en Norvège, le nombre de Porsche dans le coin. Anglais parfait sans accent.
Après diner, CR, un peu de lecture des journaux en ligne, classement des photos et vidéos.
God Natt!
Jour 8 : 440 km
Total : 4677 km
6h00 de conduite
7h00 de voyage
75 km/h de moyenne
9,5L/100
Jour 9 - Oderdalen
9h00 pdj. Quelques clients sont encore à table. Je me recouche ensuite car trop claqué. 1h de sommeil en moins commence à se faire sentir.
Je m'installe vers 11h30 à la terrasse au soleil pour continuer le CR, lire mes mails, les journaux, etc.
En regardant sur Google Maps, je découvre qu'il y a un ferry qui m'emmènera de l'autre côté du fjord, m'économisant quelques km et surtout du temps.
Il est prévu à 15H10. Je commande à déjeûner thaï (c'est une boite tenue par des thaïlandais qui s'occupe du cathering). Soudain j'entends une sirène et le camion des pompiers qui part en trombe (leur QG est en face de l'hôtel). On voit que ça flambe non loin. Ca c'est le breaking news
14h55 je quitte la guest house et me dirige vers l'embarcadère. Courte traversée. le paysage est toujours aussi beau. Le soleil y fait beaucoup.
On débarque et la route continue. Plutôt que de me diriger vers Narvik directement, je fais un petit saut à Tromso, grosse ville de cette région norvégienne.
Je tenais à immortaliser mon passage au CP le plus au nord au monde.
Je quite la ville pour reprendre le chemin inverse vers le sud. Je traverse souvent les mêmes paysages montagnes et forêts à perte de vue.
Pas grand chose de spécial à montrer ce jour ci de roulage. J'arrive à Narvik à 21h45 après avoir réservé ma chambre depuis mon tel au milieu de nulle part.
Je suis accueilli par une ola de clients du bar à côté profitant de la terrasse . Je me gare devant le temps de faire le check-in. Pas de parking mais un centre commercial à côté en a un.
C'est un ancien Radisson devenu Quality Hotel. Ca sent le poids des années dans les couloirs. La réceptionniste d'un certain âge, me file un ticket à mettre sur le tableau de bord dans le parking (désert) du centre commercial.
La chambre est nickel, tout a été refait récemment.
Je descends dîner au bar. Pizza bien grasse (et dégueu).
Au lit !
Jour 9 : 346 km
Total : 5023 km
5h20 de conduite
7h00 de voyage
67 km/h de moyenne
9,3L/100
Jour 8 – Skarsveg, Nordkapp (NO)
Réveil difficile. Coûché à 3h00 le temps de classer les photos et les vidéos.
Le buffet du pdj est toujours installé à 11h00. Chouette !
Je continue de rédiger le CR à la terrasse profitant du soleil. Le couple propriétaire est dans le lobby. Ils habitent à Honninsvag. L'été hôtel. En hiver le mari travaille pour la municipalité et est en charge de déneiger la route jusqu'à Nordkapp. L'activité principale est la pêche. Les gros chalutiers sont exclus de la zone pour assurer un revenu décent aux petits (taille des bâteaux) pêcheurs.
Les hôteliers sont mécontents du coût de la vie. La non récupération de "TVA", qui ne porte pas le même nom en Norvège, s'appliquent tant aux particuliers qu'aux professionnels. Un café vendu 25 NOK soit 3 EUR comprend 24% de taxes. Lorsqu'ils achètent les produits destinés à la revente le même taux s'applique. Ils ne récupèrent qu'une infime partie des 24%. Côté santé, ça leur coûte un bras d'aller voir des spécialistes. Ils m'indiquent qu'ils partent en vacances en Thailande. Ils en profiteront pour réaliser des soins dentaires sur place, ces dépenses n'étant pas couvertes. Malgré la manne pétrolière, ils jugent que leur gouvernement gère mal ce fonds (635 milliards d'euros).
Avant de les quitter et aller jeter un dernier coup d'oeil à Nordkapp, je propose au mari d'aller faire un tour en GT3. 15 km plus tard, nous revenons à Skarsvag.
Il est impressionné.
Je repars donc vers Nordkapp. Brouillard. Coup de bol hier
77000 km !
Plein avant de quitter l'île. 2,14 EUR/L
La Norvège est une destination d'anticipation Il est temps de quitter l'île. Direction le fjord de Lyngen. J'ai repéré un hôtel à Storslett, peut être irai-je plus loin vers Oderdalen à 50 km plus au sud. La route est toujours aussi belle avec une alternance de montagne et de lacs. A l'est le ciel est sombre, à l'ouest plein soleil. Je roule au milieu.
Je pique sud-ouest sur la E6.
Je traverse des zones de plus en plus désertiques, 2 cols à quelques centaines de mètres d'altitude (380 m).
Il reste un peu de neige dans les zones à l'ombre. S'ensuit une longue descente vers Alta avec un plateau sans arbres.
Je n'ose pas imaginer le froid artique qu'il doit régner ici en hiver. Quelques groupes de rennes se restaurent tranquillement loin de la route. J'atteindrai sur ce plateau la plus grande autonomie affichée sur la GT3 1006 km (on s'en fout
).Après Alta, toujours sur la E6, se dresse devant moi le fjord et ses montagnes encore un peu enneigées.
Après avoir traversé Storslett, je prends le risque de continuer vers oderdalen où j'ai trouvé un hôtel. Pas de numéro de tel pour réserver à part passer par booking.
Je trace quand même. A 5 km de là, je croise ma première Porsche dans cette zone. Un Boxster gris 986 conduit par une dame qui me rend mon salut avec un grand sourire
. Dommage j'avais coupé la GoPro 20 sec plus tôt .J'arrive à la guesthouse. Une thailandaise est à l'accueil. Une chambre est dispo. Avant de quitter la réception, elle me prépare des nems (délicieux).
Je récupère mes bagages dans la GT3 et un ado en vélo, trainant avec quelques potes, m'ayant vu arriver se rapproche. Il était au fait de tous les modèles, les prix en Norvège, le nombre de Porsche dans le coin. Anglais parfait sans accent.
Après diner, CR, un peu de lecture des journaux en ligne, classement des photos et vidéos.
God Natt!
Jour 8 : 440 km
Total : 4677 km
6h00 de conduite
7h00 de voyage
75 km/h de moyenne
9,5L/100
Jour 9 - Oderdalen
9h00 pdj. Quelques clients sont encore à table. Je me recouche ensuite car trop claqué. 1h de sommeil en moins commence à se faire sentir.
