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Les récits de vos roadtrips, les roadbooks, les itinéraires à partager, les bonnes adresses du Porschiste (hotels, restaurants). Photos et vidéos vivement recommandées !
A vrai dire, j'avais la même crainte que toi Cyril. La traversée de certaines parties de la Suède est un peu chiante car c'est plat mais les paysages sont tip top ! Les autobahn permettent de se prendre un shoot de vitesse avant d'être zen en Suède 
A partir d'Inari en Finlande on peut hausser le rythme mais le risque du gibier est réel. J'ai été surpris dans une descente en lacets et à la sortie d'un virage j'ai du écraser les freins pour ne pas me prendre un bambi 
Sinon, si tu risques de devenir fou, tu files le volant au copi pendant les parties en ligne droite et roupillon
A partir d'Inari en Finlande on peut hausser le rythme mais le risque du gibier est réel. J'ai été surpris dans une descente en lacets et à la sortie d'un virage j'ai du écraser les freins pour ne pas me prendre un bambi Sinon, si tu risques de devenir fou, tu files le volant au copi pendant les parties en ligne droite et roupillon
rpaddicted a écrit : Superbes paysages Ali !
J'ai depuis plusieurs années l'envie d'aller au Cap Nord comme toi l'année dernière mais je ne suis pas motivé à l'idée de m'enquiller autant d'autoroute et de nationales à 100
Honnêtement c'est pas trop frustrant de devoir se trainer avec une GT3 ? Je crois que ça me rendrait fou...
Mais purée les paysages sont fous
:)
Membre cotisant
n°2319
Bambi a écrit :Tu veux y aller tranquillement en Targa mon chouchounetrpaddicted a écrit : Superbes paysages Ali !
J'ai depuis plusieurs années l'envie d'aller au Cap Nord comme toi l'année dernière mais je ne suis pas motivé à l'idée de m'enquiller autant d'autoroute et de nationales à 100
Honnêtement c'est pas trop frustrant de devoir se trainer avec une GT3 ? Je crois que ça me rendrait fou...
Mais purée les paysages sont fous
Jour 6 – Inari (FI)
Réveil 8h15 GMT+2 soit 9h15 heure finlandaise. PDJ. Vue sur le plan d'eau. Un hydravion est amarré. Deux personnes s'affairent autour. Il va peut être bientôt décoller.
Je régle la nuit, discute un peu avec le patron. De nouveaux conseils de prudence avec les bêtes.
Je décide d'aller jeter un coup d'oeil à 75 km d'Inari à un endroit qui, il y a quelques années, respirait les ambiances à la John Le Carré.
10h00. Je reprends donc la route de la veille dans le sens opposé. Petite bifurfaction à l'est à Ivola.
L'enrobé est parfait. La GT3 ne bouge pas. Un croisement et le panneau indiquant une frontière internationale à 46 km. Murmansk est à 290 km. .
Je quitte les quelques dernière maisons et là ambiance bizarre. Je roule vers la Russie au milieu de nulle part.
De la forêt, des virolos, de petits lacs et une route nickel !Pas grand monde à part quelques voitures russes. Je roule modérément de peur de rencontrer du gros gibier.
Sans cette crainte, c'est une route à arsouille large. Plus que 7 km. Sentiment bizarre qui commence à m'envahir.
A 2 km de l'un des postes frontière ouverts entre la Finlande et la Russie, je m'arrête et installe une GoPro sur le toit.
Ca y est j'y suis. Un feu rouge. Des caméras. Un portail métallique qui doit fermer entre 21h et 7h du matin. Je m'engage. Des ouvriers bossent sur l'accès habituel à droite. Il faut passer à gauche. Je roule jusqu'à la barrière, me gare.
Je prends mon passeport et rentre dans le bureau. Je tente la photo dans le nomad's land. Un policier finlandais m'explique que pour passer la barrière j'ai besoin d'un visa mais que je peux prendre toutes les photos que je veux en restant en Finlande. Je fais un tour aux toilettes.
De retour à la voiture, 4 policiers finlandais sont en train de prendre en photo la GT3. Je discute 5 min avec eux. Pas beaucoup de passage en semaine. Le we c'est chargé : commerçants russes qui font leurs courses en Finlande, ceux qui vont faire le plein à 80 cts/L, ceux qui vont se détendre...
Je les remercie et demi-tour.
Mode sport, rythme soutenu mais en faisant gaffe aux bêtes. Je torche rapidement les 50 km. Petite pause photo au bord d'un lac.
