Depuis 24 ans le Club911.Net partage sa passion pour la marque Porsche, se renouvelant sans arrêt pour proposer du contenu, des évènements touristiques comme sur circuits en France et en Belgique
Génial, tu montes jusqu'à la Laponie Finlandaise où tu vires à l'Est sur la Russie ?
- par BertoSpid
Posté : 03 mai 2016, 09:00
Toujours un plaisir de te lire
Encore merci du partage
Tu te joins à nous sur une sortie circuit cette année ?
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 09:41
yastefris a écrit :
Génial, tu montes jusqu'à la Laponie Finlandaise où tu vires à l'Est sur la Russie ?
Tout dépendra de la météo
Dans quelques jours de récit, on se croisera peut être comme dans une scène d'Interstellar
BertoSpid a écrit :
Toujours un plaisir de te lire
Encore merci du partage
Tu te joins à nous sur une sortie circuit cette année ?
Peut-être en fin d'année au VdV
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 09:55
La suite !
Jour 3 – Jönköping
08h00 Réveil aussi difficile que la veille mais le Doliprane 1000 a fait son effet. Pas moyen de déconnecter du boulot. Les emmerdes en mode ventilo… Il va falloir gérer
Petit coup d’œil à la météo
Ça commence à devenir intéressant
Je traine et descend finalement au petit déj en mode expresso. Je jubile à la vue de la machine à café En 2014, point d’expresso. J’avale rapidement une tartine, me prépare un casse-dalle et remonte pour boucler les sacs. Il fait beau dehors et le soleil vient lécher tranquillement la GT3 sur le parking que je vois de ma chambre.
Check-out.
Il fait 2°. Le soleil chauffe bien. Le moulin démarre sans problème. J’installe comme chaque matin les sacs où je peux derrière le demi-arceau, le coffre avant étant blindé. J’ai toujours mes chaussures civiles. Ça ne va pas durer longtemps. Objectif de ce matin, lavage haute pression. Le roulage de la journée est plutôt cool, 565 km pour rejoindre Söderhamn. J’ai le temps. J’avais repéré sur Google Maps une station de lavage sur le chemin. Espérons que ce soit la bonne.
J’y suis.
Je patiente devant les 5 box dispos à porte coulissante. Pendant mon attente, un monsieur d’une soixantaine d’année me salue en français. Nous entamons alors la discussion. Prof de sport à la retraite, épouse ancienne juge à la haute cour. Il vient laver son X3. Je lui explique mon trajet. Il est du Lapland. Mon tour arrive. Je le remercie pour la discussion. Je passe un coup de haute pression histoire de dégrossir. Passages de roue, bas de caisse, échappement, etc. Moins de 10 min c’est torché. Je me gare sur le parking. Lenart, le prof retraité (retardé plaisantera-t-il :)) me demande s’il peut prendre une photo de la GT3 pour son fils fana de voitures. Il souhaite que je lui envoie une photo de la GT3 lorsque je serai arrivé à destination. Avec plaisir. Il me file son adresse email et me dit : « vous êtes le bienvenu, nous avons une chambre d’amis. Parole de gars du Lapland ! Ma femme est une lectrice de romans en français. Cela nous ferait plaisir ! » Je le remercie chaleureusement et si je suis de passage de nouveau dans le coin, je ne manquerai pas de passer les saluer. Il repart vers sa voiture et sort de son coffre un tableau représentant une scène de chasse et réalisé en 1951. J’hallucine ! La journée commence bien. Vraiment sympa ! Je le remercie chaleureusement
Je repars, le ciel est bleu, dégagé. Pas un pet de nuage. La route est sèche, on distingue un peu de poussière (sel) au passage des voitures. J’enquille généreusement à +10 km/h . Il fait entre 3 et 5°.
Au bout de 200 km, la campagne est blanche, les points d’eau gelés. Magnifique !
Je contourne Stockholm. Encore du bol, l’autre sens est à l’arrêt…
17h30, la nuit tombe et plus je monte plus ça dégringole. J’atteindrai -11°.
J’arrive à hauteur de Söderhamn. Il est encore trop tôt pour s’arrêter. Je décide de continuer jusqu’à Sundsvall 200 km plus haut. ETA 19h15. Le thermomètre se cale entre -6° et -4°.