Je m'installe vers 11h30 à la terrasse au soleil pour continuer le CR, lire mes mails, les journaux, etc.
En regardant sur Google Maps, je découvre qu'il y a un ferry qui m'emmènera de l'autre côté du fjord, m'économisant quelques km et surtout du temps.
Il est prévu à 15H10. Je commande à déjeûner thaï (c'est une boite tenue par des thaïlandais qui s'occupe du cathering). Soudain j'entends une sirène et le camion des pompiers qui part en trombe (leur QG est en face de l'hôtel). On voit que ça flambe non loin. Ca c'est le breaking news
14h55 je quitte la guest house et me dirige vers l'embarcadère. Courte traversée. le paysage est toujours aussi beau. Le soleil y fait beaucoup.
On débarque et la route continue. Plutôt que de me diriger vers Narvik directement, je fais un petit saut à Tromso, grosse ville de cette région norvégienne.
Je tenais à immortaliser mon passage au CP le plus au nord au monde
.Je quite la ville pour reprendre le chemin inverse vers le sud. Je traverse souvent les mêmes paysages montagnes et forêts à perte de vue.
Pas grand chose de spécial à montrer ce jour ci de roulage. J'arrive à Narvik à 21h45 après avoir réservé ma chambre depuis mon tel au milieu de nulle part.
Je suis accueilli par une ola de clients du bar à côté profitant de la terrasse
. Je me gare devant le temps de faire le check-in. Pas de parking mais un centre commercial à côté en a un. C'est un ancien Radisson devenu Quality Hotel. Ca sent le poids des années dans les couloirs. La réceptionniste d'un certain âge, me file un ticket à mettre sur le tableau de bord dans le parking (désert) du centre commercial.
La chambre est nickel, tout a été refait récemment.
Je descends dîner au bar. Pizza bien grasse (et dégueu
). Au lit !
Jour 9 : 346 km
Total : 5023 km
5h20 de conduite
7h00 de voyage
67 km/h de moyenne
9,3L/100
Plus je te lis,
plus j'ai les souvenirs qui reviennent,
plus j'ai envie de le refaire avec ma 996tt,
plus ......
Ha le Nord quand tu nous tiens !
Sur ta journée 8, je me rappelle lorsque je traçais sur les longs plateaux en direction d'Alta, c'était surtout le vent hyper violant et tapant de côté que j'ai dû combattre......
plus j'ai les souvenirs qui reviennent,
plus j'ai envie de le refaire avec ma 996tt,
plus ......
Ha le Nord quand tu nous tiens !
Sur ta journée 8, je me rappelle lorsque je traçais sur les longs plateaux en direction d'Alta, c'était surtout le vent hyper violant et tapant de côté que j'ai dû combattre......
...et tu vas finir par y retourner mais avec la 996TT
Le plafond était bas et il ne devait pas faire très chaud...
[hr]
Jour 10 – Narvik
Dimanche. Je quitte l'hôtel un peu dans le gaz. Je serai bien resté dormir jusqu'à 13h...
Plus les jours passent plus j'ai du mal à récupérer. Peut être le fait de piquer plein sud sans possibilité raisonnable de changer de cap.
Je quitte tranquillement Narvik, haut lieu d'une bataille en avril et mai 1940 lors de la campagne de Norvège ménée par la France, le Royaume-uni et l'armée polonaise de l'ouest tant au niveau terrestre que naval. Le fer extrait en Suéde prenait la mer à Narvik, seul port accessible en hiver, la Baltique étant impraticable.
Je croise une DS
Je traverse encore des forêts avec une végétation un peu plus clairsemée dès que je roule sur certains plateaux. Rien de spécial.
Ma destination est l'archipèle d'îles Lofoten. J'ai repéré un hôtel à Henninsvaer. Entretemps je fais une pause à Svolvaer vers 16h30. Je repère une station Statoil qui a un lavage haute pression. La GT3 est si dégueu que son cul est devenu gris/marron. Elle porte les traces de près de 5500 km de roulage en 10 jours. Les jantes ne sont plus noires mais ferrugineuses.
J'enlève le plus gros et repars avec une caisse plus présentable mais pas top car il reste des traces sur les côtés et l'arrière. On verra plus tard.
Je reprends la route à 17h15 et après quelques kilomètres, tomtom me fait quitter la E6 pour gambader en pleine cambrousse sur une route à une voie au revêtement parfait. Les riverains ont l'air un peu ahuris de me voir débarquer sur cette route. Je récupère la E6 assez rapidement et la quitte une fois de plus pour me diriger vers Henninsvaer. Je me retrouve devant des chapelets d'ilots.
Je croise ce camping-car. Des touristes asiatiques. Si quelqu'un a une idée du pays...
Soleil !
Je quitte une nouvelle fois la E6 pour me rendre à Henninsvaer, petit village tout mignon au bout de la route. C'est un spot qui mérite de venir s'y reposer plusieurs jours. Je traverse le coin vivant de l'ile sous les regards médusés des touristes. Sur le parking de l'hotel que j'avais prévu, je décide de chercher ailleurs. Il est trop tôt pour se pieuter et d'un aute côté les autres plans hotels sont un peu chers.
Je décide de repartir et d'aller voir ce qui se passe à Å. Å est le dernier bout habité des Iles Lofoten. En face c'est l'Atlantique. Je reprends donc la route en sens inverse, tourne à gauche et roule pendant près de 2h dans un paysage unique.
Il est 21h et je tombe sur un chantier d'aménagement de la route. 10 min d'attente.
Plus tard, lumière et lieu magiques !
Quelques km plus tard, j'arrive par une petite route à l'extrémité carrossable des Iles Lofoten après avoir suivi deux cyclistes roulant à 45 pour meussieur et madame un peu moins.
Je les dépasse et me gare dans le parking de Å. Les deux sportifs arrivent l'un après l'autre. Je les aborde. La demoiselle me dit "you have a nice car". Dans ma tête je lui répondais "you have a nice ass too." Je les remercie en soulignant le rythme soutenu qu'ils tenaient alors que j'essayais de les dépasser.
Je ferme la GT3 et je pars jeter un coup d'oeil au voisinage.
Je prends un chemin qui me mènera au bout de l'île. Après c'est l'océan. Cadre imposant envahi par le cri des mouettes. Quelques tentes sont installées. Le réveil doit être génial (avec les moustiques qui sont en mode attaque toute la journée).
