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Les récits de vos roadtrips, les roadbooks, les itinéraires à partager, les bonnes adresses du Porschiste (hotels, restaurants). Photos et vidéos vivement recommandées !
Iceman74 a écrit :Des bégaiements comme celui là, il y a pire mais c'est vrai que je me suis dit : Cool, le jour 4. Ah, mince c'est une redite du jour 3.McBel a écrit : Finalement gros bégaiement trouvé et supprimé
Merci corse66 et detuning-man
Francki a écrit : Excellent tout çaTrès intéressant tes trouvailles concernant les aurores boréales
La prochaine fois je serai équipé d'un vrai reflex avec une vitesse d'obturation supérieure à 1 sec. Mon Lumix GM a fait ce qu'il a pu
(et le manche qui le tenait aussi )Jean92 a écrit :
Ca y est, je suis à jour
Je viens de tout lire, avec Google map en parallèle pour suivre ton roadbook
Vraiment top ton trip, bravo et merci de nous en faire profiter
J'attends la suite maintenant
Désolé pour l'oubli des cartes
Je les avais préparées hier soir. Pour éviter l'affichage des itinéraires alternatifs, elles incluent également le trajet de la veille. Tu peux fermer l'onglet Google Maps et la suite arrive Rol84 a écrit : C'est vrai que tu aurais pu faire un effort pour lire le manuel de l'appareil photo, feignasse
Superbe CR pour un super roadtrip
Quel pied tu as dû prendre
Merci pour ce mémorable retour, tu es un grand malade
. J'ai fait mon boulet 
Sinon, je me soigne
Allez ! La suite
Jour 6 – Levi (Finlande)
A peine les yeux ouverts voici ce que je vois, sur la surface du mur face au lit, Bambi ou un cousin éloigné
En boucle sur le canal 1 du réseau TV de l’hôtel
[media]//player.vimeo.com/video/164884661[/media]
Pas de roulage aujourd’hui mais un peu de marche. Mission de la journée : trouver des câbles mini USB que j’ai oubliés à Paris. Indispensables pour recharger les GoPro. Je m’équipe et descends dans le village. Il fait -7 et gris. Mais avant de prendre les œufs, je pars jeter un coup d’œil à la GT3
Je prends les œufs. Le parking en bas des pistes est blindé. Idem pour les télésièges. Je trouve mon bonheur au Levi Market. Il est 13h30, je remonte à l’hôtel. Dans l’ascenseur je croise un couple. Jusque-là rien de spécial. Ils sont américains, viennent de LA et participent au Porsche Driving Experience. Je leur parle de mon voyage et le mari me dit : « j’ai aussi une GT3 3.6 de 2007 et ma femme un Boxster 987 S ». Mêmes caisses . Ils sont venus pour quelques jours en combinant avec un tour en Europe. On échange nos coordonnées pour les photos.
Un casse-dalle dans la chambre, un peu de repos. Le programme de la matinée m’a épuisé
Il est 16h15 et la lumière est tamisée à l’extérieur. La nuit commence à tomber, je décider d’aller faire une seconde marche autour de l’hôtel.
La lumière est diffuse et les sapins chargés de neige rende l’atmosphère très spéciale. Je pars donc pour 2 km de marche avec une petite côte à monter par -10°.
Retour au Panorama.
Dîner et mails. Je prépare mon itinéraire du lendemain, vers Inari. Il y a de la dispo au Tradition Hotel Kultalovi. Je réserve car il ne reste plus que 2 chambres de libres. Le ciel est définitivement gris ce soir, pas de spectacle
Bonne nuit !
Jour 7 – Levi (Finlande)
Petit déj à 10h00 (à la fermeture). Les plats sont en cours de rapatriement dans les frigos. Les hôtesses Porsche sont encore attablées. Ca sent le job d’étudiantes à trimballer pendant une semaine des clients de l’aéroport à l’hôtel et aux camps des stages. 10 min c’est torché.
Je ne sais pas ce qui m’attend sur la route. J’ai décidé de suivre les panneaux. Je ferai au plus court.
Petite vue depuis la chambre
Les départs du jour.
Check-out, les bagages à l’entrée le temps de rapprocher la GT3. Elle démarre du premier coup sans effort. Les -20° de la première nuit et les -10° ensuite n’ont pas eu raison de la batterie. C’est celle qu’avait achetée GEL en 2010… Je trouve qu’elle se maintient bien alors que la GT3 roule toute les 3-4 semaines.