Me voilà de retour à Inari. Il est 14h. J'ai la dalle et les 6h de route qui m'attendent et les zones traversées ne me permettront pas de déj tranquillement. Je retoure donc à l'hotel Inari. Service rapide. Poissons.
14h45 je reprends la route après avoir salué le serveur et le patron. Il s'amuse en me disant que les français quand ils voient du gibier, s'arrêtent en plein milieu de la route et prennent des photos. "They are as dangerous as reindeers".
Des rennes (à vrai dire, j'essaie de retrouver l'endroit où ça été filmé. Considérons alors que ces photos sont à but illustratif )
Je continue donc sur la route 92. Et là c'est le pied. Un peu de stress avec le gibier mais le pied. Ca monte et ça descend en ligne droite avec des pentes à 10%. Je hausse le rythme et chaque fin de montée ressemble à un manège.
Je passe la frontière sous le regard impassible de deux caméras.
Ca se calme à un moment pour continuer sur de belles courbes et un paysage magnifique qui se profile.
Je m'arrête dans une petite ville pour retirer des NOK. Le seul distributeur dans une banque est en panne. Prochain à 30km.
Ce sera fait à Porsanger au bord d'un bras de mer sablonneux. Paysage surréaliste. Pause photos à deux reprises.
L'ile de Nordkapp commence à se rapprocher.Je croise encore des rennes.
Le paysage est dénué de tout arbres. Surprenant après 4 jours de forêts.
Je roule toujours en mode sport. Le son est juste jouissif dans ce cadre ! Un virage sur la droite et me voilà dans le tunnel de 6870 m Nordkapp-tunnelen qui permet de rallier l'île. Longue descente et léger brouillard à l'intérieur reléguant le tunnel de l'A86 à une séance de luminothérapie.
Ca remonte et Nordkapp est à 31 km.
Pause photos dans ce décor spécial.
Ce ne sera pas ma première destination. Je dois passer à l'hotel à Skarsvåg prendre ma piaule et diner. Le temps est toujours couvert avec une légère pluie mais légère légère qui ne mouille pas.
Check-in. Salle de restaurant tout seul. Ce sera du renne en sauce. Pas mauvais.
45 min plus tard je remonte dans la GT3. Direction Nordkapp. La bifurcation est à 2 km de Skarsvåg. Belle montée en virolos. Un régal. On descend ensuite sur un plateau et un péage tout au bout pour accéder au parking, musée et cinéma. Je prends la totale avec validité 48h. Ce soir ce sera photos uniquement.
Il pèle en bermuda avec le vent. Pas de pluie pour le moment. Pas grand monde mais tout le front de mer est pris
.
Je me cale entre deux camping-cars pour la photo. J'entend rire dans celui de droite. Des allemands hallucinent de voir ce type de voiture ici. Je les salue. Ca rigole de plus belle. Le père sort et on discute 2 min entre voisins éphémères.
Malgré l'infrastructure qui doit drainer pas mal de touristes, l'endroit est magique. On y retrouve je pense le type de paysage d'Europe du nord. Un mélange de roche sombre, vert foncé, d'impression de bout du monde, pour certains de haut du monde. Certes il faut serrer les plans pour éviter les touristes mais nous sommes dans un espace qui laisse tout le loisir de profiter de la vue sur le reste. Roche, végétation rase, ciel, mer et vent. Un peu de gris et un horizon rougoyant et on a planté le décor. Il caille de plus en plus et il se met à flotter un peu.
Temps de rentrer. Quelques dernières photos pour ce soir et je reprends le chemin de l'hotel. L'ambiance a changé mais il y a toujours cette lumière diffuse.
Je croise encore des rennes. Je m'arrête pour les filmer. Fascinant quand on est à 5-7 m. Ils sont en groupe et surtout éviter de rouler entre deux groupes se trouvant chacun d'un côté de la route.
En cas de peur, ils courent rejoindre leurs congénères.
Il est 1h00. Il ne pleut plus. Personne sur les routes. Je serai bien tenté d'aller rouler mais la fatigue est là. Je serai bien tenté aussi de passer une nuit de plus ici...
Je suis à Nordkapp à 4029 km de Paris. 6 jours pour monter au point continental le plus au nord de l'Europe occidentale. Je suis content. Ce soir était l'avant dernier soir de l'année où l'on peut observer le soleil de minuit. Le ciel est couvert. La GT3 est géniale amenant un piquant bien spécial. Je pourrai rouler à des vitesses que peut évoquer une 911 mais en plus du risque de repartir à pied ou en passager, ce n'est pas l'esprit de mes road trips. Il y a 15 jours, elles tournait au Mans. Elle s'est déguisée en GT mais sa bestialité est à fleur d'accélérateur. Bonne nuit !