Je commence à fatiguer. Plus que 30 km.
La route est toujours sèche. Je quitte l’autoroute. Et là ! La chaussée est toujours sèche mais le salage a été généreux à tel point qu’on a l’impression que c’est de la neige grise, marron clair. A un rond-point, je suis surpris, ça glisse ! Oh puté ! Je continue prudemment et 400 m plus loin, le premier roulage sur neige avec la GT3 pour accéder à l’hôtel. Ca motrice bien. Je me gare au premier espace trouvé. Check-in (pas de réservation cette fois-ci, il y avait de la dispo). Le réceptionniste m’indique qu’il y a un parking à l’arrière. Et que je peux même brancher mon engine heater Je dépose les bagages dans la chambre et déplace la GT3.
Les bonne résolutions
40 min de vélo pour dégourdir les pattes en écoutant France Info et en matant l’Eurovision local présenté par deux chanteuses outrageusement maquillées
Il est temps de diner. Ce sera buffet et un verre de vin.
Je regagne ma chambre rassasié. Les couloirs grouillent de gamins en mode baston faisant partie de 4 équipes de hockey sur glace et disputant un championnat national.
Il est prévu -6° demain matin. Et encore moins plus haut. Je suis passé au travers d’un petit rafraichissement. Comme quoi, si je n’avais pas eu de réunion mercredi, les -23° m’auraient bien réveillé le lendemain matin Mais ce sera du soleil. Plein de soleil, à 24h près !
Le troisième jour prend fin. Il est 1h00.
Jönköping > Sundsvall
715 km
110km/h
9.3L/100
Jour 4 – Sunsdvall
09h11 (pas fait exprès ). Réveil encore difficile. Comme en 2014, la fatigue, le boulot en plus. Je ne me lève pas pour le pdj. Je prendrai un casse-dalle à la réception et un café. Il fait beau et grande canicule : -2° :cool :
Un peu plus au nord, pas du tout la même histoire
Je sirote mon café au soleil devant l’hôtel. Tout est blanc et la lumière est belle.
Check-out à midi pétante.
Départ à 12h15. La route est quasi sèche. Je reprends donc la E4 plein nord qui longe la Mer de Botnie toute gelée et recouverte de neige.
Petite pause photo, la mer en arrière-plan.
La route a été abondamment salée à cause de chutes de neige quelques jours plus tôt. La voie de gauche temporaire pour les dépassements n’est pas très engageante. Je dépasse quand même les camions et les lents en serrant les fesses…
La température chute rapidement au fur et à mesure que je m’approche de Luleå. La lumière rasante orangée éclaire les sapins chargés de neige. Je kiffe !
La température dégringole
La nuit est tombée. Il est aux alentours de 18h00. Plus que quelques km pour arriver à destination sans réservation.
Je rentre dans le centre-ville et direction le Clarion Sense Hotel, le même qu’en 2014.
Il est 19h30 et la température extérieure est de -18°. Et ça pique un peu Je me gare devant l’hôtel et négocie le tarif web avec la réceptionniste. C’est bon ! Le restau est fermé mais elle m’indique quelques adresses ouvertes à côté : asiatique ou fast food pour un dimanche soir.
Il reste des places dans le parking de l’hôtel. Yes ! Pas de galère à essayer de payer celui en face… Je descends, me gare et vérifie le niveau d’huile. Je remets 10 cL. La GT3 est vraiment dégueu, beuuuuuurk ! Il va falloir impérativement trouver un lavage le lendemain matin.
Je remonte dans ma piaule. Pas de gym, je suis trop claqué. Je remets mes gants de randonnée et part faire un tour car je commence à avoir faim. Burger chez Max. Trop lourd. Asiatique, fermé. Retour à l’hôtel. Elle me propose un ragoût de bœuf très très épicé. Banco. Je remonte dans la chambre avec le plateau et un verre de Syrah. Ca arrache et c’est hyper salé !
Je redescends, décidé à faire une petite marche. Il fait toujours -18°. Pas de chapka car oubliée dans la voiture, pas de bonnet car oublié à Paris. La capuche de la North Face fera l’affaire. La Mer de Botnie est toujours aussi gelée et les lumières de la ville rendent l’ambiance spéciale.
Ce sera donc 45 min de marche le long du port et dans la rue principale commerçante. Pas grand monde, normal pour un dimanche soir.