Alors que je la laisse tourner, deux gars s’approchent et me demandent si je fais le stage Porsche. Deux Estoniens venus avec une 996 TT chaussée en 19 cloutés. Ils ont roulé toute la nuit et sont arrivés à Levi à 10h30. 120 sur les routes enneigées depuis le sud de la Finlande. Le proprio a un garage et quelques Porsche. Il a hésité à venir avec sa 944 Turbo.
Je déplace la GT3 juste devant l’entrée de l’hôtel, le temps de charger les bagages.
Et là ce fut le défilé des stagiaires : un membre du staff d’un Club Porsche côte ouest US, des australiens, des malaisiens, des suisses, d’autres américains. Photos et échange d’emails. Au moins ils sont plus sympas que le staff de la veille…
Dès que c’est fait, séance photos
Après ces échanges, je prends la route, et avant de faire le plein, petite balade au milieu des sapins, les GoPro sur le toit. Et c’est parti !
[media]//player.vimeo.com/video/163892862[/media]
La route est magnifique plein NE au milieu de forêts de sapins lourds de neige. Du blanc partout et une neige abondante et fraîche sur la route. Magique J’ai l’impression de rouler sur du coton. Je refuse de suivre mes GPS qui veulent me faire passer par des routes principales. Je vérifie sur la carte. Les panneaux m’indiquent bien la bonne direction. Je suis sur la 9552 gavée de neige mais juste assez. Je m’arrête à sa fin pour prendre quelques photos. J’aurai du mettre la GoPro à l’extérieur.
Il est 15h00, je roule depuis 1h30 et je me régale dans mon apprentissage sur le tas. Pour éviter les vibrations sur les traces un peu gelées, je serre la droite. Au bout de quelques km, je m’arrête et là ! Bordel ! Erreur de débutant La neige s’est bien tassée dans le passage de roue AR droit. Gratte-givre, pince et je dégage pendant 10 min ce que je peux. Il fait -10°, sec, pas de vent. Les mains sont gelées malgré les sous-gants et les gants pour chaines. Je casse également la glace qui s’était formée à l’avant et à l’arrière devant le silencieux et sous le pare-pierres. La poudreuse fond évidemment au contact des silencieux, coule et gèle instantanément formant une grosse stalactite. Je reprends la route en faisant bien attention de rester au milieu.
Entre Levi et Inari
[media]//player.vimeo.com/video/163892889[/media]
17h00, j’arrive à Inari. Pas encore déjeuné. Il fait encore jour. Je dévore à côté de la GT3 mon petit casse-dalle préparé au petit-déj. A peine fini, je suis interpellé par un couple français. De Lyon. On papote et ils hallucinent de voir une GT3 ici. Rdv à l’apéro pour ensuite diner ensemble. Ils sont là depuis presque une semaine.
A l’écran, une camera fish eye pointée vers le ciel. Elle permet aux convives d’attendre au chaud les aurores boréales. Ce flux vidéo est d’ailleurs disponible dans les chambres. Pratique. Le couple lyonnais m’a raconté que deux jours plus tôt, la réception les avait réveillés, une belle aurore boréale se profilant dans le ciel. D’ailleurs c’est assez marrant, la nuit à peine tombée, les touristes marchent souvent la tête vers le haut. J’ai fait la même chose
On finit un petit blanc italien et on passe à table. Super cools ! Le dîner prend fin et le ciel est un peu dégagé. L’activité solaire est moyenne mais on va tenter le coup. Chacun repart dans sa piaule pour se mettre en tenue : double gants, chaussures de montagne montantes à lamelles (les Salomon achetées sont parfaites), chapka, une bouteille d’eau chaude, le trépied, les batteries et nous voilà partis pour la chasse. On rejoint la route principale et on plonge vers le lac gelé.
En 2014
On marche alors sur 600 m, sur le lac pour s’éloigner des lumières. Un léger voile masque un peu les étoiles. On voit l’aurore boréale mais light de chez light. Ils décident de rentrer à l’hôtel. Je continue. Il est 00h30. Je quitte le premier spot pour suivre les pistes des motos-neige, frontale allumée. Au bout de 800m. Je me pose.
Il fait -11°, sec et que dalle à photographier. Silence. S’il n’y avait pas eu les lumières des quelques habitations au bord du lac, le sentiment de seul au monde dans le noir aurait pris le pas. J’écoute ce silence, reposant après plusieurs jours de GT3.