Finalement à peine au lit que je me rends compte que la lumière est toujours présente dehors. Un coup d'oeil par la fenêtre et j'ai l'impression qu'il est 30 min avant le lever du soleil.
Le ciel est légèrement voilé rendant l'atmosphère spéciale.
Je décide alors d'aller faire un tour à pied. Il est 2h00. Pas un bruit.
L'église et le cimetière rendent encore plus curieuse l'ambiance. Je me rends compte que le moindre bruit est audible. La GT3 doit faire un raffut dans le coin quand je roule.
Allez au lit !
Jour 6 : 568 km
Total : 4029 km
8h00 de conduite
10h00 de voyage
73 km/h de moyenne
9,9L/100
Réveil 8h15 GMT+2 soit 9h15 heure finlandaise. PDJ. Vue sur le plan d'eau. Un hydravion est amarré. Deux personnes s'affairent autour. Il va peut être bientôt décoller.
Je régle la nuit, discute un peu avec le patron. De nouveaux conseils de prudence avec les bêtes.
Je décide d'aller jeter un coup d'oeil à 75 km d'Inari à un endroit qui, il y a quelques années, respirait les ambiances à la John Le Carré.
10h00. Je reprends donc la route de la veille dans le sens opposé. Petite bifurfaction à l'est à Ivola.
L'enrobé est parfait. La GT3 ne bouge pas. Un croisement et le panneau indiquant une frontière internationale à 46 km. Murmansk est à 290 km. .
Je quitte les quelques dernière maisons et là ambiance bizarre. Je roule vers la Russie au milieu de nulle part.
De la forêt, des virolos, de petits lacs et une route nickel !Pas grand monde à part quelques voitures russes. Je roule modérément de peur de rencontrer du gros gibier.
Sans cette crainte, c'est une route à arsouille large. Plus que 7 km. Sentiment bizarre qui commence à m'envahir.
A 2 km de l'un des postes frontière ouverts entre la Finlande et la Russie, je m'arrête et installe une GoPro sur le toit.
Ca y est j'y suis. Un feu rouge. Des caméras. Un portail métallique qui doit fermer entre 21h et 7h du matin. Je m'engage. Des ouvriers bossent sur l'accès habituel à droite. Il faut passer à gauche. Je roule jusqu'à la barrière, me gare.
Je prends mon passeport et rentre dans le bureau. Je tente la photo dans le nomad's land. Un policier finlandais m'explique que pour passer la barrière j'ai besoin d'un visa mais que je peux prendre toutes les photos que je veux en restant en Finlande. Je fais un tour aux toilettes.
De retour à la voiture, 4 policiers finlandais sont en train de prendre en photo la GT3. Je discute 5 min avec eux. Pas beaucoup de passage en semaine. Le we c'est chargé : commerçants russes qui font leurs courses en Finlande, ceux qui vont faire le plein à 80 cts/L, ceux qui vont se détendre...
Je les remercie et demi-tour.
Mode sport, rythme soutenu mais en faisant gaffe aux bêtes. Je torche rapidement les 50 km. Petite pause photo au bord d'un lac.
Me voilà de retour à Inari. Il est 14h. J'ai la dalle et les 6h de route qui m'attendent et les zones traversées ne me permettront pas de déj tranquillement. Je retoure donc à l'hotel Inari. Service rapide. Poissons.
14h45 je reprends la route après avoir salué le serveur et le patron. Il s'amuse en me disant que les français quand ils voient du gibier, s'arrêtent en plein milieu de la route et prennent des photos. "They are as dangerous as reindeers"
.Des rennes
(à vrai dire, j'essaie de retrouver l'endroit où ça été filmé. Considérons alors que ces photos sont à but illustratif )Je continue donc sur la route 92. Et là c'est le pied. Un peu de stress avec le gibier mais le pied. Ca monte et ça descend en ligne droite avec des pentes à 10%. Je hausse le rythme et chaque fin de montée ressemble à un manège.
Je passe la frontière sous le regard impassible de deux caméras.
Ca se calme à un moment pour continuer sur de belles courbes et un paysage magnifique qui se profile.
Je m'arrête dans une petite ville pour retirer des NOK. Le seul distributeur dans une banque est en panne. Prochain à 30km.
Ce sera fait à Porsanger au bord d'un bras de mer sablonneux. Paysage surréaliste. Pause photos à deux reprises.