J’ai les joues qui prennent cher et décide de rentrer. CR, mails du boulot en attente et dodo vers 01h00. Demain il fera plus chaud, on gagnera 13 degrés…
Sundsvall > Luleå
541 km
90 km/h
9L/100
Jour 5 – Luleå
Je me lève avec le souvenir du pdj gargantuesque de 2014 avec vue sur toute la ville. J’y débarque à la fermeture à 09h30. La terrasse courant tout le long de la salle est bien sûr fermée, recouverte par 40 cm de neige. Je dois pouvoir tenir une grande partie de la journée.
J’ai repéré un car wash avec lavage à la main en 30 min pour 250 Kr (27 EUR). Nickel !
Checkout à 11h45. Je charge les bagages. Je démarre la GT3 et là j’entends un son familier, un peu feutré. Une 997 TT !!!
Je cours vers la TT qui quittait le parking. Plaque suédoise. Je discute avec le proprio assez jeune, propriétaire d’un Macan et d’une 997 4S en plus. Je prends une photo des deux.
Il hallucine sur la GT3 dans ce coin. Il m’indique où la laver et me propose de m’y emmener. Sympa !
La station de lavage est à 3 min à côté. Je le remercie et m’engouffre dans la station : prise de ticket indiquant l’heure d’arrivée et 135 Kr de l’heure. Je me gare dans un des 5 emplacements. Ils ont également 4 ponts pour pouvoir bricoler sa caisse. Je dégrossis à la haute pression. Mon voisin me propose un gel qui vire tout le gras et le sel. Je lui propose de lui en acheter un. « No, no. ». C’est hyper efficace. Il me propose ensuite un shampoing, le seau et l’éponge. Vraiment cool ! J’avais ramené un gant MF qui fera l’affaire. Je me retrouve donc à shampouiner la GT3, il fait -7° dehors. Elle retrouve son noir. Je rince partout. Séchage au QD avec une MF XXL pour ne pas laisser de traces.
J’essuie partout (enfin presque ). Je remercie chaleureusement mon voisin et je pars régler à la caisse.
Devant la station de lavage.
A priori plus de flotte sur la route vues les températures, elle restera propre sauf l’arrière qui ramassera la neige.
Il est 13h30, je reprends la route. Je me plante de sortie et continue vers le nord. Demi-tour et me revoilà reparti sur la E4, direction Haparanda à la frontière finlandaise pour piquer ensuite côté finlandais sur la E8.
Il fait un peu frais
Un check le matin sur le site d’information de l’état des routes en Suède m’indique que la route entre Överkalix et Övertorneå est dangereuse. 40 km après Luleå, le GPS me fait quitter la E4 à Töre, puis plein nord. J’obtempère et c’est la route que m’avait indiquée la réceptionniste le matin.
Les suédois vont skier à Levi, distant de 350 km. Il y a plus de neige sur la E10.
A Överkalix, je continue plein nord évitant ainsi la 98. Je plonge tête baissée dans la 392 et les traces des roues avec le bitume visible disparaissent rapidement. Je roule sur de la neige bien tassée et ratissée par les chasse-neiges qui ont laissé les sillons.
Ca ne bouge pas trop. Je roule à 60.
Petit -11°
Pas trop rassuré pour une première. On me dépasse plusieurs fois. Je commence à prendre confiance et la route devient un billard sur lequel je cruise entre 80 et 90.
Je passe Salmi et là la route devient un peu dure avec un effet de tôle ondulée sur plusieurs km Je serre à droite au max et la roue arrière droite frôle le muret de neige qui fait 1.3 environ Ca fait shhhhhhhhh dans le passage de roue et un joli nuage de poudreuse derrière ! Je quitte cette section un peu chiante pour retrouver un billard et une bonne moyenne. Au début, j’étais un peu inquiet par rapport au grip mais la conduite coulée fait presque oublier que je roule sur de la neige.
La lumière est très belle et mes départs un peu tardifs me permettent d’apprécier le coucher du soleil
Je m’arrête de nouveau pour profiter du cadre. Grand silence. La route est immaculée.
Je trouve que ce petit saupoudrage, en dégradé est pas mal
La nuit est tombée. Le crépuscule dure assez longtemps, la lumière étant rasante dès 16h00.
