Le musée Mercedes c’est autre chose. Déjà parce que depuis tout petit j’aime cette marque, vacciné très jeune, c’était les camions et les voitures de mon popa, puis ce furent les miennes pour bosser pendant pas mal d’années finalement et encore plus de km le et d’heures le cul posé dedans. J’avoue que depuis que je suis passé à une vraie sportive, je suis à chaque fois déçu lorsque je reconduis une merco. Le manque de dynamisme du chassis souvent de mise avec un moteur assez féniant ne prête pas à la rigolade, seul mon vito échappait à cette régle mais 300 cv dans un utilitaire avec un chassis se rapprochant d’une voiture de tourisme, ça fait pardonner bien des choses. Bon cessons les tergiversations et revenons au musée, c’est une tuerie, architecturale d’abord, massif et aérien, un très beau bâtiment. Et la visite vaut aussi pour ce qu’il contient. On part de tout en haut et on descend des rampes avec à chaque étage une salle de chaque coté ; Le long des couloirs des panneaux indiquent des repères historiques allemands ou mondiaux pour dater un peu ce qu’on peut découvrir et se rendre compte de l’évolution de l’automobile parallèlement à l’évolution des sociétés par exemple. Les explications sur le comportement du constructeur pendant la guerre ne cherchent pas d’excuses et celles sur le travail fait avec les syndicats lors de la reconstruction du pays permet de capter l’importance d’IG métal dans le pays. Enfin il y a des tas de vitrines exposant des objets ayant rapport à l’automobile avec les dates de leur invention , le sapin parfumé inventé en 1950 avec la petite histoire ou les premiers kit de touring avec les évolutions des paniers pique nique ou la cartographie, les explications sur les premiers voyageurs en auto qui partaient alors qu’il n’existait pas de route . La création des premières auberges pouvant réparer les crevaisons, les épouses imposant le soliflore ou conseillant d’amener un miroir pour se remaquiller qui s’avérera utils pour les manœuvres

. Enfin des tas de détails qui permettent de se rappeler un temps pas si lointain ou l’automobile était une vraie aventure.
Il y a aussi des immenses vitrines avec l’évolution des éclairages ou des feux arrières, des endroits où on passe pas mal de temps a repérer ceux qu’on a vu rouler ou jamais. Very Happy
La création de la Daimler avec les portraits des 3 héros

, le premier moteur, la première voiture, les déclinaisons pour tous les types de moyens de transport, les évolutions technologiques ; On doit beaucoup à Mercédes ; On peut aussi admirer les courriers de Panhard et Levassor pour le commandes de moteurs, ceux de camille Jelinek installé à Nice qui demande sans arrét d’augmenter les puissances pour remporter plus de courses

, la demande pour nommer la voiture Mercedes, prénom de la jeune Jelinek... La puissance atteinte sur des voitures de course qui font surtout flipper. La taille des moteurs, les compresseurs, les roues qui font rire.

Mais elles sont toujours magnifiques ;
J’ai découvert que Nice a bien du louper un épisode à un moment puisque c’était un des lieux les plus importants pour l’automobile à cette époque...
Les camions sont géniaux, les bus magnifiques, et les autos a tomber. 500K, 540K, SSK, SL, SLR même les berlines sont superbes. Il ya aussi l’attelage de deux autos qui devaient se suivre pour l’acquisition de données
Au final ne manque que les AMG, ce qui est un peu tristounet, et surtout pas de 500E. Le plus beau musée auto que j’ai vu cet été c’est sur. Même les ascenseurs sont grandioses.
Ah si, y’a un truc nul, non nullissime, le simulateur. Ne payez pas pour cette daube, c’est insignifiant, quand on voit le matos on se dit qu’on va se régaler, ben nan.

A la boutique, J’aimais bien le petit chien qui remue la tête mais coco n’a jamais voulu.
