La suite car le post est trop long pour le système
Le temps change très vite et la lumière modifie les perspectives. Un régal !
Comme quasiment tous les jours, départ matinal
Je décide de reprendre la route 5 (celle qui m’avait mené au Glacier le vendredi soir).
Je m’arrête en chemin pour prendre quelques photos juste avant le tunnel menant à Fjaerland.
Plus loin, je fais un petit stop au Glacier. Trop de monde, je reste au niveau du premier parking.
Après un petit répit, compliqué de passer entre les gouttes au lac Jølstravatnet.
Je quitte la route 5 (E39) pour prendre la 60 qui remonte vers le nord, vers Stryn.
Belle vue sur Innvikfjorden, un des fjords composant le fjord principal Nordfjord.
Il est 16h00, plein et station de lavage. Je décide de laver le Boxster.
Arrivée à Stryn 9 ans après la dernière visite. Rien n’a bougé. Café en terrasse et ensuite route 15 qui longe le lac de Stryn.
Après avoir quitté le lac, je décide d’aller jeter un coup à un endroit curieux, aux couleurs étranges et qui est la station de ski d’été de Stryn (fermée d’ailleurs depuis le 7 juillet).
Magique…
Après m’être engagé sur cette toute petite route, certes un peu défoncée mais pas assez pour me faire faire demi-tour, je croise un Q7 qui roulait au pas, des néerlandais en 208, déchiffrant une carte le visage un peu anxieux.
Je continue même si tomtom me dit de faire demi-tour.
En avançant, je comprends pourquoi le Q7 roulait au pas

Ca glisse de partout, des nids de poule, des flaques à la profondeur inconnue. La Go Pro tourne.
Frontière entre deux régions.
Je décide donc de faire un demi-tour mémorable avec derrière moi les rochers et devant le lac. Au milieu une chaussée glissante

. Je serre les fesses et me dit mais quel couillon pour te foutre là dedans

. Je repars dans l’autre sens. Conclusion : je commence à bien connaître les mensurations du Boxster
Je dépasse la station de ski (qu’il vous faudra deviner dans le brouillard).
Bon allez ! Des photos de 2004 :
Il est temps de reprendre la descente toute en lacets mais au revêtement qui secoue un peu.
Vue sur le lac de Stryn
Me voici de nouveau sur la route 15 et à la sortie du tunnel, des rouleaux pour éviter de croiser des bêtes à l’intérieur:D
A la sortie d’un long tunnel j’arrive à un croisement.
La route 15 qui continue vers l’est pour ensuite plonger plein sud vers Oslo soit…

la 63, de surcroit siglée touristique, qui remonte encore plus vers le nord et me mènera entre autres vers le Fjord de Geiranger. Cogitage. Clignotant à gauche et j’emprunte la 63 :). Quelques km plus loin, le paysage se voit parsemé de petits lacs et le spectacle est beautiful ! (je sais je me répète et j’assume

)
Je découvre à ma droite un point de vue signalé. Il faut emprunter une route à péage. Paiement par carte à un automate, la barrière se lève et c’est une superbe montée au revêtement fraichement réalisé.
Altitude 1476 m. 3.5° (et toujours en bermuda

). Il caille, il y a pas mal de vent, il pleut mais le panorama même par mauvais temps vaut le détour.
Je savoure le spectacle de la route qui m’attend en contre-bas et qui s’écoule vers Geiranger.
Je redescends et continue ma route vers Geiranger.
Après avoir continué plein nord sur la 63, je traverse Geiranger et longe le fjord avant de prendre plusieurs tunnels qui me mènent à Linge. Premier et dernier bac de la journée.
J’ai décidé de dormir à Valldal au Fjellro Turisthotel. Un coup de fil. Une chambre de dispo mais familiale pour 4 personnes. Il va falloir écumer la campagne norvégienne

.
A peine arrivé sur place, on m’annonce double booking mais… on m’a réservé une chambre dans une maison d’hôtes à 3 km de là (moitié moins chère et very niiiiice !). Va pour Jordboerstova Café. Avant moules frites et eau plate. Prix délirant mais je commence à m’habituer. Normalement dernière soirée en Norvège.
Je quitte l’hôtel laissant quelques anglais siroter leurs pintes…
Je sors du village et à 2 km de là face à un champs de fraises (l’eau plate aiguise la vue

), j’arrive au Jordboerstova Café. Une dame d’un certain âge, m’attends sur le pas de la porte. Elle s’assure que j’ai dîné et me montre ma chambre dans la maison attenante faisant office de maison d’hôtes. Sur les trois chambres, deux sont occupées. Elle me fait un tour du RDC, salon, SDB, cuisine et m’informe que les autres clients prendront leur pdj à 7h30. Tant mieux. Suis pas très sociable au réveil

.
Il est 23h, je m’écroule.
Trajet du jour
Dagen 9 - Mercredi 21 août . Le temps ne s’est pas amélioré

