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J'adore ce genre de sujet… !
Me concernant, j'ai tout vu : privé, public, militaire (par opportunité et non par prédisposition filiale ou statutaire, déménagement, je passais par là c'était pas loin de la maison et j'avais les notes pour).
Le "niveau" est identifiable à quatre choses :
- Les enseignants font ils ce qu'ils aiment ?
- Les enfants ont ils un le sens du respect ?
- Pouvez vous transmettre une certaine érudition et humilité à vos enfants quand la politique educnat est pilotée par intérêt vers le bas ?
Quand je vois ce qu'on doit apprendre pour le concours sciences po par exemple j'ai juste envie de me pendre tellement il y a d'inepties politiquement correctes.
Ce faisant, il n'y a pas de bon ou de mauvais lycée, il n'y a que des concours de circonstances.
Un enfant, précoce, mature face a un prof par défaut ou des camarades aux instincts grégaires, fut il dans le meilleur des lycées, aura beaucoup de mal a survivre….
Inversement, un enfant normal suffisamment concentré, focus, dans de tops ou de mauvaises conditions à ses chances de recracher des équations.
L'école c'est une question de maturité et un entonnoir social qui ne rend pas tout aux esprits les plus brillants, érudits ou manuels. Tout le monde n'est pas fait pour passer un concours lequel désigne soit disant les "meilleurs". Et bien non mais c'est le système et dieu sait que cela en fait de l'hypocrisie.
Ce qui est important dans la vie c'est :
- Avoir conscience de sa liberté
- Faire ce que l'on aime et le partager
- Saisir les opportunités
- Savoir lire un bilan comptable
- Connaitre un minimum le droit
- Négocier
- Regarder sous le tapis, creuser les choses auxquelles on est confronté.
Dites a vos enfants de faire ce qui les intéresse et de faire leur chemin. Quel que soit le bahut, ils trouveront une solution.
Tout dépend si ils souhaitent vivre localement ou faire une carrière qu'il s'eut agi d'un grand groupe ou d'une administration.
Localement, tout le monde se connait et arriver en parfait inconnu n'est pas chose facile… Dans les entreprises ou l'administration dès lors que vous aimez le travail et que vous vous dévouez en général ça se passe plutôt bien et les opportunités se présentent. Libre à vous de les saisir ou de les forcer.
La vie ça se fait au chausse pied les enfants.
Me concernant, j'ai tout vu : privé, public, militaire (par opportunité et non par prédisposition filiale ou statutaire, déménagement, je passais par là c'était pas loin de la maison et j'avais les notes pour).
Le "niveau" est identifiable à quatre choses :
- Les enseignants font ils ce qu'ils aiment ?
- Les enfants ont ils un le sens du respect ?
- Pouvez vous transmettre une certaine érudition et humilité à vos enfants quand la politique educnat est pilotée par intérêt vers le bas ?
Quand je vois ce qu'on doit apprendre pour le concours sciences po par exemple j'ai juste envie de me pendre tellement il y a d'inepties politiquement correctes.
Ce faisant, il n'y a pas de bon ou de mauvais lycée, il n'y a que des concours de circonstances.
Un enfant, précoce, mature face a un prof par défaut ou des camarades aux instincts grégaires, fut il dans le meilleur des lycées, aura beaucoup de mal a survivre….
Inversement, un enfant normal suffisamment concentré, focus, dans de tops ou de mauvaises conditions à ses chances de recracher des équations.
L'école c'est une question de maturité et un entonnoir social qui ne rend pas tout aux esprits les plus brillants, érudits ou manuels. Tout le monde n'est pas fait pour passer un concours lequel désigne soit disant les "meilleurs". Et bien non mais c'est le système et dieu sait que cela en fait de l'hypocrisie.
Ce qui est important dans la vie c'est :
- Avoir conscience de sa liberté
- Faire ce que l'on aime et le partager
- Saisir les opportunités
- Savoir lire un bilan comptable
- Connaitre un minimum le droit
- Négocier
- Regarder sous le tapis, creuser les choses auxquelles on est confronté.
