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Titre du sujet - Sortir ses enfants du système de l'éducation nationale ?

https://club911.net/viewtopic.php?t=168498

Page 4 sur 14
- par patrick123
Posté : 19 déc. 2016, 12:12
Quand je pense que si ça se trouve j'étais intelligent et que personne ne s'en est aperçu !
:o :o :o
- par MichSOmuch
Posté : 19 déc. 2016, 12:13
P.P. a écrit :
Le lien me parait assez évident non? Tout le monde n'a pas les capacités de faire Polytechnique...
Pour en avoir cotoyé quelques uns, je sais pas si on peut les lier avec intelligence. :D

Supériorité dans certaines matieres, sans conteste.

En math par exemple, mais ils excellaient aussi en suffisance, et en ego aussi.:D

Tout ça pour en plus rouler en Lambo ou en BM... :thumbdown:

:D :D :D
- par P.P.
Posté : 19 déc. 2016, 12:22
MichSOmuch a écrit :
P.P. a écrit :
Le lien me parait assez évident non? Tout le monde n'a pas les capacités de faire Polytechnique...
Pour en avoir cotoyé quelques uns, je sais pas si on peut les lier avec intelligence. :D

Supériorité dans certaines matieres, sans conteste.

En math par exemple, mais ils excellaient aussi en suffisance, et en ego aussi.:D

Tout ça pour en plus rouler en Lambo ou en BM... :thumbdown:

:D :D :D
Apres, c'est comme tout, y'a toujours une brebis galeuse dans le groupe.:D
Sortir ses enfants du système de l'éducation nationale ? - par ea32
Posté : 19 déc. 2016, 12:25
- par vgt
Posté : 19 déc. 2016, 12:28
ea32 a écrit :
À propos d'intelligenceS:

https://canope.ac-amiens.fr/cddpoise/bl ... e/?p=15050
ça j'aime bien :).

Et je trouve que la théorie Gardner était pas mal reprise dans "Malcolm" avec les différences entre les 5 frères.
- par gentleman69
Posté : 19 déc. 2016, 12:49
pa3trick123 a écrit :
Quand je pense que si ça se trouve j'étais intelligent et que personne ne s'en est aperçu !
:o :o :o
Pourquoi parles tu au passé.
:D :D:
- par gentleman69
Posté : 19 déc. 2016, 12:51
P.P. a écrit :
Le lien me parait assez évident non? Tout le monde n'a pas les capacités de faire Polytechnique...
Pour en avoir cotoyé quelques uns, je sais pas si on peut les lier avec intelligence. :D

Supériorité dans certaines matieres, sans conteste.

En math par exemple, mais ils excellaient aussi en suffisance, et en ego aussi.:D
Cepafô :D
Mais j'en connais aussi qui sont réellement brillants et sympas...:thumbup:
- par kymenoulos
Posté : 19 déc. 2016, 13:32
CHRIS6913 a écrit :
C'est sur que si tu veux faire du Droit, de la médecine etc... c'est compliqué ailleurs que dans une université publique :D
Il y a quand même une différence :
Médecine c'est une faculté (en gros tu fais ce qui était prévu dès ton PCEM1), et surtout il y a un concours. Ce qui fait que si tu arrives à passer en deuxième année au pire du pire tu finis généraliste...
- par piedtendre
Posté : 19 déc. 2016, 13:37
gentleman69 a écrit :
P.P. a écrit :
Le lien me parait assez évident non? Tout le monde n'a pas les capacités de faire Polytechnique...
Pour en avoir cotoyé quelques uns, je sais pas si on peut les lier avec intelligence. :D

Supériorité dans certaines matieres, sans conteste.

En math par exemple, mais ils excellaient aussi en suffisance, et en ego aussi.:D
Cepafô :D
Mais jen connais aussi qui sont réellement brillants et sympas...:thumbup:
Oui, j'ai eu un président sorti de polytechnique, un missile sur tous les sujets jusqu'en management.
J'ai eu aussi un n+1 centralien. ... il ne pigeait rien et ne décidait jamais :( je ne veux pas que mes gamins terminent comme ça
- par kymenoulos
Posté : 19 déc. 2016, 13:43
Boub42 a écrit :
Esteban a écrit :

Ne pas accabler son enfant s'il est nul, parfois l'intelligence peut sauter une génération.:D
Il faudra m'expliquer le rapport entre "intelligence" et "réussite scolaire"...
une certaine forme d'adaptation à la vie en "milieu scolaire" même si c'est très réducteur en effet.
- par lordchaos
Posté : 19 déc. 2016, 14:46
Pour réussir dans le système scolaire vaut mieux être un perroquet qu' "intelligent".

Bref,

J'ai mis ma fille dans un collège privé suite aux conseils d'une prof (une connaissance cadre privé) du lycée public de secteur.

J'ai un pote de 30 ans qui est prof agrégé dans un lycée public, il revient de 6/7 ans d'expatriation, il désespère ( entre autres) du niveau des élèves.