Je patiente jusqu’à 1h45 et décide de rentrer, les joues attaquées par le froid, la cagoule sera achetée le lendemain.
Demain, peut être…
Levi (Finlande) > Inari (Finlande)
225 km
43 km/h
10 L/100
Jour 8 – Inari (Finlande)
Nuit un peu courte. Couché vers 2h30, je n’ai aucune envie de me lever. Je me traine au restau, la tête enfarinée. Un double expresso, une tartine. Je me pose devant la cheminée et bosse un peu. Vivement le week-end que le flot de mails se tarisse
!
Je vérifie l’état des routes en Norvège car le troisième objectif du road trip n’est pas encore atteint
Pour le moment fermeture au niveau de plusieurs barrières mais passage possible en convoi.
La route est maintenant fermée : fort vent, continu à 60-70 km/h avec des rafales à plus de 80 km/h. A ça on rajoute la neige et peut être de la glace…
Devant l’hôtel, la supply chain
Un petit coup d’œil à une des webcams sur la route prévue pour le lendemain. Fermée
Vue sur la rivière depuis ma chambre
Les lyonnais me rejoignent vers 13h30, je passais à table. Leur ski de fond sur 26 km est passé à la trappe… Grasse mat.
Carpaccio de renne
Foie de renne et sa sauce au réglisse
Délicieux ! Le chef est français et sa Polo immatriculée dans le 91 est enneigée sur le parking.
Dans les couloirs.
Après le déjeuner, direction la rivière voisine pour un tour dans la neige à pas rapide. J’essaie de suivre les sportifs…
Le centre de recherche d’aquaculture semble en hibernation.
Quel modèle se trouve sous toute cette neige ?
On repart vers le lac d’Inari.
Ces traineaux appartiennent à un couple de tchèques qui sont venus s’installer à Inari avec leurs 26 chiens. Ils proposent à la location matériel et chiens. Les lyonnais en ont fait en début de semaine et ce fut génial à les écouter en parler. La prochaine fois
Au pied de l’hôtel Inari où j’ai passé une nuit en 2014, des balades en hydravions sont proposées (en été).
[media]//player.vimeo.com/video/164162744[/media]
3 jours, 1000 km, 4000 EUR
Ca me tenterait bien, pour une occasion spéciale, ou pas . Pour ceux qui ont regardé la vidéo, c’est assez physique et les conditions météos peuvent être très limites… Dans ma check-list
On prend un thé à l’hôtel Inari, juste -6°.
On fait un détour par la boutique de souvenirs d’Inari qui est bien fournie en produits locaux. Peau de renne 150 EUR. Elle serait du plus effet sur les baquets Quelques achats et retour vers les mails.
Petit check du trafic. Evolution uniquement en convoi derrière un chasse-neige à partir des barrières. Pas d’heure de retour à la normale pour le moment.
Ca va être compliqué demain, très compliqué voire compromis. Mais dans la nuit ça peut évoluer.
Apéro au coin du feu, dîner.
Filet de renne accompagné de boudin de renne et de légumes. Mortel ! c’est tendre, goûtu et super bien préparé :)
Le couple repart à 05h00 le lendemain matin. On se reverra, leur compagnie était très agréable. Un coup d’œil au ciel. Dégagé. Yessss ! Je claque la bise et je me rue dans ma piaule pour le matos.
Plutôt que d’aller me les geler sur le lac, je me dirige vers la rivière et le centre culturel 200 m à côté, un spot sombre. Des arbres à l’horizon. Je lève la tête et là ! Magnifique, je sors l’APN, ON et je lis un glaçant NO MEMORY CARD Le boulet, elle est restée dans le PC ! S’ensuit un sprint avec le trépied déplié (que j’aurai pu laisser sur place, mais bon, réflexe inutile de latitudes plus basses). Retour au spot et…
23h30, je décide d’aller quand même sur le lac. Désert. Un voile pointe le bout de son nez depuis le SSO. Ca sent mauvais mais je me dis qu’une petite marche par -8° me fera passer le dîner copieux.
Scrountch scrountch sur la neige, l’eau à 30-40 cm dessous.
Frontale en mode contrôle d’identité au bord de la route par une nuit noire. Je me pose.