Dites a vos enfants de faire ce qui les intéresse et de faire leur chemin. Quel que soit le bahut, ils trouveront une solution.
Tout dépend si ils souhaitent vivre localement ou faire une carrière qu'il s'eut agi d'un grand groupe ou d'une administration.
Localement, tout le monde se connait et arriver en parfait inconnu n'est pas chose facile… Dans les entreprises ou l'administration dès lors que vous aimez le travail et que vous vous dévouez en général ça se passe plutôt bien et les opportunités se présentent. Libre à vous de les saisir ou de les forcer.
La vie ça se fait au chausse pied les enfants.
Très interessante cette conversation 
Je n'ai pas encore trop de recul, mes enfants ont 4 ans, 3ans et 9 mois et les deux "grands" sont scolarisés en pre-school, l'équivalent d'une maternelle. Ils sont sensibilisés au problème de bullying, sont toujours félicités pour leurs efforts et l'école insiste sur la minimisation du stress pour l'enfant.
... en contrepartie, j'ai retrouvé mon cahier de CP (je suis mi-jeune, mi-vieux, né en 1984
) et je peux y lire des commentaires comme "Tu ne t'appliques pas !" ou encore "Il faut se concentrer !" et même "Passable". Je ne sais pas si les choses sont maintenantes différentes en France mais je trouve ce type de langage complètement dingue pour un petit enfant qui se cherche (et va se chercher encore longtemps). Alors l'absence de note et un peu de souplesse à l'école ? Moi je dis oui.
Penser que c'était mieux avant "à la dure" et en discuter ici ou avec son entourage plus ou moins du même milieu c'est quand même un peu un biais de sélection
Je n'ai pas encore trop de recul, mes enfants ont 4 ans, 3ans et 9 mois et les deux "grands" sont scolarisés en pre-school, l'équivalent d'une maternelle. Ils sont sensibilisés au problème de bullying, sont toujours félicités pour leurs efforts et l'école insiste sur la minimisation du stress pour l'enfant.
... en contrepartie, j'ai retrouvé mon cahier de CP (je suis mi-jeune, mi-vieux, né en 1984
) et je peux y lire des commentaires comme "Tu ne t'appliques pas !" ou encore "Il faut se concentrer !" et même "Passable". Je ne sais pas si les choses sont maintenantes différentes en France mais je trouve ce type de langage complètement dingue pour un petit enfant qui se cherche (et va se chercher encore longtemps). Alors l'absence de note et un peu de souplesse à l'école ? Moi je dis oui.Penser que c'était mieux avant "à la dure" et en discuter ici ou avec son entourage plus ou moins du même milieu c'est quand même un peu un biais de sélection
Greedy a écrit :
Penser que c'était mieux avant "à la dure" et en discuter ici ou avec son entourage plus ou moins du même milieu c'est quand même un peu un biais de sélection
Depuis que j'ai rencontré un vieil homme sans bac multimillionnaire avec une petite menuiserie industrielle pour un produit de niche au fond du fond du fond du Finistère là ou personne ne voudrait vivre et bien je m'en tamponne un peu.
La bienséance est partout, son contraire aussi. Il y a des jeunes gens qui n'ont pour seul mérite que d'être bien nés. Le conditionnement fait le reste et après soit ils se cassent la gueule soit ils survivent en communautés de réseau pro ou familial mais ils ne sont pas toujours très érudits et heureux loin de là. Le lycée militaire a été un exemple assez éloquent ou certains avant même de passer un DS du samedi se voient déjà le prolongement du papa lequel a réussi une carrière semée d'embuches…
Pour avoir pas mal voyagé et vécu dans tous les milieux il y a quelques profils types
- La dynastie : Qui finit par se casser la figure mais qui n'a pas trop de mal pour vivre isolée du monde pendant un certain temps.
- Les méritocrates : Dont les enfants ne réussissent pas toujours
- Ceux qui font un métier et une vie qui ont du sens pour eux… Mais pas forcément pour leurs enfants…
- Les familles qui se fédèrent sur un territoire : un notaire ici, un avocat là, un à paris là dedans, un dans l'immobilier, un magistrat etc
Et ça fait du bordel tout ça
Soyons honnêtes, le milieu n'existe pas, il n'y a que des apparences et des intérêts.
