Plusieurs paramètres et symptomes peuvent aider à définir l'état d'usure d'un embrayage.
En tout premier lieu et ce sur les Porsche uniquement, la dureté de la commande. Un embrayage dur à manoeuvrer est à 90% synonyme de disque usé.
Ensuite, les phénomènes de broutement en forte décélération, disque/plateau et/ou gras sur le système.
Rarement sur 911 sauf 993 et Biturbo (993), le patinage en phase de puissance maxi soit au dessus de 5000 tr. Ressenti lors d'accélération poussée à partir du 3ème rapport (plus forte charge). Mécanisme fatigué et/ou disque usé ou glacé.
Un des moyens de tester cet état est de procéder ainsi: au passage d'un troisième rapport, au moment de la réaccélération et sans modifier la position de l'accélérateur, donner une très brève "pichenette" du bout du pied sur la pédale de débrayage, un système en bon état recollera aussitôt, un embrayage fatigué amorcera un micro-patinage.
Enfin, une difficulté à rentrer la première ou la seconde moteur en route peut être lié à un freinage insuffisant de l'arbre primaire, celui-ci étant toujours un peu entrainé par le couple moteur. Le mécanisme d'embrayage n'a alors pas rempli son rôle en n'ayant pas réussi à séparer les deux éléments soit à cause d'un disque qui colle, soit d'un arbre primaire et de canelures encrassées, oxydées ou grippées, soit encore d'un roulement pilote (celui du volant moteur qui guide le bour de l'arbre primaire) grippé.
Le coup de la pichenette est à utiliser avec extrême précaution afin de ne pas créer un problème qui n'existe pas.
Le coup de l'embrayage troisième enclenchée, avec des gaz et debout sur les freins vaut pour une petite voiture ou un embrayage complètement cuit mais alors, sur une Porsche, d'autres symptomes ont du alerter préalablement. Et cette action maltraite les pièces en frottement...
PC
[Edite le 20-11-2005 par fildemass]