L'ile de Nordkapp commence à se rapprocher.Je croise encore des rennes.
Le paysage est dénué de tout arbres. Surprenant après 4 jours de forêts.
Je roule toujours en mode sport. Le son est juste jouissif dans ce cadre ! Un virage sur la droite et me voilà dans le tunnel de 6870 m Nordkapp-tunnelen qui permet de rallier l'île. Longue descente et léger brouillard à l'intérieur reléguant le tunnel de l'A86 à une séance de luminothérapie.
Ca remonte et Nordkapp est à 31 km.
Pause photos dans ce décor spécial.
Ce ne sera pas ma première destination. Je dois passer à l'hotel à Skarsvåg prendre ma piaule et diner. Le temps est toujours couvert avec une légère pluie mais légère légère qui ne mouille pas
.Check-in. Salle de restaurant tout seul. Ce sera du renne en sauce. Pas mauvais.
45 min plus tard je remonte dans la GT3. Direction Nordkapp. La bifurcation est à 2 km de Skarsvåg. Belle montée en virolos. Un régal. On descend ensuite sur un plateau et un péage tout au bout pour accéder au parking, musée et cinéma. Je prends la totale avec validité 48h. Ce soir ce sera photos uniquement.
Il pèle en bermuda avec le vent. Pas de pluie pour le moment. Pas grand monde mais tout le front de mer est pris
. Je me cale entre deux camping-cars pour la photo. J'entend rire dans celui de droite. Des allemands hallucinent de voir ce type de voiture ici. Je les salue. Ca rigole de plus belle. Le père sort et on discute 2 min entre voisins éphémères.
Malgré l'infrastructure qui doit drainer pas mal de touristes, l'endroit est magique. On y retrouve je pense le type de paysage d'Europe du nord. Un mélange de roche sombre, vert foncé, d'impression de bout du monde, pour certains de haut du monde. Certes il faut serrer les plans pour éviter les touristes mais nous sommes dans un espace qui laisse tout le loisir de profiter de la vue sur le reste. Roche, végétation rase, ciel, mer et vent. Un peu de gris et un horizon rougoyant et on a planté le décor. Il caille de plus en plus et il se met à flotter un peu.
Temps de rentrer. Quelques dernières photos pour ce soir et je reprends le chemin de l'hotel. L'ambiance a changé mais il y a toujours cette lumière diffuse.
Je croise encore des rennes. Je m'arrête pour les filmer. Fascinant quand on est à 5-7 m. Ils sont en groupe et surtout éviter de rouler entre deux groupes se trouvant chacun d'un côté de la route.
En cas de peur, ils courent rejoindre leurs congénères.
Il est 1h00. Il ne pleut plus. Personne sur les routes. Je serai bien tenté d'aller rouler mais la fatigue est là. Je serai bien tenté aussi de passer une nuit de plus ici...
Je suis à Nordkapp à 4029 km de Paris. 6 jours pour monter au point continental le plus au nord de l'Europe occidentale. Je suis content
. Ce soir était l'avant dernier soir de l'année où l'on peut observer le soleil de minuit. Le ciel est couvert. La GT3 est géniale amenant un piquant bien spécial. Je pourrai rouler à des vitesses que peut évoquer une 911 mais en plus du risque de repartir à pied ou en passager, ce n'est pas l'esprit de mes road trips. Il y a 15 jours, elles tournait au Mans. Elle s'est déguisée en GT mais sa bestialité est à fleur d'accélérateur. Bonne nuit !Finalement à peine au lit que je me rends compte que la lumière est toujours présente dehors. Un coup d'oeil par la fenêtre et j'ai l'impression qu'il est 30 min avant le lever du soleil.
Le ciel est légèrement voilé rendant l'atmosphère spéciale.
Je décide alors d'aller faire un tour à pied. Il est 2h00. Pas un bruit.
L'église et le cimetière rendent encore plus curieuse l'ambiance. Je me rends compte que le moindre bruit est audible. La GT3 doit faire un raffut dans le coin quand je roule.
Allez au lit !
Jour 6 : 568 km
Total : 4029 km
8h00 de conduite
10h00 de voyage
73 km/h de moyenne
9,9L/100
Oh, un beau voyage et tu es vraiment courageux, car c'est quand même une destination inhabituelle pour les frenchis. Il y a + de fans en Allemagne pour faire ce périple mais parfois les moustiques font mal dans le nord. Cette fois-ci tu as même eu un été plus chaud qu'en France.
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