Des photos et je repars dans l'autre sens.
Il est 22h30. A l'arrêt au même chantier pendant 15 min. Un ouvrier se fait son barbec. J'ai faim. Je suis claqué et je ne sais pas encore où je vais dormir ce soir.
J'en profite pour checker sur Internet. Je vais tenter Svolvar (station de lavage). GPS. Arrivée prévue 00h45.
On repart. La route est quasi déserte. J'en profite pour rouler un peu plus vite dans une lumière tamisée ni jour ni nuit. Par contre j'ai toujours faim. Et il est 23h45. Une station sur la droite, je m'y arrête. As usual une blonde (très charmante) est toute seule. Elle me prépare un sandwich. Ca sent le job d'été.
00h45 je m'arrête pour prendre quelques photos de la cathédrales de Svolvaer. J'essaie de ne pas faire trop de bruit.
1h00, j'arrivé au Thon Hotel de Svolvaer face au petit port de plaisance. Cadre tip top mais je ne suis que de passage (en reco). Parking souterrain à la pente douce. La lame avant me remercie encore. Piaule avec vue sur la petite place du port. Comme chaque soir, CR et classement des vidéos et photos.
2h. Time to fucking sleep !
Jour 10 : 538 km
Total : 5561 km
9h00 de conduite
12h00 de voyage
61 km/h de moyenne
10L/100
Jour 11 – Svolvaer
Au programme pdj, sieste et départ. Ca commence à devenir un peu monotone. Je vous le concède Après le check-out je pars faire un tour sur le marché de produits nordiques installé sur la place. En fait il ne s'agit pas uniquement d'un port de plaisance mais de pêche. Le soleil est de retour et la journée s'annonce très agréable.
Je quitte le parking et me dirige vers la station de lavage de la veille pour un nettoyage moins rapide et quickdetailer. Pas le top mais vue son état...
Ca brille. Le noir est revenu et les premières gouttes de pluie avec. Le mécano de la station vient discuter. Première fois qu'il voit une 911 dans le coin. Un an qu'il y travaille.
Je quitte Svolvaer sous une petite pluie. A la sortie de la ville, j'ai les bleus locaux au cul. A vrai dire, on ne distingue pas trop les voitures de police ici. Il faut bien regarder pour distinguer des barres de toit des giros. Et le Politi sur le côté. A un rond-point ils prennent à gauche et moi tout droit. A vrai dire je n'ai vu que 3 voitures de police depuis que je suis en Norvège.
Je continue de rouler pendant 1h30 environ avant d'arriver à Lodingen où je prends le ferry pour rejoindre de l'autre côté Bognes. 1h de ferry qui m'évite plus de 2h30 de route.
Je déjeune à bord. Des galettes de viande un peu spéciales avec de la purée de pois. Pas tip top vu le prix mais rals le bol des sandwiches.
Départ du ferry 15h45.
16h45 je suis dans le flux de camping-cars et voitures. Pour ne pas les avoir devant, soit sortir en premier, soit attendre au débarcadère qu'ils prennent de l'avance pour avoir une vue clean. Je rattrape et je double.
La route est un peu monotone. Petit coup de barre. Ca cruise à 2000 tr/min. Soudain, à un virage, je vois apparaitre cette montagne (je sens que ça roupille au fond) La roche brille rendant encore plus spécial le relief. Pause photos.
Je repars. La GT3 est toute sale. A un village, je repasse un coup de jet histoire de... Il me reste 200 km avant Mo I Rana. Je ferai le plein plus tard. Je reprends donc la route. Je m'engage dans un massif montagneux avec des forêts partout. C'est dense et ça monte un peu.
A un moment ça commence à tourner, un col est indiqué. Yes ! Je jette un coup d'oeil à la jauge. Il me reste moins d'un quart.
Un coup d'oeil à l'autonomie : 190 km pour 150 km restants. Oh puté ça va être just ! Un coup de tomtom. Prochaine station, derrière moi à 40 bornes ou aucune avant Mo I Rana. Je coupe la clim. Régule moi même la vitesse.
Ca monte un peu puis un immense plateau. Je suis à 8L/100 entre 80 et 90 km/h. Il y a dans tout voyage de long cours, une phase merdouillage pour le carbu et un peu de stress pour rejoindre la prochaine station (en fait j'ai rajouté un peu de piment à la monotonie du cruising).
Un mec en Citroën derrière moi, amusé je pense par les vrouuuuuuum en mode sport reste tranquillement derrière moi. Vu que j'ai baissé le rythme, il me dépasse sur le plateau...
Je passe le cercle artique cette fois ci dans le sens Nord-Sud. Pas le temps de m'arrêter prendre une photo. Je continue et ça commence à descendre.
La conso atteindra 7L/100. Le ciel est dégagé et je replonge dans la forêt alors que le soleil est en train de disparaitre derrière la montagne.
A 30 km de Mo Irana je trouve une station non répertoriée par tomtom. Je remets 30 L. L'autonomie passe à 500 pour un peu moins de la moitié. Pas fier du tout...
Dans le petit bled de la station, l'orage gronde derrière. Quelques gouttes. Je repars et je plonge direct dans l'orage. J'appelle l'hotel en route. Ca coupe et impossible de les avoir de nouveau. Surement l'orage. A l'entrée de Mo I Rana, je m'arrête à une station acheter un truc à manger. Une poupée encore une fois au comptoir. Pffff... elle m'explique que la foudre a provoqué une coupure de courant dans la ville.
Je repars avec mon casse-dalle et hop l'hotel. Chambre spacieuse. La fenêtre ne ferme pas. Pas grave, il fait un peu chaud.
A 1h au lit.
Jour 11 : 456 km
Total : 6017 km
6h40 de conduite
10h00 de voyage
72 km/h de moyenne
9,2L/100
Le plafond était bas
et il ne devait pas faire très chaud...[hr]
Jour 10 – Narvik
Dimanche. Je quitte l'hôtel un peu dans le gaz. Je serai bien resté dormir jusqu'à 13h...
Plus les jours passent plus j'ai du mal à récupérer. Peut être le fait de piquer plein sud sans possibilité raisonnable de changer de cap.
Je quitte tranquillement Narvik, haut lieu d'une bataille en avril et mai 1940 lors de la campagne de Norvège ménée par la France, le Royaume-uni et l'armée polonaise de l'ouest tant au niveau terrestre que naval. Le fer extrait en Suéde prenait la mer à Narvik, seul port accessible en hiver, la Baltique étant impraticable.