Membre cotisant
n°1406
H4m a écrit :Honnêtement, le "milieu", ça me fait doucement rigoler.Greedy a écrit :
Penser que c'était mieux avant "à la dure" et en discuter ici ou avec son entourage plus ou moins du même milieu c'est quand même un peu un biais de sélection
Depuis que j'ai rencontré un vieil homme sans bac multimillionnaire avec une petite menuiserie industrielle pour un produit de niche au fond du fond du fond du Finistère là ou personne ne voudrait vivre et bien je m'en tamponne un peu.
La bienséance est partout, son contraire aussi. Il y a des jeunes gens qui n'ont pour seul mérite que d'être bien nés. Le conditionnement fait le reste et après soit ils se cassent la gueule soit ils survivent en communautés de réseau pro ou familial mais ils ne sont pas toujours très érudits et heureux loin de là. Le lycée militaire a été un exemple assez éloquent ou certains avant même de passer un DS du samedi se voient déjà le prolongement du papa lequel a réussi une carrière semée d'embuches…
Pour avoir pas mal voyagé et vécu dans tous les milieux il y a quelques profils types
- La dynastie : Qui finit par se casser la figure mais qui n'a pas trop de mal pour vivre isolée du monde pendant un certain temps.
- Les méritocrates : Dont les enfants ne réussissent pas toujours
- Ceux qui font un métier et une vie qui ont du sens pour eux… Mais pas forcément pour leurs enfants…
- Les familles qui se fédèrent sur un territoire : un notaire ici, un avocat là, un à paris là dedans, un dans l'immobilier, un magistrat etc
Et ça fait du bordel tout ça
gentleman69 a écrit :Tu es plein de certitudes toi...H4m a écrit :Honnêtement, le "milieu", ça me fait doucement rigoler.Greedy a écrit :
Penser que c'était mieux avant "à la dure" et en discuter ici ou avec son entourage plus ou moins du même milieu c'est quand même un peu un biais de sélection
Depuis que j'ai rencontré un vieil homme sans bac multimillionnaire avec une petite menuiserie industrielle pour un produit de niche au fond du fond du fond du Finistère là ou personne ne voudrait vivre et bien je m'en tamponne un peu.
La bienséance est partout, son contraire aussi. Il y a des jeunes gens qui n'ont pour seul mérite que d'être bien nés. Le conditionnement fait le reste et après soit ils se cassent la gueule soit ils survivent en communautés de réseau pro ou familial mais ils ne sont pas toujours très érudits et heureux loin de là. Le lycée militaire a été un exemple assez éloquent ou certains avant même de passer un DS du samedi se voient déjà le prolongement du papa lequel a réussi une carrière semée d'embuches…
Pour avoir pas mal voyagé et vécu dans tous les milieux il y a quelques profils types
- La dynastie : Qui finit par se casser la figure mais qui n'a pas trop de mal pour vivre isolée du monde pendant un certain temps.
- Les méritocrates : Dont les enfants ne réussissent pas toujours
- Ceux qui font un métier et une vie qui ont du sens pour eux… Mais pas forcément pour leurs enfants…
- Les familles qui se fédèrent sur un territoire : un notaire ici, un avocat là, un à paris là dedans, un dans l'immobilier, un magistrat etc
Et ça fait du bordel tout ça
Je systématise c'est vrai. Au contraire, chaque vie est différente et chacun a son ressenti. Le hasard de la vie , les opportunités et les rencontres et le ressenti font ce que chacun écrit sur un sujet.
J'ai vu beaucoup de choses grâce au hasard de la vie, je fais ce que j'aime dans la vie.
Si d'aventure je suis sorti du sujet ou si j'eu à choquer cela n'était en aucun cas volontaire et si tel était le cas je m'en excuse.