.
J’attaque le pdj préparé par la mamie avec des fløtevafler préparées minute. La confiture maison aux fraises maison. Deux trois jours max de conservation.
Quelques photos de la maison d’hôtes et du Café.
11h15 il est temps de repartir.
Petite pause photos à quelques minutes du Café.
Après 15 min de route, je longe le parc Reinheimen de 2000 ha. Un des parcs les mieux préservés de Norvège. Pour les adeptes de rando, le coin est prometteur.
Un peu plus loin.
J’arrive à la fin de la route 63 et le début de la descente vers le sud commence ici.
Sur la E136 en direction de Lillehammer, Oslo.
Je quitte petit à petit le relief un peu torturé des fjords et les rondeurs apparaissent non loin de Dombås.
Je dépasse avec plaisir les 20°C
Cette partie fut la plus chiante de tout le trajet du retour. La E36 était très chargée et avant Lillehammer, des travaux ralentissaient encore plus le rythme plus que sénatorial

.
19h00, pause casse-dale. Un dernier burger local. On peut aussi faire le pleind e liquide lave-glace à la pompe.
Traversée de Lillehammer. Un orage vient de traverser la ville et la lumière est très belle.
Après avoir contourné Olso, je continue ma route vers Göteborg.
Pas d’hôtel en centre-ville mais au plus près de l’autoroute pour pouvoir repartir rapidement le lendemain matin.
Il est 23h30. Il me reste 30 min pour Göteborg. Dernier plein de la journée.
Après avoir tenté un premier hôtel complet, on m’en indique un à 2 minutes. Nickel.
770 km, près de 13h de voyage plein sud. Une fois de plus, je ne fais pas long feu…
Tag 10 - Jeudi 22 août. Göteborg-Brême. L’été est bien là par ici. Ciel bleu, plus de 20°, je vais pouvoir rouler décapoté jusqu’en Allemagne

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Je traverse rapidement Göteborg et avant de prendre le pont à Malmö, je cherche un Burger King mais ce sera chez le concurrent

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Ma moyenne a quasiment doublé : 108 km/h ! La route est plus chiante aussi

.
Chose curieuse en Suède, les travaux mobiles : deux camions espacés d’une quinzaine de mètres font office de chicane mobile. On ralentit de 110 à 50 et on passe entre les camions. Sécurité un peu limite à mon goût. Je n’ai pas eu le temps de prendre de photo, ça me surprenait à chaque fois

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Comme à l’aller, la circulation est chargée autour de Copenhague.
Sur le pont entre Malmö et Copenhague.
Fin de l’autoroute et ferry vers Puttgarden.
Après un bout de nationale, l’autobahn me tend ses bras et je peux hausser un peu le rythme.
21h, je fais halte à Brême dans un charmant hôtel 4* dans un quartier résidentiel hyper calme à quelques min de l’autoroute. Dîner en terrasse et Weissbier

.
Jour 10 - Vendredi 23 août. Brême-Paris.
Ce soir Paris. Ca sent définitivement la fin des vacances

. Je quitte tranquillement Brême et arrivé en Belgique, je fais un petit détour par la Brasserie des Fagnes chez fredbelgique pour le plein de Griottes

. Il me reste encore un peu de place dans le coffre avant pour les (quelques) bouteilles. Tout rentre ! Il ne me reste plus qu’à abattre les derniers km me séparant de Paname.
22h20, le Boxster est garé. Je ne prends qu’un sac, laisse le reste en vrac. Je suis un peu rincé mais j’ai 15 min avant de sauter dans un taxi et rejoindre des amis en bord de Seine. La Scandinavie m’a donné soif, très soif

. Je suis content de ne plus rouler. Je suis triste de ne plus être ébahi par les paysages tous les jours.
Mon Summer Road Trip suit la lignée des précédents, qu’ils aient été estivaux ou hivernaux, en solo ou en groupe. Nos Porsche sont faites pour rouler, rouler et encore rouler. J’ai roulé. 9500 km en trois semaines. 11500 depuis l’achat du Boxster le 1er juillet. En cumulé avec la GT3, près de 25000 km en un an. Achat mille fois satisfaisant, une philosophie bien sûr différente de la GT3 mais un beau jouet pour gambader dans un grand confort et avec un petit son sympathique ! Il ne me reste plus qu’à attendre le prochain Road Trip

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Pour ceux qui sont encore là

, le montage vidéo. A regarder et à écouter jusqu’au bout
Version SP
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Version LP
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Merci à ceux qui auront lu ce CR. Certes, il est long, très très long mais le rapport mots/km est très bas (enfin par rapport à ceux que j’ai lus sur le forum

). J’espère que ça a donné à certains l’envie de faire un tour vers le Nord avec leur Porsche. A faire au moins une fois. Pour ma part, j’y retournerai, c’est sûr ! Au moins pour atteindre le Cercle Articque !
Dimanche dernier Oggy et moi-même avons remplacé ce fameux séparateur air huile que je soupçonnais d’être à l’origine du couinement/sifflement à chaud, de l’impossibilité d’ouvrir le bouchon d’huile moteur tournant, des trous à l’accélération et des codes erreurs 2187 et 2189 :). Quelques semaines auparavant nous avions regardé les conduites partant du séparateur et elles étaient bien huileuses

.
Voici l’état de la membrane après avoir découpé le séparateur :
Un grand merci Oggy pour le coup de main. Remplacement en 55 min en tenue de combat, un peu plus de temps pour vérifier le débimètre

. Un tutorial va bientôt suivre

, je me repose après ce CR
[Édite le 29-10-2013 par McBel]