Il est 17h05 lorsque j’arrive à Kolari, la frontière finlandaise. Il fait nuit. J’oublie de rajouter une heure de plus comme en 2014.
En images animées
[media]//player.vimeo.com/video/163892824[/media]
Je m’arrête pour faire le plein dans une station automatique. Il y a du 98. Un jeune avec sa copine font le plein. On papote un peu, il me propose son aide pour l’automate car il faut choisir le montant et c’est en finnois . Cool ! Il m’indique aussi la route à suivre, qui sera plus roulante qu’en Suède.
Il reste 80 km et j’avais repéré quelques hôtels à Levi la station de ski où Yaplusdefritesurgelées a passé quelques jours 10 jours plus tôt. Ça aurait été marrant de se croiser Je quitte la route 80 et reprends la 79. Je m’arrête pour la photo.
Ce sera la température la plus basse que j’aurais vue affichée au tdb
Je débarque une heure plus tard au Levi Panorama Hotel perché sur une piste de ski et siège du Porsche Driving Experience. 20h00. Il fait -10°. Un peu de vent.
Luleå (Suède) > Levi (Finlande)
350 km
- km/h
9.2 L/100
Je me gare à côté des Panamera servant à récupérer les clients à l’aéroport et à les déposer le matin aux camps où ont lieu les stages de conduite.
Réception. Je négocie le tarif web de nouveau. Impossible de le faire sur le tel. La réceptionniste me le propose quand même mais chuuuuut ! 2 nuits. Le tarif normal est de 240 EUR, c’est ce qui m’avait fait écarter cette option pendant la préparation du road trip. Ce sera 127 EUR pdj, wifi et les œufs à volonté pour rejoindre Levi plus bas. Je monte dans la chambre, vue sur la piste de ski. Top ! Le ciel est dégagé. Yesssss ! Explications plus bas.
Je descends déplacer la GT3.
Les clients Porsche arrivent en flux continu. Je croise deux membres du staff allemandes. Je leur demande s’il est possible de les rejoindre le lendemain sur le camp pour prendre quelques photos. Elles ne savent pas où c’est exactement. J’avais vérifié sur le net et c’est au milieu de nulle part sans adresse. De plus, elles m’indiquent que la sécurité ne me laisserait pas passer. Bon ben tant pis, scheiße ! Eine große scheiße ! Je me gare à côté d’une 991 Turbo et récupère quelques affaires. La nuit va être glaciale
Direction le restaurant via le bar. Un brouhaha mêlant anglais, allemand, russe et un peu de français a envahi la salle. Les stagiaires sont à l’apéro. Les bouteilles de champ tournent. Je me contenterai d’une soupe délicieuse avec un pavé de saumon grillé. Ensuite ragoût de renne. Pour finir crème brûlée Léger…
Je remonte dans ma chambre vers 23h00. Traitement des mails, classement des photos.
Il est presque minuit. Quelques petites explications concernant l’un des objectifs de ce voyage, les aurores boréales
Pendant la préparation, j’ai fouiné, fouiné à la recherche de sites organisant des sessions Northern Lights. En fait c’est un gros business en Finlande et plusieurs sites proposant ce type de prestation affichent complet quasiment un an à l’avance ! Sur mon chemin pavé de sites divers et variés, je suis tombé sur un qui est le fruit de finlandais vivant dans la partie sud moins propice à l’observation de ce phénomène, qui n’a rien de mystérieux même si le générique de X Files le suggère.
Lassés de ne pouvoir admirer les aurores plus fréquemment, de galérer à collecter une information éparpillée et difficilement exploitable dans un temps très court, ils ont décidé de créer leur propre outil de prévision. Ils collectent de nombreux indicateurs auprès de base de données publiques alimentées en temps réel par les instruments sur terre et à bord de satellites.
Ca c’est le type de graphes qu’on peut trouver sur les sites de labo de recherche, de la NASA (si si ). Autant dire que le quidam est incapable d’interpréter quoi que ce soit, et j’en fait partie !
L’un des fondateurs est programmeur et chasseur d’aurores boréales. Un grand merci à lui et à ceux qui ont mis en place ces outils grand public .
Bon ils vivent aussi de ce business et la clientèle semble très satisfaite à la lecture des retours.
