Le 9 au matin, nous voici à pied d'oeuvre à Stuttgart pour aller découvrir le musée Mercedes.
Je ne suis pas spécialement un chaud partisan de la marque, mais tout le bien que j'ai pu lire ou entendre à propos du musée m'ont poussé à aller voir sur place, sachant également qu'il y a quelques machines de course légendaires à examiner de très près.
La claque a été monumentale, tant pour l'architecture de la structure que pour le contenu des expositions.
Mise en bouche dans le parking : plusieurs PaceCars sont encapsulés au milieu des places de stationnement
Sur l'esplanade, on commence à prendre la mesure des bâtiments
La concession d'un côté
Le musée de l'autre. Fausse apparence de petite dimension... regardez bien les piétons dans l'ombre au pied du bâtiment.
On entre....
D'entrée de jeu, expo AMG dans la zone publique, avec des engins qui ne font pas dans le détail
Puis, pour faire patienter le temps d'acheter les entrées, une AMG One posée là négligemment...
Dans l'atrium, seconde grande tarte dans la figure : l'architecture
La dimension, le design rétrofuturiste, les ascenseurs qui glissent en silence dans une impression de base secrète oubliée, façon James Bond ou Blake et Mortimer. Dément ! Vous verrez au fil de la visite l'agencement des espaces intérieurs, c'est vraiment quelque chose d'unique.
On prend un des ascenseurs, direction le sommet pour le début de la visite qui va s'effectuer comme une longue plongée en spirale au fil des époques et des plateaux, et on tombe sur des morceaux de l'histoire automobile mondiale avec un gros H
Ca laisse même une drôle d'impression de se trouver face à ce qu'on a pu tant voir et revoir dans les illustrations ou les livres spécialisés, pour la moto ou des tricycles et quadricycles motorisés.
Le canot à moteur de Bismarck
Et puis les premières évolutions "civiles" de ces machines pétaradantes
La visite s'annonce prenante.
On avance doucement dans les époques, et on arrive aux premières grandes automobiles, et aux premières Mercedes
Les carrosseries sont encore ouvertes, mais ce sont de vrais véhicules avec des cylindrées assez effarantes. 10L, 14L voire plus.
Et toujours pas de frein sur les roues avant. Roues artillerie bien sûr, pour frôler les 100 km/h.
Au milieu du plateau trône non pas la première Mercedes, perdue dans l'histoire, mais la plus ancienne existante à porter le nom et propriétéà l'époque de la famille Vanderbilt
Sur un étage satellite parallèle, une autre ancienne somnole entre les poids lourds de la maison
On y trouve aussi une berline aérodynamique des années 30
Juste à côté trône une légende du sport automobile, sur son porteur tout aussi légendaire
Excusez du palmares.....
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