https://club911.net/viewtopic.php?t=119328
Message original : Civique
Moi, quand je vois une Ferrari, c'est que je viens d'ouvrir mon garage.
Et c'est déjà pas mal.
Message original : Civique
Moi, quand je vois une Ferrari, c'est que je viens d'ouvrir mon garage.
Et c'est déjà pas mal.
Message original : Civique
Moi, quand je vois une Ferrari, c'est que je viens d'ouvrir mon garage.
Et c'est déjà pas mal.
Message original : Bruno Brazil
Ben, moi, franchement, ça ne me choque pas plus que ça...
Non pas que je sois d'accord avec ce qui est dit, bien au contraire. Par contre, il le revendique haut et fort, c'est de la poésie. Et à partir de ce moment, j'accepte la license poétique. Et ce qui est intéressant, dans ce texte, c'est que à chaque fois, il énonce le "leitmotiv", puis il enchaîne une assertion tout aussi contestable. Finalement, il met en parallèle le fait de posséder une ferrari avec la révolution française (véritable boucherie), avec versailles (plus royaliste tu meurs), avec action directe, avec l'accident de Senna (comme il le dit, pas en Ferrari), et ce qui en ressort, à mon avis, c'est plutôt une critique des jugements faciles à l'emporte-pièce, et des lieux communs que la beaufitude ambiante dit (ou pense) en voyant une ferrari. Mais à chaque fois, il ouvre une porte, en disant, j'ai peut-être tort... J'aurais dit in fine que il s'agit d'un poème torturé, produit par un auteur tout aussi torturé, qui devant un objet de désir, oscille entre envie et rejet, dans une sorte de parallèle avec la Fontaine et ses raisins.
Non, les gars, ne me demandez pas ce que j'ai fumé !Mais j'aime la poésie...
BB
Message original : Bruno Brazil
Ben, moi, franchement, ça ne me choque pas plus que ça...
Non pas que je sois d'accord avec ce qui est dit, bien au contraire. Par contre, il le revendique haut et fort, c'est de la poésie. Et à partir de ce moment, j'accepte la license poétique. Et ce qui est intéressant, dans ce texte, c'est que à chaque fois, il énonce le "leitmotiv", puis il enchaîne une assertion tout aussi contestable. Finalement, il met en parallèle le fait de posséder une ferrari avec la révolution française (véritable boucherie), avec versailles (plus royaliste tu meurs), avec action directe, avec l'accident de Senna (comme il le dit, pas en Ferrari), et ce qui en ressort, à mon avis, c'est plutôt une critique des jugements faciles à l'emporte-pièce, et des lieux communs que la beaufitude ambiante dit (ou pense) en voyant une ferrari. Mais à chaque fois, il ouvre une porte, en disant, j'ai peut-être tort... J'aurais dit in fine que il s'agit d'un poème torturé, produit par un auteur tout aussi torturé, qui devant un objet de désir, oscille entre envie et rejet, dans une sorte de parallèle avec la Fontaine et ses raisins.
Non, les gars, ne me demandez pas ce que j'ai fumé !Mais j'aime la poésie...
BB