Derrière, un double scrountch sur la neige Il n’y a pas de bruit à Inari, H24. Tout le monde est en mode silence. Ce pays est en mode silence. Je continue presque au niveau de la veille. Je m’arrête et scrute le ciel. La couverture nuageuse avance tout doucement, éloignant de plus en plus toute chance d’observer le ciel étoilé. Les scrountch scrountch s’approchent. Un couple de taiwanais travaillant à Londres. En cagoules. Présentations au milieu d’un lac, dans la nuit noire et par -8°. On patiente. On prend des photos.
C’est moi !
Encore. Toujours rien. 02h00, je décide de rentrer. Je les accompagne avec la frontale jusqu’à l’hotel Inari (celui de 2014).
Sur le chemin de ma piaule.
Il est 02h30 et demain je dois cocher la dernière case. Mais pour cela, il faut que la route soit ouverte. Ca risque d’être compliqué et je ne suis pas au mois d’août lors duquel quelques jours de congés supplémentaires ne se remarquent pas, vu qu’il n’y a pas grand monde.
Jour 6 – Levi (Finlande)
A peine les yeux ouverts voici ce que je vois, sur la surface du mur face au lit, Bambi ou un cousin éloigné
En boucle sur le canal 1 du réseau TV de l’hôtel
[media]//player.vimeo.com/video/164884661[/media]
Pas de roulage aujourd’hui mais un peu de marche. Mission de la journée : trouver des câbles mini USB que j’ai oubliés à Paris
. Indispensables pour recharger les GoPro. Je m’équipe et descends dans le village. Il fait -7 et gris. Mais avant de prendre les œufs, je pars jeter un coup d’œil à la GT3Je prends les œufs. Le parking en bas des pistes est blindé. Idem pour les télésièges. Je trouve mon bonheur au Levi Market. Il est 13h30, je remonte à l’hôtel. Dans l’ascenseur je croise un couple. Jusque-là rien de spécial
. Ils sont américains, viennent de LA et participent au Porsche Driving Experience. Je leur parle de mon voyage et le mari me dit : « j’ai aussi une GT3 3.6 de 2007 et ma femme un Boxster 987 S ». Mêmes caisses . Ils sont venus pour quelques jours en combinant avec un tour en Europe. On échange nos coordonnées pour les photos. Un casse-dalle dans la chambre, un peu de repos. Le programme de la matinée m’a épuisé
Il est 16h15 et la lumière est tamisée à l’extérieur. La nuit commence à tomber, je décider d’aller faire une seconde marche autour de l’hôtel.
La lumière est diffuse et les sapins chargés de neige rende l’atmosphère très spéciale. Je pars donc pour 2 km de marche avec une petite côte à monter par -10°.
Retour au Panorama.
Dîner et mails. Je prépare mon itinéraire du lendemain, vers Inari. Il y a de la dispo au Tradition Hotel Kultalovi. Je réserve car il ne reste plus que 2 chambres de libres. Le ciel est définitivement gris ce soir, pas de spectacle
Bonne nuit !
Jour 7 – Levi (Finlande)
Petit déj à 10h00 (à la fermeture). Les plats sont en cours de rapatriement dans les frigos. Les hôtesses Porsche sont encore attablées. Ca sent le job d’étudiantes à trimballer pendant une semaine des clients de l’aéroport à l’hôtel et aux camps des stages. 10 min c’est torché.
Je ne sais pas ce qui m’attend sur la route. J’ai décidé de suivre les panneaux. Je ferai au plus court.
Petite vue depuis la chambre
Les départs du jour.
Check-out, les bagages à l’entrée le temps de rapprocher la GT3. Elle démarre du premier coup sans effort. Les -20° de la première nuit et les -10° ensuite n’ont pas eu raison de la batterie. C’est celle qu’avait achetée GEL en 2010… Je trouve qu’elle se maintient bien alors que la GT3 roule toute les 3-4 semaines.
Alors que je la laisse tourner, deux gars s’approchent et me demandent si je fais le stage Porsche. Deux Estoniens venus avec une 996 TT chaussée en 19 cloutés. Ils ont roulé toute la nuit et sont arrivés à Levi à 10h30. 120 sur les routes enneigées depuis le sud de la Finlande. Le proprio a un garage et quelques Porsche. Il a hésité à venir avec sa 944 Turbo.
Je déplace la GT3 juste devant l’entrée de l’hôtel, le temps de charger les bagages.
Et là ce fut le défilé des stagiaires
: un membre du staff d’un Club Porsche côte ouest US, des australiens, des malaisiens, des suisses, d’autres américains. Photos et échange d’emails. Au moins ils sont plus sympas que le staff de la veille…Dès que c’est fait, séance photos
Après ces échanges, je prends la route, et avant de faire le plein, petite balade au milieu des sapins, les GoPro sur le toit. Et c’est parti !