Tout d’abord, vu le nombre de personnes qui m’ont demandé l’origine des aurores boréales, quelques éléments pour comprendre leur formation (extraits de wikipedia qui me permit, entre autres sites, de tout comprendre ). Pour ceux qui connaissent leurs origines, vous pouvez passer à la prochaine section
Le vent solaire, éjecté de la haute atmosphère du soleil, est un flux de plasma constitué principalement de particules chargées de protons, d’ions et d’électrons. Sa température et sa vitesse varient en fonction de l’activité solaire.
Eruptions solaires filmées par la NASA :
Ce flux voyage donc depuis le Soleil et rencontre la Terre, plus précisément la magnétosphère. Lors de cette collision, des particules peuvent être captées et canalisées par les lignes du champ magnétique terrestre. Elles excitent ou ionisent alors les atomes de la haute atmosphère. Ces atomes excités ne peuvent se retenir et changent d’état. On peut utiliser plusieurs métaphores pour illustrer ce moment Ce changement d’état provoque le passage d’un électron à la couche supérieure en libérant de l’énergie, en émettant un photon, particule élémentaire constituant la lumière visible. La variation des couleurs des aurores boréales (ou australes pour ceux qui ont la tête vers le bas ) est liée aux atomes excités se trouvant à différentes altitudes. En gros, l’oxygène émet fréquemment du vert et l’azote du rouge. Pour les couleurs, d’autres paramètres entrent également en jeu. Bref, sujet passionnant et j’invite ceux dont la curiosité a été titillée, d’aller faire un tour sur le net pour plus de détails et surtout de photos
J’ai donc installé sur mon iBidule leur application Aurora Forecast. On choisit un des sites listés et on dispose alors d’une prévision du ciel visible à cette position. Très pratique
L’index utilisé pour indiquer la zone de visibilité des aurores boréales est kpN.
Dans la prochaine heure il est prévu kp2. Je suis à la limite mais cet index n’a rien de définitif, l’activité pouvant être plus faible ou mieux, plus importante.
Un petit coup d’œil à la météo :
Donc pour pouvoir espérer voir quelque chose il faut :
- Une activité solaire significative (elle suit un cycle de 11 ans, le pic ayant été atteint en 2013-2014)
- Un ciel dégagé et le moins de lumière possible
- Se trouver au bon endroit
J’ouvre la fenêtre, cherche le nord et avec comme fond sonore les dameuses, de la brume coule du sommet, masquant par intermittence le ciel.
Et là !
Je vois un truc vert qui ondule. Je saute sur mon APN, sort le trépied de son étui. Première utilisation. Bordel de merde ! Le menu de l’APN ne m’est pas trop familier, je l’ai depuis 3 semaines. Je monte le merdier en speed, éteins toutes les lumières et pose le trépied sur une chaise. Il fait -20° et je mets ma polaire et uniquement les sous-gants car les -20° se sentent. Le trépied est calé sur la rambarde de la fenêtre, la chaise étant trop basse.
J’essaie d’activer ce put… de mode manuel. Ca ondule toujours dans le ciel. Top ! L’autofocus refuse de déclencher. Oh puté ! Je passe en MF. Et je mitraille. Plus de 20 clichés an AF, tous noirs. Grrrrr… Je modifie la durée d’exposition, la sensibilité et
C’est assez surréaliste. Je suis fasciné, scotché Aucune envie de rater la moindre miette de ce spectacle même si les conditions ne sont pas optimales.
Voici le résultat.
La brume se fait de plus en plus épaisse. J’hésite même à 01h00 à prendre la GT3 et trouver un spot dégagé. Je remets mes pompes. Et l’idée de devoir dégivrer le pare-brise me décourage. Je retente à la fenêtre et réussit à en chopper quelques-unes.
Second objectif atteint :) :) :) ! C’est très compliqué de les observer quand on est de passage. De nombreux touristes venant de très très loin ont dû souvent être déçus. Le programme des prochains jours se fera en jonglant entre la météo et l’activité solaire. Demain il est prévu de faire gris partout sauf dans le nord et le nord-ouest. Tant pis. La nuit est payée et j’ai besoin de me reposer. Sans mes pompes.
Bonne nuit !
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 09:57
Bégaiement supprimé
- par indienestmonnom
Posté : 03 mai 2016, 10:03
Merci merci ! T'es ouf et sérieux à la fois, ça fait du bien !