Il me dit que 4 ou 5 élèves sont sauvables, le reste est foutu.

l'EN cherche à créer des moutons pas des gens intelligents, sinon ça se saurait depuis le temps.

Eduquer n'est pas instruire ;)
- par P.P.
Posté : 19 déc. 2016, 14:51
A noter, que j'ai fait toute ma scolarité en privé, et que la chute a été violente au retour à la réalité en entrant en fac.:D


Donc, comme dit dans mon autre post, le plus important, c'est le choix de l'etablissement.

Et un suivi des parents important, pour vérifier que le minot comprend, tout en lui laissant la liberté de s'organiser pour pas subir cette chute apres le bac, ou il est laché seul apres avoir été materné jusque là.
- par kal24E
Posté : 19 déc. 2016, 16:11
gentleman69 a écrit :
pa3trick123 a écrit :
Quand je pense que si ça se trouve j'étais intelligent et que personne ne s'en est aperçu !
:o :o :o
Pourquoi parles tu au passé.
:D :D:
Parce qu'il est plutôt désordre, et qu'il l'a perdue, son intelligence :D :D :D :D, alors y sait plus trop s'il en avait. Par contre, il se souvient de son mange-disques :D :D :D
- par patrick123
Posté : 19 déc. 2016, 16:17
Ah oui mon mange disques orange
:o :o :o
- par flatazor
Posté : 19 déc. 2016, 17:03
Francki a écrit :
Ah les notes, l'intelligence, le socle de connaissances..., la réussite scolaire dans le système de l'éducation nationale, une source intarissable de débats... Il y a d'autres choix. Mon fils suit un enseignement selon une pédagogie alternative (Steiner-Waldorf, très peu d'école en France, bien plus développée en Allemagne - d'ailleurs Ferdinand Porsche y a fait sa scolarité à Stuttgart). La pédagogie est décorrélée de celle de l'éducation nationale. La pratique des arts est assez soutenu, stages dans divers milieux professionnels pour susciter un engagement individuel vers un métier. L'école est hors contrat pour rester libre de ses choix pédagogiques (l'Etat ne participe pas pour un euro, le coût est donc totalement supporté par les parents). Elle ne peut donc pas délivrer le bac. Mais les enfants réintègrent la terminale ou filière pro pour passer le bac avec un taux de réussite très élevé. Il faut prendre en compte la difficulté de passer d'un système à l'autre une fois engagé. Il n'y a pas de notes mais un bulletin de fin d'année d'une très grande qualité. Les adultes ayant suivi cet enseignement exercent des métiers variés ;)

Il y a crochet ou tricot comme matière ?

;)
- par Pierrers
Posté : 19 déc. 2016, 17:37
patrick123 a écrit :
Quand je pense que si ça se trouve j'étais intelligent et que personne ne s'en est aperçu !
:o :o :o
Je te rassure, tu peux dormir tranquille ! :D
- par rpaddicted
Posté : 19 déc. 2016, 18:29
Sujet intéressant !

Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains :D) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.

Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.

A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin :o :D
Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie :mad:
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.

Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.


Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas :D).

Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.

De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite :mad:). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol :D), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique :cool:
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.


Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).

Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher :D

PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale :o
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths... :(
- par Toffer
Posté : 19 déc. 2016, 18:32
flatazor a écrit :
Francki a écrit :
Ah les notes, l'intelligence, le socle de connaissances..., la réussite scolaire dans le système de l'éducation nationale, une source intarissable de débats... Il y a d'autres choix. Mon fils suit un enseignement selon une pédagogie alternative (Steiner-Waldorf, très peu d'école en France, bien plus développée en Allemagne - d'ailleurs Ferdinand Porsche y a fait sa scolarité à Stuttgart). La pédagogie est décorrélée de celle de l'éducation nationale. La pratique des arts est assez soutenu, stages dans divers milieux professionnels pour susciter un engagement individuel vers un métier. L'école est hors contrat pour rester libre de ses choix pédagogiques (l'Etat ne participe pas pour un euro, le coût est donc totalement supporté par les parents). Elle ne peut donc pas délivrer le bac. Mais les enfants réintègrent la terminale ou filière pro pour passer le bac avec un taux de réussite très élevé. Il faut prendre en compte la difficulté de passer d'un système à l'autre une fois engagé. Il n'y a pas de notes mais un bulletin de fin d'année d'une très grande qualité. Les adultes ayant suivi cet enseignement exercent des métiers variés ;)

Il y a crochet ou tricot comme matière ?

;)
On a reflechi a y mettre le ptit a la creche. Comme a visité a l heure de la recré on s est rendu compte que les mioches jouent à la guerre avec des pelles, du coup on a hesité :D :D :D :D

De tous les gens qui "sauvent" leur progeniture du privé, combien ont demandé l avis de leurs chiards?
- par P.P.
Posté : 19 déc. 2016, 19:05
rpaddicted a écrit :
Sujet intéressant !