Je croise une DS
Je traverse encore des forêts avec une végétation un peu plus clairsemée dès que je roule sur certains plateaux. Rien de spécial.
Ma destination est l'archipèle d'îles Lofoten. J'ai repéré un hôtel à Henninsvaer. Entretemps je fais une pause à Svolvaer vers 16h30. Je repère une station Statoil qui a un lavage haute pression. La GT3 est si dégueu que son cul est devenu gris/marron
. Elle porte les traces de près de 5500 km de roulage en 10 jours. Les jantes ne sont plus noires mais ferrugineuses.J'enlève le plus gros et repars avec une caisse plus présentable mais pas top car il reste des traces sur les côtés et l'arrière. On verra plus tard.
Je reprends la route à 17h15 et après quelques kilomètres, tomtom me fait quitter la E6 pour gambader en pleine cambrousse sur une route à une voie au revêtement parfait. Les riverains ont l'air un peu ahuris de me voir débarquer sur cette route. Je récupère la E6 assez rapidement et la quitte une fois de plus pour me diriger vers Henninsvaer. Je me retrouve devant des chapelets d'ilots.
Je croise ce camping-car. Des touristes asiatiques. Si quelqu'un a une idée du pays...
Soleil !
Je quitte une nouvelle fois la E6 pour me rendre à Henninsvaer, petit village tout mignon au bout de la route. C'est un spot qui mérite de venir s'y reposer plusieurs jours. Je traverse le coin vivant de l'ile sous les regards médusés des touristes. Sur le parking de l'hotel que j'avais prévu, je décide de chercher ailleurs. Il est trop tôt pour se pieuter et d'un aute côté les autres plans hotels sont un peu chers.
Je décide de repartir et d'aller voir ce qui se passe à Å. Å est le dernier bout habité des Iles Lofoten. En face c'est l'Atlantique. Je reprends donc la route en sens inverse, tourne à gauche et roule pendant près de 2h dans un paysage unique.
Il est 21h et je tombe sur un chantier d'aménagement de la route. 10 min d'attente.
Plus tard, lumière et lieu magiques !
Quelques km plus tard, j'arrive par une petite route à l'extrémité carrossable des Iles Lofoten après avoir suivi deux cyclistes roulant à 45 pour meussieur et madame un peu moins.
Je les dépasse et me gare dans le parking de Å. Les deux sportifs arrivent l'un après l'autre. Je les aborde. La demoiselle me dit "you have a nice car". Dans ma tête je lui répondais "you have a nice ass too."
Je les remercie en soulignant le rythme soutenu qu'ils tenaient alors que j'essayais de les dépasser.Je ferme la GT3 et je pars jeter un coup d'oeil au voisinage.
Je prends un chemin qui me mènera au bout de l'île. Après c'est l'océan. Cadre imposant envahi par le cri des mouettes. Quelques tentes sont installées. Le réveil doit être génial (avec les moustiques qui sont en mode attaque toute la journée).
Des photos et je repars dans l'autre sens.
Il est 22h30. A l'arrêt au même chantier pendant 15 min. Un ouvrier se fait son barbec. J'ai faim. Je suis claqué et je ne sais pas encore où je vais dormir ce soir.
J'en profite pour checker sur Internet. Je vais tenter Svolvar (station de lavage). GPS. Arrivée prévue 00h45.
On repart. La route est quasi déserte. J'en profite pour rouler un peu plus vite dans une lumière tamisée ni jour ni nuit. Par contre j'ai toujours faim. Et il est 23h45. Une station sur la droite, je m'y arrête. As usual une blonde (très charmante) est toute seule. Elle me prépare un sandwich. Ca sent le job d'été.
00h45 je m'arrête pour prendre quelques photos de la cathédrales de Svolvaer. J'essaie de ne pas faire trop de bruit.
1h00, j'arrivé au Thon Hotel de Svolvaer face au petit port de plaisance. Cadre tip top mais je ne suis que de passage (en reco
). Parking souterrain à la pente douce. La lame avant me remercie encore. Piaule avec vue sur la petite place du port. Comme chaque soir, CR et classement des vidéos et photos.2h. Time to fucking sleep !
Jour 10 : 538 km
Total : 5561 km
9h00 de conduite
12h00 de voyage
61 km/h de moyenne
10L/100
Jour 11 – Svolvaer
Au programme pdj, sieste et départ. Ca commence à devenir un peu monotone. Je vous le concède
Après le check-out je pars faire un tour sur le marché de produits nordiques installé sur la place. En fait il ne s'agit pas uniquement d'un port de plaisance mais de pêche. Le soleil est de retour et la journée s'annonce très agréable.Je quitte le parking et me dirige vers la station de lavage de la veille pour un nettoyage moins rapide et quickdetailer. Pas le top mais vue son état...
Ca brille. Le noir est revenu et les premières gouttes de pluie avec
. Le mécano de la station vient discuter. Première fois qu'il voit une 911 dans le coin. Un an qu'il y travaille.Je quitte Svolvaer sous une petite pluie. A la sortie de la ville, j'ai les bleus locaux au cul
. A vrai dire, on ne distingue pas trop les voitures de police ici. Il faut bien regarder pour distinguer des barres de toit des giros. Et le Politi sur le côté. A un rond-point ils prennent à gauche et moi tout droit. A vrai dire je n'ai vu que 3 voitures de police depuis que je suis en Norvège.Je continue de rouler pendant 1h30 environ avant d'arriver à Lodingen où je prends le ferry pour rejoindre de l'autre côté Bognes. 1h de ferry qui m'évite plus de 2h30 de route.
Je déjeune à bord. Des galettes de viande un peu spéciales avec de la purée de pois. Pas tip top vu le prix mais rals le bol des sandwiches.
Départ du ferry 15h45.
16h45 je suis dans le flux de camping-cars et voitures. Pour ne pas les avoir devant, soit sortir en premier, soit attendre au débarcadère qu'ils prennent de l'avance pour avoir une vue clean. Je rattrape et je double.
La route est un peu monotone. Petit coup de barre. Ca cruise à 2000 tr/min. Soudain, à un virage, je vois apparaitre cette montagne (je sens que ça roupille au fond
) La roche brille rendant encore plus spécial le relief. Pause photos.Je repars. La GT3 est toute sale. A un village, je repasse un coup de jet histoire de... Il me reste 200 km avant Mo I Rana. Je ferai le plein plus tard. Je reprends donc la route. Je m'engage dans un massif montagneux avec des forêts partout. C'est dense et ça monte un peu.