- par yastefris
Posté : 03 mai 2016, 10:23
Que de souvenirs à Levi, la prochaine fois : je remonte encore plus haut
J'aimerai vraiment faire ce trip en auto, ce doit être un régal:thumbup:
Continue à nous faire rêver, ça claque à ces latitudes, de loin plus que chez nous
- par Marco polo
Posté : 03 mai 2016, 10:29
Tombé de sommeil hier soir et terminé la lecture en taxi cool le grand Nord
- par Yoyo74
Posté : 03 mai 2016, 10:32
J adore ,le pied que ça doit être , mon rêve tu le sais d’ailleurs
Finalement tu es ascendance esquimaux
- par Iceman74
Posté : 03 mai 2016, 10:52
- par corse66
Posté : 03 mai 2016, 11:56
Génial ce récit. J'adore et les photos, comment dire, sont Whaoou ! bravo en tout cas.
En te lisant au bout d'un moment je me suis demandé si je m'étais endormie car j'avais l'impression de relire un truc que j'avais déjà lu. En fait je pense que tu as fait 2 copier/coller
- par dédé du bayou
Posté : 03 mai 2016, 12:25
superbe:thumbup: :)
- par Tomcat
Posté : 03 mai 2016, 12:26
Ca c'est du roadtrip!
Génial...
McBel a écrit :Certains l’ont fait de rouler sur la neige avec, rien d’effrayant apparemment avec des pneus hiver.
Boh avec des pneus été rien d'effrayant non plus
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 12:37
corse66 a écrit :
Génial ce récit. J'adore et les photos, comment dire, sont Whaoou ! bravo en tout cas.
En te lisant au bout d'un moment je me suis demandé si je m'étais endormie car j'avais l'impression de relire un truc que j'avais déjà lu. En fait je pense que tu as fait 2 copier/coller
Le froid engourdit et m'a peut-être fait bégayer J'ai revu rapidos les posts (sur iPhone) mais je n'ai pas trouvé de doublon
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 12:44
Tomcat a écrit :
Ca c'est du roadtrip!
Génial...
McBel a écrit :Certains l’ont fait de rouler sur la neige avec, rien d’effrayant apparemment avec des pneus hiver.
Boh avec des pneus été rien d'effrayant non plus
J'ai pensé à toi dès que j'ai commencé à rouler sur la neige En pneus été, ça donnerait quoi ? Les pneus hiver classiques suffisent largement pour rouler en mode peinard. Par contre en cloutés, le rythme peut être soutenu surtout plus au nord, comme vous allez le découvrir bientôt
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 13:25
indienestmonnom a écrit :
Merci merci ! T'es ouf et sérieux à la fois, ça fait du bien !
Un peu de folie raisonnable et on se retrouve embarqué dans ce genre de road trip Merci à toi Jean-Marie, car la Virada Bianca I fut le dernier ingrédient à m'avoir définitivement convaincu de me lancer
- par detuning-man
Posté : 03 mai 2016, 13:26
McBel a écrit :
corse66 a écrit :
Génial ce récit. J'adore et les photos, comment dire, sont Whaoou ! bravo en tout cas.
En te lisant au bout d'un moment je me suis demandé si je m'étais endormie car j'avais l'impression de relire un truc que j'avais déjà lu. En fait je pense que tu as fait 2 copier/coller
Le froid engourdit et m'a peut-être fait bégayer J'ai revu rapidos les posts (sur iPhone) mais je n'ai pas trouvé de doublon
Sur PC, y'en a bien un.
Sinon
ce PIED que ça doit être !!!
- par detuning-man
Posté : 03 mai 2016, 13:28
Message 334
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 13:29
Yoyo74 a écrit :
J adore ,le pied que ça doit être , mon rêve tu le sais d’ailleurs
Finalement tu es ascendance esquimaux
Esquimau du sud alors
C'est un rêve à la portée de ceux qui veulent/peuvent le réaliser
Il faut bloquer les dates, prévoir le budget, préparer sa caisse mais avec Thierry vous avez l'habitude de préparations bien plus poussées
- par McBel
Posté : 03 mai 2016, 13:54
Finalement gros bégaiement trouvé et supprimé
Merci corse66 et detuning-man