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Message original : brioche33
Renseignement prit c'est bien Abramovich qui a acheté cette villa pour un montant de 320 millions d'euros...a une veuve éplorée...
NICE (AFP) - Le milliardaire russe Mikhail Prokhorov sera bientôt le nouveau propriétaire de la villa Leopolda de Villefranche-sur-mer (Alpes-Maritimes), achetée à la veuve de l'homme d'affaire Edmond Safra au prix record d'un demi-milliard d'euros, affirme le quotidien Nice-Matin dans son édition de samedi.
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Aucune source proche de la transaction n'a pu être jointe pour confirmer l'information.
Le journal avance que le prix de vente exact de la villa s'élève à 496 millions d'euros, une somme qui pulvérise tous les records en matière d'immobilier privé.
Agé de 43 ans, Mikhail Prokhorov est à la tête d'une fortune de 19,5 milliards de dollars, selon le dernier classement du magazine Forbes qui le présente comme la 6e fortune de Russie et la 24e mondiale.
Longtemps PDG du géant minier Norisk Nickel, M. Prokhorov avait quitté la direction du groupe après avoir été interpellé en même temps que 25 autres personnes à son hôtel de Courchevel dans la cadre d'une enquête sur un présumé réseau de prostitution en janvier 2007. Il avait été entendu comme témoin assisté. Il dirige désormais Onexim, un fonds d'investissement spécialisé dans les nouvelles technologies.
Le Russe Prokhorov, qui ne veut plus acheter la propriété de 370 millions d'euros, s'oppose à Lily Safra.
Deux très grandes fortunes de la planète s'opposeront mercredi matin par avocats interposés pour une bagatelle de 39 millions d'euros. Le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov a assigné devant le tribunal de grande instance de Nice Lily Watkins, veuve du célèbre banquier Edmond Safra, exigeant que soit cassée la promesse de vente par laquelle il s'engageait à acquérir pour 370 millions d'euros la superbe villa Leopolda, à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), ses 2 700 mètres carrés, ses 11 chambres et ses allées de cyprès donnant sur la mer.
Alors que l'audience de mercredi doit voir s'opposer les voix, côté Lily Safra, de Me Georges Kiejman et Me Jean-Michel Darrois et, côté Mikhaïl Prokhorov, de Me Jean-Pierre Gastaud et Me Denis Chemla, l'idylle immobilière s'est jouée selon l'adage du poète Edouard Pailleron : «Des grands mots avant, des petits mots pendant et des gros mots après.»
Dans les échanges de courriers, que Le Figaro a pu consulter, on lit qu'en janvier 2008, après avoir essuyé au moins deux refus, le milliardaire écrit ainsi que «suite à notre conversation téléphonique par laquelle vous nous avez informés que la Leopolda n'était pas à vendre, nous vous confirmons par la présente, à nouveau, comme en novembre 2006, que nous sommes définitivement et fermement intéressés (…) Sous réserve d'une visite très prochaine, nous sommes prêts à offrir 390 millions d'euros». Est même jointe l'attestation de la Hyposwiss Private Bank de Genève assurant que l'argent est immédiatement disponible…
Une promesse à oublier
Lily Safra, qui ne se rendait plus que rarement à la Leopolda, achetée par son mari en 1999, se décide finalement à vendre lors de l'été 2008. Une promesse de vente de 370 millions pour les murs, une autre de 19,5 millions pour les seuls meubles est conclue. La signature définitive devait intervenir le 20 janvier 2009. Mais, le jour dit, Mme Safra ne peut que constater l'absence de Prokhorov et «souhaite reprendre purement et simplement sa liberté», écrit son notaire. Prétexte ou non, la société de Mikhaïl Prokhorov s'est en effet froissée entre-temps du fait que Lily Safra demande à réduire des trois quarts la partie des meubles vendus et que les chiffres, dans la déclaration faite aux services de l'État en vue d'une éventuelle préemption, soient faussés. Ses avocats estiment de surcroît qu'on l'a privé de son droit de rétractation en le considérant comme un professionnel alors qu'il n'est qu'un acheteur - presque - comme tout le monde.
Entre le milliardaire russe qui n'aurait vu sa fortune que très partiellement atteinte par la crise financière et la veuve de l'illustre banquier qui ne semble pas près de retrouver un si généreux acheteur, le tribunal de grande instance de Nice devra trancher. Les deux parties semblent s'accorder sur le fait que la promesse de vente est à oublier. Mais quid des 39 millions d'euros versés par Prokhorov en garantie ? Le milliardaire russe entend les récupérer. Lily Safra estime qu'ils lui sont dus. Des frais annexes sont aussi dans la balance. Lily Safra réclame 150 000 euros pour les seuls frais de déménagement des meubles. À la Leopolda, pendant ce temps-là, les 27 vigiles, jardiniers, maîtres d'hôtel et femmes de chambre qui avaient été licenciés en vue de la vente auraient été réembauchés, assure-t-on à la mairie de Villefranche. «Madame Safra n'est pas du genre à laisser les choses aller à vau-l'eau», souligne le premier adjoint du maire. Lui, avoue regretter que la vente ne se fasse pas. Pour la commune, les seuls droits de mutation auraient représenté la dérisoire somme de 3 millions d'euros.