A un moment ça commence à tourner, un col est indiqué. Yes ! Je jette un coup d'oeil à la jauge. Il me reste moins d'un quart.
Un coup d'oeil à l'autonomie : 190 km pour 150 km restants. Oh puté ça va être just ! Un coup de tomtom. Prochaine station, derrière moi à 40 bornes ou aucune avant Mo I Rana. Je coupe la clim. Régule moi même la vitesse.
Ca monte un peu puis un immense plateau. Je suis à 8L/100 entre 80 et 90 km/h. Il y a dans tout voyage de long cours, une phase merdouillage pour le carbu et un peu de stress pour rejoindre la prochaine station (en fait j'ai rajouté un peu de piment à la monotonie du cruising
).Un mec en Citroën derrière moi, amusé je pense par les vrouuuuuuum en mode sport reste tranquillement derrière moi. Vu que j'ai baissé le rythme, il me dépasse sur le plateau...
Je passe le cercle artique cette fois ci dans le sens Nord-Sud. Pas le temps de m'arrêter prendre une photo. Je continue et ça commence à descendre.
La conso atteindra 7L/100. Le ciel est dégagé et je replonge dans la forêt alors que le soleil est en train de disparaitre derrière la montagne.
A 30 km de Mo Irana je trouve une station non répertoriée par tomtom. Je remets 30 L. L'autonomie passe à 500 pour un peu moins de la moitié. Pas fier du tout...
Dans le petit bled de la station, l'orage gronde derrière. Quelques gouttes. Je repars et je plonge direct dans l'orage. J'appelle l'hotel en route. Ca coupe et impossible de les avoir de nouveau. Surement l'orage. A l'entrée de Mo I Rana, je m'arrête à une station acheter un truc à manger. Une poupée encore une fois au comptoir. Pffff... elle m'explique que la foudre a provoqué une coupure de courant dans la ville.
Je repars avec mon casse-dalle et hop l'hotel. Chambre spacieuse. La fenêtre ne ferme pas. Pas grave, il fait un peu chaud.
A 1h au lit.
Jour 11 : 456 km
Total : 6017 km
6h40 de conduite
10h00 de voyage
72 km/h de moyenne
9,2L/100
PNC, dernier virage
@l'Indien: c'est la fin
Jour 12 – Mo I Rana
6h30 un putain de bordel d'engin de chantier me réveille
. Je descends furax à la réception. Je tombe sur la réceptionniste de la veille qui s'excuse (un peu à l'ouest la miss). Je transfère mes affaires dans une piaule en face. Ou comment passer une nuit entre deux piaules mais pas pour de bonnes raisons
Partir le plus tard possible. Pas de pdj et check-out à 12h00. Il pleut encore. Pour changer, toujours les mêmes paysages : un beau ruban qui transforme la GT3 en GT, des arbres à perte de vue et ce ciel toujours gris.
En traversant une des multiples forêts, sur les deux côtés de la route, en bordure des arbres, des détecteurs de mouvement. Sûrement pour prévenir de la présence de gros gibier à l'aide de flashs.
Ca rassure, sachant qu'ici la plupart des blessés et des morts sur la route doivent être dus aux collisions. A vérifier.
Trondheim s'approche et je vais pouvoir me poser à l'hôtel à une heure décente. 20h00 j'arrive au Rica Hotel Bekkvellet. A la réception double uppercut. Cette fois ci c'est sévère. Elles sont deux. J'essaie de rester concentré interdisant à mes yeux de quitter la ligne de flottaison à savoir les yeux de la réceptionniste dans lesquels je me résigne à me noyer tout doucement avec un sourire béat que bien d'entre vous auraient partagé (ça devient répétif aussi).
Dépose des bagages et direction le restaurant se trouvant dans le lobby avec vue sur la Nidelva et les facades de l'autre côté, toujours aussi colorées.
Pour accompagner mon burger (à 185 NOk soit 22 EUR correct pour un hotel 4* en Norvège), je commande une binouze brune. Ca sera une Brooklyn. Très bonne ainsi que le diner. Très chère aussi. 100 NOK soit 12 EUR pour 33 cL
CR et photos.
Bonne nuit !
Jour 12 : 490 km
Total : 6507 km
6h45 de conduite
9h00 de voyage
75 km/h de moyenne
8,7L/100
Jour 13 – Trondheim
Pdj face à la Nidelva qui se verse dans le fjord de Trondheim. Le temps est à la pluie mais les facades des immeubles en face apportent un peu de couleur.
Checkout et reprise de la route sous la pluie. Plein avant de quitter la ville.
Toujours de la flotte...
Je quitte la ville pour traverser (encore) des forêts. Je suis sur la E39 direction le sud-ouest vers Alesund.
Je passe au sud de Kristiansund et son Atlantic Road. Déjà empruntée l'année dernière. Je continue sur la E39 et premier ferry. Petite traversée.
Je vais reprendre un des ferries de l'année dernière entre Molde et Vestnes jonction de la E39. Il est 16h20 lorsque le m'engage sur la file 1. Le prochain ferry est à 16h45.
Nickel ! Les motards sont fatigués et petit roupillon sur le dos de Meussieur.
Le ferry est à l'heure. 1h de traversée.
A l'intersection avec la 650, je prends à gauche pour piquer sur Geiranger et son magnifique fjord. Le plus beau de Norvège à mon goût.
Ca roule tranquillement et il fait super beau. L'humidité est restée plus au nord.
Je croise la 63 et encore un petit dernier ferry. 20 min de traversée. Les montagnes sont très escarpées. On débarque. Encore quelques minutes avant d'arriver à Geiranger.
Ca monte pour bien redescendre de l'autre côté. Tout en haut, la vue est à couper le souffle. Deux énormes bâteaux de croisière mouillent devant Geiranger dont un français (Croisières de France).
J'entame la descente derrière un utilitaire qui fera bien cramer ses plaquettes. Les derniers virages seront au pas pour lui...
J'arrive à l'hôtel Union qui domine Geiranger. Je gare la GT3 sur la pelouse.