[media]//player.vimeo.com/video/163892862[/media]
La route est magnifique plein NE au milieu de forêts de sapins lourds de neige. Du blanc partout et une neige abondante et fraîche sur la route. Magique
J’ai l’impression de rouler sur du coton. Je refuse de suivre mes GPS qui veulent me faire passer par des routes principales. Je vérifie sur la carte. Les panneaux m’indiquent bien la bonne direction. Je suis sur la 9552 gavée de neige mais juste assez. Je m’arrête à sa fin pour prendre quelques photos. J’aurai du mettre la GoPro à l’extérieur.Il est 15h00, je roule depuis 1h30 et je me régale dans mon apprentissage sur le tas. Pour éviter les vibrations sur les traces un peu gelées, je serre la droite. Au bout de quelques km, je m’arrête et là ! Bordel ! Erreur de débutant
La neige s’est bien tassée dans le passage de roue AR droit. Gratte-givre, pince et je dégage pendant 10 min ce que je peux. Il fait -10°, sec, pas de vent. Les mains sont gelées malgré les sous-gants et les gants pour chaines. Je casse également la glace qui s’était formée à l’avant et à l’arrière devant le silencieux et sous le pare-pierres. La poudreuse fond évidemment au contact des silencieux, coule et gèle instantanément formant une grosse stalactite. Je reprends la route en faisant bien attention de rester au milieu. Entre Levi et Inari
[media]//player.vimeo.com/video/163892889[/media]
17h00, j’arrive à Inari. Pas encore déjeuné. Il fait encore jour. Je dévore à côté de la GT3 mon petit casse-dalle préparé au petit-déj. A peine fini, je suis interpellé par un couple français. De Lyon. On papote et ils hallucinent de voir une GT3 ici. Rdv à l’apéro pour ensuite diner ensemble. Ils sont là depuis presque une semaine.
A l’écran, une camera fish eye pointée vers le ciel. Elle permet aux convives d’attendre au chaud les aurores boréales. Ce flux vidéo est d’ailleurs disponible dans les chambres. Pratique. Le couple lyonnais m’a raconté que deux jours plus tôt, la réception les avait réveillés, une belle aurore boréale se profilant dans le ciel. D’ailleurs c’est assez marrant, la nuit à peine tombée, les touristes marchent souvent la tête vers le haut. J’ai fait la même chose
On finit un petit blanc italien et on passe à table. Super cools ! Le dîner prend fin et le ciel est un peu dégagé. L’activité solaire est moyenne mais on va tenter le coup. Chacun repart dans sa piaule pour se mettre en tenue : double gants, chaussures de montagne montantes à lamelles (les Salomon achetées sont parfaites), chapka, une bouteille d’eau chaude, le trépied, les batteries et nous voilà partis pour la chasse. On rejoint la route principale et on plonge vers le lac gelé.
En 2014
On marche alors sur 600 m, sur le lac pour s’éloigner des lumières. Un léger voile masque un peu les étoiles. On voit l’aurore boréale mais light de chez light. Ils décident de rentrer à l’hôtel. Je continue. Il est 00h30. Je quitte le premier spot pour suivre les pistes des motos-neige, frontale allumée. Au bout de 800m. Je me pose.
Il fait -11°, sec et que dalle à photographier. Silence. S’il n’y avait pas eu les lumières des quelques habitations au bord du lac, le sentiment de seul au monde dans le noir aurait pris le pas. J’écoute ce silence, reposant après plusieurs jours de GT3.
Je patiente jusqu’à 1h45 et décide de rentrer, les joues attaquées par le froid, la cagoule sera achetée le lendemain.
Demain, peut être…
Levi (Finlande) > Inari (Finlande)
225 km
43 km/h
10 L/100
Jour 8 – Inari (Finlande)
Nuit un peu courte. Couché vers 2h30, je n’ai aucune envie de me lever. Je me traine au restau, la tête enfarinée. Un double expresso, une tartine. Je me pose devant la cheminée et bosse un peu. Vivement le week-end que le flot de mails se tarisse
! Je vérifie l’état des routes en Norvège car le troisième objectif du road trip n’est pas encore atteint
Pour le moment fermeture au niveau de plusieurs barrières mais passage possible en convoi.
