https://club911.net/viewtopic.php?t=168498
rpaddicted a écrit : Sujet intéressant !
Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.
Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.
A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin![]()
![]()
Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.
Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.
Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas).
Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.
De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.
Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).
Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher
PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths...![]()
rpaddicted a écrit : Sujet intéressant !
Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.
Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.
A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin![]()
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Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.
Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.
Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas).
Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.
De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.
Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).
Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher
PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths...![]()
piedtendre a écrit :Très intéressant.rpaddicted a écrit : Sujet intéressant !
Blablabla...![]()
J'ai une première remarque : j'ai attaqué les équations en 6 ème, la raison doit tenir dans le fait que j'ai passé mon bac en 1994.
Et une question : quelle durée hebdo de soutient comme tu le fais recommanderais tu pour des collégiens en maths et sciences
CHRIS6913 a écrit :Merci pour ces explicationsrpaddicted a écrit : Sujet intéressant !
Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.
Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.
A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin![]()
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Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.
Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.
Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas).
Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.
De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.
Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).
Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher
PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths...![]()
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rpaddicted a écrit : Sujet intéressant !
Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.
Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.
A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin![]()
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Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.
Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.
Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas).
Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.
De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.
Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).
Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher
PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths...![]()
Toffer a écrit : De tous les gens qui "sauvent" leur progeniture du privé, combien ont demandé l avis de leurs chiards?
kal24E a écrit :J'essaye vraiment très fort de demander l'avis de mes enfants chaque fois que c'est possible. Cependant, j'estime que je ne peux pas leur demander de décider concernant qqch qu'ils ne connaissent pas, donc non, je ne leur demande pas leur avis avant de les changer d'école.Toffer a écrit : De tous les gens qui "sauvent" leur progeniture du privé, combien ont demandé l avis de leurs chiards?
piedtendre a écrit : Très intéressant.
J'ai une première remarque : j'ai attaqué les équations en 6 ème, la raison doit tenir dans le fait que j'ai passé mon bac en 1994.
Et une question : quelle durée hebdo de soutient comme tu le fais recommanderais tu pour des collégiens en maths et sciences?
rickman a écrit : en math, je déplore, le caractère "recette" de l'apprentissage actuel...
Exemple :
mon fils en classe de quatrième à qui je demandais pourquoi le produit de deux entiers relatifs négatifs donne un résultat positif ?, m'explique que c'est la règle !
Je lui ai dit, qu'il ne faisait pas du droit mais des mathématiques.
Il n'avait jamais vu de démonstration du résultat.
J'ai vu son prof en fin d'année, je lui ai fait remarquer... je l'ai sentie très embarrassée...
bref, je l'ai faite devant lui en rentrant.
Bilan, il trouve cela plus ludique et j'essaie de lui faire comprendre que c'est un jeu et pas rébarbatif !
Toffer a écrit : Reste a savoir si on prefere resoudre des integrales de 3 km de long (dont le resultat est la plupart du temps 0 ou pi/2) ou etre productif
la premiere solution ne m aide qu a oublier mes petites douleurs quand je cours trop longtemps
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rpaddicted a écrit :Tu as des souvenirs douloureux des intégrales ? tu veux en parler ?Toffer a écrit : Reste a savoir si on prefere resoudre des integrales de 3 km de long (dont le resultat est la plupart du temps 0 ou pi/2) ou etre productif
la premiere solution ne m aide qu a oublier mes petites douleurs quand je cours trop longtemps
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L'élitisme a du bon : on a encore quelques excellentes formations, en science mais pas que, et en effet tout le monde ne peut pas y accéder.
Mais je suis d'accord avec toi sur le manque de valorisation des métiers plus manuels, regardés de haut par la plupart des parents. J'ai eu des gamins qui galéraient en bac général, qui n'étaient pas fait pour ça, et qui auraient pu s'épanouir dans d'autres filières. Mais pour beaucoup de parents, si t'as pas un bac S, t'as raté ta vie...
P.P. a écrit : Du coup, la question est :
Comment connaitre les performances d'un lycée ?
Je viens de regarder dans mon secteur, en S, le prive sort un resultat moins bon que le public, mais un meilleur au general, sur tous les bac confondus.![]()
rpaddicted a écrit : Si tu prends le programme de terminale C de ces années là, tu as une bonne partie du programme de maths sup d'aujourd'hui
rpaddicted a écrit : En 94 tu n'étais en effet pas loin du plus haut niveau du bac, qui se situe dans les années 80. Si tu prends le programme de terminale C de ces années là, tu as une bonne partie du programme de maths sup d'aujourd'hui
kymenoulos a écrit :Il y a quand même une différence :CHRIS6913 a écrit : C'est sur que si tu veux faire du Droit, de la médecine etc... c'est compliqué ailleurs que dans une université publique![]()
Médecine c'est une faculté (en gros tu fais ce qui était prévu dès ton PCEM1), et surtout il y a un concours. Ce qui fait que si tu arrives à passer en deuxième année au pire du pire tu finis généraliste...
rpaddicted a écrit : Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique
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rpaddicted a écrit : En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.
rpaddicted a écrit :
Mais je suis d'accord avec toi sur le manque de valorisation des métiers plus manuels, regardés de haut par la plupart des parents. J'ai eu des gamins qui galéraient en bac général, qui n'étaient pas fait pour ça, et qui auraient pu s'épanouir dans d'autres filières. Mais pour beaucoup de parents, si t'as pas un bac S, t'as raté ta vie...