2 Tesla sont en charge devant l'hôtel. Ca démarre à 60kEUR ici jusqu'à 72 kEUR pour la P85 (0 à 100 en 4.4 sec).
La 991 GT3 est à 240 kEUR ici... Il y a même un Boxster 981 211 cv prix d'appel 82 kEUR. Le GTS à 120 kEUR. Je viens de faire un petit tour sur le locator local et une 997 GT3 3.6 2007 PCCB 1650 km 155 kEUR !!! Une 996 GT3 2000 70000 km 84 kEUR.
Dîner ensuite descente vers l'eau (et remontée aussi).
Time to sleep.
Jour 13 : 317 km
Total : 6824 km
5h30 de conduite
7h00 de voyage
62 km/h de moyenne
9,8L/100
Jour 14 – Geiranger
La veille j'ai retravaillé mon road book. L'idée est de pouvoir prendre vendredi soir le dernier fast ferry reliant Kristiansand en Norvège à Hirtshals au Danemark. Je zappe donc Sogndal et le spot où j'ai passé deux jours l'an dernier. L'idée est de reprendre une partie de la route 63 qui part de Geiranger et de traverser le plateau à 1000 m avec l'un des plus grands glaciers d'Europe en fond.
Je quitte donc l'hôtel sous le soleil comme prévu par l'excellent site www.yr.no de l'institut météo norvégien : carte détaillée, zones de précipitations, etc. C'est très fiable et je l'ai vérifié sur le terrain. Donc soleil jusqu'à 12-13h et front pluvieux sur la zone à traverser.
Je m'arrête en haut de la 63 pour immortaliser encore une fois la vue sur les hauteurs de Geiranger. Ca monte tellement fort qu'on ne voit plus l'eau du fjord.
Après quelques km, je tourne à gauche et paie mon obole pour accéder à Dalniba à 1478m avec vue sur les montagnes voisines et leurs glaciers.
Je continue sur la 15 pour bifurquer à Lom et prendre la 55 touristique empruntée l'an dernier mais dans l'autre sens. Pause photo après une montée entre les montagnes et au rythme des cascades.
Je continue sur la 55 avant de faire demi-tour. tomtom m'indiquait une route à gauche et le PCM tout droit vers Sogndal.
Je prends donc cette route vers Ardal. Pas de regrets ! Ca monte, ça tourne et la route ne fait qu'uen voiture et demi de large . Il y a des espaces tous les 200 m pour se croiser. Il fait gris et je me régale !
Altitude max 1315m. Un péage tout en haut. Après une descente en lacets, la route rétrécit encore plus avec aucune visibilité. Je roule lentement car aucun moyen de se croiser dans les épingles.
Ca y est c'est le plat et je débarque dans un quartier résidentiel de Ardal. Je reprends la 53 pour longer sous la pluie le fjord. Je choppe la 5 et à un rond-point, à droite vers un tunnel.
Je vois le panneau et la longueur me fait halluciner 0_o 24.5km. Le tunnel de Laerdal. Je m'apprête à prendre le tunnel routier le plus long du monde.
C'est parti. Limitation à 80. Deux radars. Ca sera au régulateur. Petite précision, en Norvège il est possible de dépasser dans quasi tous les tunnels. Ca tourne, ça monte, parfois pas d'éclairage.
Au bout de 5-8 km je vois une lumière bleue au fond. Après vérification ce soir, il s'agit de trois cavernes qui se veulent rassurantes et apaisantes. On peut s'y arrêter ainsi qu'à plusieurs endroits du tunnel.
20 min de traversée et de nouveau un tunnel. 11,428 km, en 13ème position mondiale. Le tunnel de Gudvanga. Demain il est prévu que je prenne le 15ème avec 11,150 m.
Après toutes ces minutes dans le noir, je continue sur la route reliant Oslo à Bergen et bifurque à gauche toujours sur la 13 pour prendre sous la pluie la 7. Magnifique route touristique qui m'emmènera jusqu'à Norheimsund où je passe la nuit. Sur le sec, il y a de quoi s'amuser sur la 7 avec l'eau du fjord sur la gauche.
20h00, je suis au Thon Hotel Sandven les pieds dans l'eau.
Salle de restaurant qui respire les années.
L'hôtel a été construit en 1857 avec un beau ponton et un coin lounge au bord de l'eau. Tip top ! Belle découverte au hasard de mes recherches tardives hier soir.
Ce soir du renne avec vue sur le fjord
Dernière nuit en Norvège. Demain soir fast ferry pour Hirtshals.
Ah oui, la GT3 a passé les 80000km. 28000km en 2 ans.
Jour 14 : 440 km
Total : 7264 km
7h40 de conduite
8h30 de voyage
60 km/h de moyenne
10,7L/100
Jour 15 – Norheimsund
Objectif de ce dernier jour en Nrovège, prendre le dernier fast ferry à 20h15 pour le Danemark à partir de Kristiansand. Je suis un peu triste de quitter cette région et de me dire que je suis à 48h de Paris.
Je quitte tranquillement l'hôtel et reprends la route touristique 7 par laquelle je suis arrivé la veille. Il fait plutôt beau. Premier et dernier ferry de fjord à Kvandal. Très courte traversée vers Utne juste en face.
Je suis alors une petite route qui longe le dernier bras de fjord de mon voyage. Je récupère la route 13 et ensuite la E134 vers le sud-est avant de prendre la 9 qui m'emmènera jusqu'à Kristiansand.
19h15. Arrivée au port. 1h à attendre. Je n'ai pas déjeuné et j'attaque des cookies Bonne Maman, dernier élément de mon pack de survie.
Embarquement à l'heure et c'est parti pour près de 130 km de mer à 63 km/h soit 2h15 de traversée
Dernière carte postale d'adieu à la Norvège
10 min avant l'arrivée :
22h30, on débarque et encore 270 km pour atteindre Kolding. Je me gare au Scandic Hotel Kolding. Il est 1h00. Je suis mort de fatigue. Dodo.
Jour 15 : 700 km
Total : 7964 km
8h45 de conduite
13h30 de voyage
80 km/h de moyenne
-L/100
Jour 16 – Kolding - Paris
Dans le gaz, je me traine de ma piaule à la salle du restaurant et après quelques tasses de café et quelques bricoles, je prends place dans la GT3. Un petit check sur Waze Notez les signalements de contrôles sur la dernière partie du parcours
Il flotte fort. C'est bouché. Ca roule au pas. A la première sortie je quitte l'autoroute pour contourner le bouchon. C'est blindé partout même dans les stations-service.
Sur le réseau secondaire c'est désert
Je continue de rouler, ça se dégage aussi bien dans le ciel que sur les voies.