La route est maintenant fermée : fort vent, continu à 60-70 km/h avec des rafales à plus de 80 km/h. A ça on rajoute la neige et peut être de la glace…
Devant l’hôtel, la supply chain
Un petit coup d’œil à une des webcams sur la route prévue pour le lendemain. Fermée
Vue sur la rivière depuis ma chambre
Les lyonnais me rejoignent vers 13h30, je passais à table. Leur ski de fond sur 26 km est passé à la trappe… Grasse mat.
Carpaccio de renne
Foie de renne et sa sauce au réglisse
Délicieux ! Le chef est français et sa Polo immatriculée dans le 91 est enneigée sur le parking.
Dans les couloirs.
Après le déjeuner, direction la rivière voisine pour un tour dans la neige à pas rapide. J’essaie de suivre les sportifs…
Le centre de recherche d’aquaculture semble en hibernation.
Quel modèle se trouve sous toute cette neige ?
On repart vers le lac d’Inari.
Ces traineaux appartiennent à un couple de tchèques qui sont venus s’installer à Inari avec leurs 26 chiens. Ils proposent à la location matériel et chiens. Les lyonnais en ont fait en début de semaine et ce fut génial à les écouter en parler. La prochaine fois
Au pied de l’hôtel Inari où j’ai passé une nuit en 2014, des balades en hydravions sont proposées (en été
).[media]//player.vimeo.com/video/164162744[/media]
3 jours, 1000 km, 4000 EUR
Ca me tenterait bien
, pour une occasion spéciale, ou pas . Pour ceux qui ont regardé la vidéo, c’est assez physique et les conditions météos peuvent être très limites… Dans ma check-list On prend un thé à l’hôtel Inari, juste -6°.
On fait un détour par la boutique de souvenirs d’Inari qui est bien fournie en produits locaux. Peau de renne 150 EUR. Elle serait du plus effet sur les baquets
Quelques achats et retour vers les mails. Petit check du trafic. Evolution uniquement en convoi derrière un chasse-neige à partir des barrières. Pas d’heure de retour à la normale pour le moment.
Ca va être compliqué demain, très compliqué voire compromis. Mais dans la nuit ça peut évoluer.
Apéro au coin du feu, dîner.
Filet de renne accompagné de boudin de renne et de légumes. Mortel ! c’est tendre, goûtu et super bien préparé :)
Le couple repart à 05h00 le lendemain matin. On se reverra, leur compagnie était très agréable. Un coup d’œil au ciel. Dégagé. Yessss ! Je claque la bise et je me rue dans ma piaule pour le matos.
Plutôt que d’aller me les geler sur le lac, je me dirige vers la rivière et le centre culturel 200 m à côté, un spot sombre. Des arbres à l’horizon. Je lève la tête et là ! Magnifique, je sors l’APN, ON et je lis un glaçant NO MEMORY CARD
Le boulet, elle est restée dans le PC ! S’ensuit un sprint avec le trépied déplié (que j’aurai pu laisser sur place, mais bon, réflexe inutile de latitudes plus basses). Retour au spot et…23h30, je décide d’aller quand même sur le lac. Désert. Un voile pointe le bout de son nez depuis le SSO. Ca sent mauvais mais je me dis qu’une petite marche par -8° me fera passer le dîner copieux.
Scrountch scrountch sur la neige, l’eau à 30-40 cm dessous.
Frontale en mode contrôle d’identité au bord de la route par une nuit noire. Je me pose.
Derrière, un double scrountch sur la neige
Il n’y a pas de bruit à Inari, H24. Tout le monde est en mode silence. Ce pays est en mode silence. Je continue presque au niveau de la veille. Je m’arrête et scrute le ciel. La couverture nuageuse avance tout doucement, éloignant de plus en plus toute chance d’observer le ciel étoilé. Les scrountch scrountch s’approchent. Un couple de taiwanais travaillant à Londres. En cagoules. Présentations au milieu d’un lac, dans la nuit noire et par -8°. On patiente. On prend des photos.C’est moi !
Encore. Toujours rien. 02h00, je décide de rentrer. Je les accompagne avec la frontale jusqu’à l’hotel Inari (celui de 2014).
Sur le chemin de ma piaule.
Il est 02h30 et demain je dois cocher la dernière case. Mais pour cela, il faut que la route soit ouverte. Ca risque d’être compliqué et je ne suis pas au mois d’août lors duquel quelques jours de congés supplémentaires ne se remarquent pas, vu qu’il n’y a pas grand monde.
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