Je suis assez bien placé pour en parler, cumulant deux qualités (ou tares selon certains :D) : je suis prof particulier de maths et de physique, très majoritairement au niveau collège/lycée, et j'ai fait Polytechnique.

Je n'ai que des élèves issus de milieux très privilégiés, et environ 50/50 de public/privé.

A propos du public, et je parle ici du public haut de gamme parisien, on a de tout : d'excellents profs comme des absentéistes scandaleux. Je le vois à la qualité des cours que mes élèves me montrent, certains très bien faits (clairs, concis, rigoureux, avec des exemples judicieux), d'autres se contentent de faire recopier le bouquin, voire pire ils font des photocopies du bouquin :o :D
Idem concernant la notation : certains prennent le temps de détailler le barème, ce qui ne va pas, et font des corrections complètes. D'autres doivent à mon avis passer une minute chrono par copie :mad:
Bref, le public c'est un peu la loterie même au sein du même lycée. Ca dépend des profs qu'on a.

Concernant le privé, c'est plus constant et en général très bien. On y trouve aussi des glandus qui ne devraient pas être prof mais c'est plus rare. Il y a clairement une sélection des profs et le résultat est sans appel.


Parlons maintenant du niveau !
Dans le public, on enseigne le programme officiel, ni plus ni moins (enfin... parfois moins car ils ne finissent pas toujours les programmes). On note en général assez cool, l'objectif est d'avoir grosso modo 12 de moyenne par classe donc on s'adapte. (Je ne parle pas d'H4 et de LLG qui sont complètement hors système)
Dans le privé, on enseigne le programme officiel, et souvent un peu plus. cela peut aller de quelques remarques intéressantes (les meilleurs les retiendront et cela leur donne un avantage pour la suite, les moins bons non mais cela ne les désavantagera pas) à des chapitres entiers hors programme. Souvent les chapitres hors programme enseignés sont ceux qui ont été zappés à la dernière réforme, voire à l'avant dernière. Ils ne font pas non plus le programme du bac C de 1985, je vous rassure ! (ou pas :D).

Ce que j'aime dans le privé, c'est principalement deux points qu'on ne retrouve quasiment pas dans le public. En premier le suivi personnalisé de l'élève (nombreuses réunions possibles avec les parents, on peut discuter avec le prof à la fin de la classe, le prof essaye de tirer tout le monde vers le haut plutôt que de niveler par le bas etc.), en second le niveau général de l'enseignement, un cran au dessus de celui du privé. Tout le monde n'est pas fait pour le privé et il vaut mieux une scolarité moyenne/bonne dans le public qu'une scolarité mauvaise dans le privé : ce n'est jamais facile d'être constamment à la traine de la classe. En revanche, pour les meilleurs élèves, le privé est clairement indiqué : ils seront poussés, stimulés, et auront de l'avance pour aborder des études supérieures difficiles. J'ai régulièrement des élèves brillants dans le public : ils ont 18 de moyenne sans trop travailler et ils s'ennuient. C'est dommage.

De façon plus générale, le niveau en sciences régresse à chaque réforme (tous les 5/6 ans, gauche comme droite :mad:). Oui, on apprend aujourd'hui les équations (enfin la base de la base) en 4ème alors qu'avant c'était en 5ème. Des exemples j'en ai des dizaines. A peu près le tiers de ce que j'ai moi même vu en terminale (en 2002) a été supprimé depuis et n'est plus enseigné qu'en 1ère année de supérieur.
Pourquoi ? Parce qu'il faut plus de 90% de réussite au bac (91.4% au bac général l'année dernière). Il y a une explosion de mentions B et TB sur les dernières années. Ce n'est pas parce que les élèves deviennent meilleurs (lol :D), mais parce que le niveau exigé baisse. C'est... mathématique :cool:
En revanche le niveau en prépa et aux concours ne baisse pas autant (il baisse un peu quand même), donc les élèves du privé débutent la prépa avec un avantage qui est de plus en plus grand sur les élèves du public, même brillants.


Sortir complètement son enfant du système, c'est un gros risque. Il y a plein d'enseignants excellents, que ce soit dans le public ou dans le privé, et qui sont passionnés par ce qu'ils font (j'ai un ami prof de SVT dans le public et qui est ultra consciencieux dans son boulot).

Si vous avez des questions, vous pouvez vous lâcher :D

PS : même mes meilleurs élèves rendent des copies de maths et de physique parsemées de fautes d'orthographe. Je m'arrache régulièrement les cheveux devant des fautes qu'on devrait avoir honte de faire en CM2 et qu'ils font en terminale :o
Je me demande si l'enseignement du français n'est pas encore plus sinistré que celui des maths... :(
C'est tres interessant, merci.
Je vais reflechir a ca.
- par flatazor
Posté : 19 déc. 2016, 19:08
Cela aussi devrait t'inspirer :D



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