Coûcher de soleil sur la Belgique. Il est 21h00 et j'ai encore de la route. Je suis bien naze et les derniers km sont lonnnnnnnnnngs
Jour 16 : 1244 km
Total : 9208 km
11h45 de conduite
13h30 de voyage
104 km/h de moyenne
10,2L/100
1h00 du matin. Je coupe le contact. Pas de souci mécanique. Pas de crevaison. Pas de mal au dos. Des images plein la tête et 9200 km derrière moi. Retour au point de départ. Putain que c'était bon ! Maintenant il faut que ça se décante. Il me faut me reposer. Lundi bureau. Mercredi après-midi je redescends vers Flayosc via Chichilianne où je passerai une nuit. Ensuite Col de la Bonette, Villars-sur-Var, Castellane, Chateaudouble et enfin Flayosc. Le tout en Boxster, décapoté.
############
Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et aux autres . Ce fut long mais comment résumer 16 jours de road trip en GT3 ? C'est une bonne voiture J'espère pouvoir organiser un jour un convoi du club avec pour but futile de monter tout en haut, en haut, de prendre une photo, boire une coupette et redescendre. Juste pour le fun...
Maintenant, mission : montage des 9200 km
@l'Indien: c'est la fin
Jour 12 – Mo I Rana
6h30 un putain de bordel d'engin de chantier me réveille
. Je descends furax à la réception. Je tombe sur la réceptionniste de la veille qui s'excuse (un peu à l'ouest la miss). Je transfère mes affaires dans une piaule en face. Ou comment passer une nuit entre deux piaules mais pas pour de bonnes raisons Partir le plus tard possible. Pas de pdj et check-out à 12h00. Il pleut encore. Pour changer, toujours les mêmes paysages : un beau ruban qui transforme la GT3 en GT, des arbres à perte de vue et ce ciel toujours gris.
En traversant une des multiples forêts, sur les deux côtés de la route, en bordure des arbres, des détecteurs de mouvement. Sûrement pour prévenir de la présence de gros gibier à l'aide de flashs.
Ca rassure, sachant qu'ici la plupart des blessés et des morts sur la route doivent être dus aux collisions. A vérifier.
Trondheim s'approche et je vais pouvoir me poser à l'hôtel à une heure décente. 20h00 j'arrive au Rica Hotel Bekkvellet. A la réception double uppercut. Cette fois ci c'est sévère. Elles sont deux. J'essaie de rester concentré interdisant à mes yeux de quitter la ligne de flottaison à savoir les yeux de la réceptionniste dans lesquels je me résigne à me noyer tout doucement avec un sourire béat que bien d'entre vous auraient partagé (ça devient répétif aussi
).Dépose des bagages et direction le restaurant se trouvant dans le lobby avec vue sur la Nidelva et les facades de l'autre côté, toujours aussi colorées.
Pour accompagner mon burger (à 185 NOk soit 22 EUR correct pour un hotel 4* en Norvège), je commande une binouze brune. Ca sera une Brooklyn. Très bonne ainsi que le diner. Très chère aussi. 100 NOK soit 12 EUR pour 33 cL
CR et photos.
Bonne nuit !
Jour 12 : 490 km
Total : 6507 km
6h45 de conduite
9h00 de voyage
75 km/h de moyenne
8,7L/100
Jour 13 – Trondheim
Pdj face à la Nidelva qui se verse dans le fjord de Trondheim. Le temps est à la pluie mais les facades des immeubles en face apportent un peu de couleur.
Checkout et reprise de la route sous la pluie. Plein avant de quitter la ville.
Toujours de la flotte...
Je quitte la ville pour traverser (encore) des forêts. Je suis sur la E39 direction le sud-ouest vers Alesund.
Je passe au sud de Kristiansund et son Atlantic Road. Déjà empruntée l'année dernière. Je continue sur la E39 et premier ferry. Petite traversée.
Je vais reprendre un des ferries de l'année dernière entre Molde et Vestnes jonction de la E39. Il est 16h20 lorsque le m'engage sur la file 1. Le prochain ferry est à 16h45.
Nickel ! Les motards sont fatigués et petit roupillon sur le dos de Meussieur.
Le ferry est à l'heure. 1h de traversée.
A l'intersection avec la 650, je prends à gauche pour piquer sur Geiranger et son magnifique fjord. Le plus beau de Norvège à mon goût.
Ca roule tranquillement et il fait super beau. L'humidité est restée plus au nord.
Je croise la 63 et encore un petit dernier ferry. 20 min de traversée. Les montagnes sont très escarpées. On débarque. Encore quelques minutes avant d'arriver à Geiranger.
Ca monte pour bien redescendre de l'autre côté. Tout en haut, la vue est à couper le souffle. Deux énormes bâteaux de croisière mouillent devant Geiranger dont un français (Croisières de France).
J'entame la descente derrière un utilitaire qui fera bien cramer ses plaquettes. Les derniers virages seront au pas pour lui...
J'arrive à l'hôtel Union qui domine Geiranger. Je gare la GT3 sur la pelouse.
2 Tesla sont en charge devant l'hôtel. Ca démarre à 60kEUR ici jusqu'à 72 kEUR pour la P85 (0 à 100 en 4.4 sec).
La 991 GT3 est à 240 kEUR ici... Il y a même un Boxster 981 211 cv prix d'appel 82 kEUR. Le GTS à 120 kEUR. Je viens de faire un petit tour sur le locator local et une 997 GT3 3.6 2007 PCCB 1650 km 155 kEUR
!!! Une 996 GT3 2000 70000 km 84 kEUR.Dîner ensuite descente vers l'eau (et remontée aussi
). Time to sleep.
Jour 13 : 317 km
Total : 6824 km
5h30 de conduite
7h00 de voyage
62 km/h de moyenne
9,8L/100
Jour 14 – Geiranger
La veille j'ai retravaillé mon road book. L'idée est de pouvoir prendre vendredi soir le dernier fast ferry reliant Kristiansand en Norvège à Hirtshals au Danemark. Je zappe donc Sogndal et le spot où j'ai passé deux jours l'an dernier. L'idée est de reprendre une partie de la route 63 qui part de Geiranger et de traverser le plateau à 1000 m avec l'un des plus grands glaciers d'Europe en fond.
Je quitte donc l'hôtel sous le soleil comme prévu par l'excellent site www.yr.no de l'institut météo norvégien : carte détaillée, zones de précipitations, etc. C'est très fiable et je l'ai vérifié sur le terrain. Donc soleil jusqu'à 12-13h et front pluvieux sur la zone à traverser.
