Communiqué du SNAT 25/11/2013
Comme beaucoup le savent déjà, une délégation du SNAT, composée de Tin-tin président, Grenouille secrétaire, les représentants des sociétés ITC et Lucky 7 membres du SNAT, assistée de notre avocat Maître Mercier, et sur consultation des Dr Kluger et "Fredoc", prépare notre audition du mercredi 27 novembre à l'Assemblée.
Bien entendu, nous ne misons pas tout sur cette audition dont nous ignorons l'issue.
La pétition de Jim Appay soutenue par le SNAT, a fédéré plus de 100000 personnes à ce jour. Cet élan solidaire est très positif, et cette pétition pourra notamment appuyer la démarche du sénateur également sollicité par Stéphane Chaudesaigues.
Le SNAT, par l'intermédiaire de plusieurs de ses membres actifs disséminés sur toute la France, peut d'ores-et-déjà compter sur le soutien de deux sénateurs supplémentaires, ceux-ci faisant justement partie du groupe sénatorial qui vote toutes les questions de santé publique.
Des requêtes sont également en train d'aboutir auprès de quatre députés, députés-maires ou attachés parlementaires. Des personnages très influents dans leurs partis respectifs et dont le poids législatif peut vraiment faire pencher la balance.
Afin d'éviter toute entrave politique à ces élus à même d'enrayer l'interdiction qui nous attend au 1er janvier prochain, leur nom ne peut être rendu public à ce stade : Aucune publicité positive ou négative ne pourra ainsi leur être faite !
Il est néanmoins probable que certains d'entre eux prennent le sujet à bras le corps comme support de lutte éléctorale, ce qui a priori ne peut que servir notre cause.
L'expérience nous a démontré que nous devions éviter tout triomphalisme hâtif. A l'image de notre annonce, en avril dernier, lorsque nous disions en toute bonne foi "Le SNAT sauve les couleurs !"
Nous avions toutefois bien précisé que cette décision était prise sous réserve que les textes et modifications promises deviennent effectives.
Pour se rassurer, certains n'ont retenu que le titre et les plus suspicieux nous ont ensuite taxés de tromperie... Et ceci bien que nous ayons communiqué une contre-information à peine un mois plus tard.
Pour en revenir à nos préoccupations, nous nous trouvons dans une phase "politique" délicate, où tout est à la fois possible et incertain.
Dans les prochains jours, une décision, une seule, qu'elle émane d'un interlocuteur de l'État ou d'un élu influent, peut changer la donne et régler le problème du tatouage en couleurs pour le 1er janvier.
Dans cette attente, chaque décision a son importance : Une manifestation publique, que plusieurs d'entre vous proposent dans un élan solidaire, risque de causer à ce jour autant de tord que de bienfait à toutes les actions en cours.
Il faut enfin rappeler qu'une manifestation ne s'improvise pas : Elle est soumise à une demande administrative préalable. Organiser une manifestation publique sans autorisation est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.
Pour toutes ces raisons, le bureau du SNAT refuse de prendre une initiative aussi risquée : Une manifestation publique ne devrait être envisagée qu'en dernier recours.
Dans cette hypothèse, le SNAT étudie déjà la possibilité de revendiquer un événement de contestation se voulant massif et national en tout état de cause, mais préparé.
Souhaitant vivement que la communauté du tatouage ne relâche pas son élan de solidarité, et comptant sur la compréhension et le soutien de tous, on se remet à la tâche !
Merci à tous,
Tin-tin et Grenouille