Je m'arrête en haut de la 63 pour immortaliser encore une fois la vue sur les hauteurs de Geiranger. Ca monte tellement fort qu'on ne voit plus l'eau du fjord.
Après quelques km, je tourne à gauche et paie mon obole pour accéder à Dalniba à 1478m avec vue sur les montagnes voisines et leurs glaciers.
Je continue sur la 15 pour bifurquer à Lom et prendre la 55 touristique empruntée l'an dernier mais dans l'autre sens. Pause photo après une montée entre les montagnes et au rythme des cascades.
Je continue sur la 55 avant de faire demi-tour. tomtom m'indiquait une route à gauche et le PCM tout droit vers Sogndal.
Je prends donc cette route vers Ardal. Pas de regrets ! Ca monte, ça tourne et la route ne fait qu'uen voiture et demi de large . Il y a des espaces tous les 200 m pour se croiser. Il fait gris et je me régale !
Altitude max 1315m. Un péage tout en haut. Après une descente en lacets, la route rétrécit encore plus avec aucune visibilité. Je roule lentement car aucun moyen de se croiser dans les épingles.
Ca y est c'est le plat et je débarque dans un quartier résidentiel de Ardal. Je reprends la 53 pour longer sous la pluie le fjord. Je choppe la 5 et à un rond-point, à droite vers un tunnel.
Je vois le panneau et la longueur me fait halluciner 0_o
24.5km. Le tunnel de Laerdal. Je m'apprête à prendre le tunnel routier le plus long du monde. C'est parti. Limitation à 80. Deux radars. Ca sera au régulateur. Petite précision, en Norvège il est possible de dépasser dans quasi tous les tunnels. Ca tourne, ça monte, parfois pas d'éclairage.
Au bout de 5-8 km je vois une lumière bleue au fond. Après vérification ce soir, il s'agit de trois cavernes qui se veulent rassurantes et apaisantes. On peut s'y arrêter ainsi qu'à plusieurs endroits du tunnel.
20 min de traversée et de nouveau un tunnel. 11,428 km, en 13ème position mondiale. Le tunnel de Gudvanga. Demain il est prévu que je prenne le 15ème avec 11,150 m.
Après toutes ces minutes dans le noir, je continue sur la route reliant Oslo à Bergen et bifurque à gauche toujours sur la 13 pour prendre sous la pluie la 7. Magnifique route touristique qui m'emmènera jusqu'à Norheimsund où je passe la nuit. Sur le sec, il y a de quoi s'amuser sur la 7 avec l'eau du fjord sur la gauche.
20h00, je suis au Thon Hotel Sandven les pieds dans l'eau.
Salle de restaurant qui respire les années.
L'hôtel a été construit en 1857 avec un beau ponton et un coin lounge au bord de l'eau. Tip top ! Belle découverte au hasard de mes recherches tardives hier soir.
Ce soir du renne avec vue sur le fjord
Dernière nuit en Norvège. Demain soir fast ferry pour Hirtshals.
Ah oui, la GT3 a passé les 80000km. 28000km en 2 ans.
Jour 14 : 440 km
Total : 7264 km
7h40 de conduite
8h30 de voyage
60 km/h de moyenne
10,7L/100
Jour 15 – Norheimsund
Objectif de ce dernier jour en Nrovège, prendre le dernier fast ferry à 20h15 pour le Danemark à partir de Kristiansand. Je suis un peu triste de quitter cette région et de me dire que je suis à 48h de Paris
. Je quitte tranquillement l'hôtel et reprends la route touristique 7 par laquelle je suis arrivé la veille. Il fait plutôt beau. Premier et dernier ferry de fjord à Kvandal. Très courte traversée vers Utne juste en face.
Je suis alors une petite route qui longe le dernier bras de fjord de mon voyage. Je récupère la route 13 et ensuite la E134 vers le sud-est avant de prendre la 9 qui m'emmènera jusqu'à Kristiansand.
19h15. Arrivée au port. 1h à attendre. Je n'ai pas déjeuné et j'attaque des cookies Bonne Maman, dernier élément de mon pack de survie
.Embarquement à l'heure et c'est parti pour près de 130 km de mer à 63 km/h soit 2h15 de traversée
Dernière carte postale d'adieu à la Norvège
10 min avant l'arrivée :
22h30, on débarque et encore 270 km pour atteindre Kolding. Je me gare au Scandic Hotel Kolding. Il est 1h00. Je suis mort de fatigue. Dodo.
Jour 15 : 700 km
Total : 7964 km
8h45 de conduite
13h30 de voyage
80 km/h de moyenne
-L/100
Jour 16 – Kolding - Paris
Dans le gaz, je me traine de ma piaule à la salle du restaurant et après quelques tasses de café et quelques bricoles, je prends place dans la GT3. Un petit check sur Waze
Notez les signalements de contrôles sur la dernière partie du parcours Il flotte fort. C'est bouché. Ca roule au pas. A la première sortie je quitte l'autoroute pour contourner le bouchon. C'est blindé partout même dans les stations-service.
Sur le réseau secondaire c'est désert
Je continue de rouler, ça se dégage aussi bien dans le ciel que sur les voies.
Coûcher de soleil sur la Belgique. Il est 21h00 et j'ai encore de la route. Je suis bien naze et les derniers km sont lonnnnnnnnnngs
Jour 16 : 1244 km
Total : 9208 km
11h45 de conduite
13h30 de voyage
104 km/h de moyenne
10,2L/100
1h00 du matin. Je coupe le contact. Pas de souci mécanique. Pas de crevaison. Pas de mal au dos. Des images plein la tête et 9200 km derrière moi. Retour au point de départ. Putain que c'était bon ! Maintenant il faut que ça se décante. Il me faut me reposer. Lundi bureau. Mercredi après-midi je redescends vers Flayosc via Chichilianne où je passerai une nuit. Ensuite Col de la Bonette, Villars-sur-Var, Castellane, Chateaudouble et enfin Flayosc. Le tout en Boxster, décapoté.
############
Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout
et aux autres . Ce fut long mais comment résumer 16 jours de road trip en GT3 ? C'est une bonne voiture J'espère pouvoir organiser un jour un convoi du club avec pour but futile de monter tout en haut, en haut, de prendre une photo, boire une coupette et redescendre. Juste pour le fun...Maintenant, mission : montage des 9200 km
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