Je vais aller préparer mon post pour la 991 j'ai que le bon de commande mais... :pUn blog d'une prof à lire, amusant de voir l'éducation national de l'intérieur.
http://sosoprincesse.free.fr/
C'est un peu fouillis, en faisant le tri one en sort quelques perles, Ne pas toujours taper sur l'éducation national, les parents y sont aussi pour pas mal, exemple:
Ne plus venir au collège VINGT-DEUX JOURS avant la date des vacances. Et BAM, ça s’enchaîne… des élèves qui abandonnent leurs manuels sur un coin de table, dans leurs casiers ou qui se barrent sans les rendre. Des parents qui parfois mettent un mot dans le carnet expliquant au choix que « puisqu’on ne fait plus rien en classe, pas la peine de venir » ou « ah bah déso mais pas déso, on part en vacances toussa, on s’en branle un peu du calendrier scolaire »....
Et puis bordel, ON BOSSE ENCORE. Faudrait pas s’imaginer qu’en juin, on enchaîne les parties de Uno, tout en se faisant un foot dans la cour pendant que certains engloutissent fraises tagada et coca devant le TBI qui diffuse « Les Tuche »....
Entre le lundi 13 juin et le vendredi 1er juillet vont s’écouler 14 jours de cours pendant lesquelles il y a moyen de clôturer des séquences, de progresser, d’avancer… Je trouve ça dingue que RIEN ne soit véritablement fait pour rappeler aux familles le caractère obligatoire de l’école et que si tolérance on peut avoir pour des familles prévenant poliment qu’elles n’ont pas eu le choix dans les dates de vacances et que du coup, leur enfant ne viendra plus au collège à partir du 29 juin… la tolérance est difficilement applicable mi-juin sans aucune possibilité de discussion avec la famille....
Là c'est le système qui est en cause:
LES MENSONGES. Se sont récemment tenues les journées de la refondation de l’école de la République au Palais Denis Brongniart. Un séminaire hyper glamshine où tout plein de gens qui ne côtoient pas d’élèves chaque jour papotent tranquillement de la condition enseignante, des enjeux essentiels de l’école et des priorités éducatives. Alors en vrac, il paraît que le pouvoir d’achat des enseignants est constamment en hausse et que nous avons travaillé main dans la main avec le gouvernement concernant la réforme et les nouveaux programme...
Une majorité de profs est opposée à de nombreux aspects de la réforme. L’organisation des EPI et de l’AP, la disparition des demi-groupes et des options, les 26h de cours hebdomadaires, le nouveau livret scolaire, la pédagogie de projet érigée en solution miraculeuse, les 2h45 de marge qui vont engendrer frustrations et prises de têtes au sein des établissements, la 6ème faisant partie du cycle 3 avec le CM1 et le CM2, les nouveaux programmes, les nouveaux manuels avec leurs activités chelou voire ridicules...
je suis toujours effarée de voir que beaucoup de manuels sont écrits par des formateurs, IPR, professeurs d’université et autres spécialistes déchargés du CECRL… on y trouve peu de profs de terrain, les vrais, ceux qui ont les mains dans le cambouis), il est impensable pour moi de suivre à la lettre un manuel scolaire de par mon tempérament indépendant qui aime bien créer, inventer, construire et je les trouve bien trop lourds en matière d’objectifs et bien trop légers en matières d’activités. Enseigner le comparatif et le prétérit en 6ème ? Pourquoi pas dans le cadre d’activités ambiance pédagogie différenciée avec quelques élèves motivés, bosseurs, prêts à prendre de l’avance… mais entre les élèves avec troubles d’apprentissage, l’ambiance REP / REP+, l’absence totale de rigueur de beaucoup d’élèves… c’est très compliqué à mettre en place tant l’hétérogénéité est devenue ubuesque
http://sosoprincesse.free.fr/
C'est un peu fouillis, en faisant le tri one en sort quelques perles, Ne pas toujours taper sur l'éducation national, les parents y sont aussi pour pas mal, exemple:
Ne plus venir au collège VINGT-DEUX JOURS avant la date des vacances. Et BAM, ça s’enchaîne… des élèves qui abandonnent leurs manuels sur un coin de table, dans leurs casiers ou qui se barrent sans les rendre. Des parents qui parfois mettent un mot dans le carnet expliquant au choix que « puisqu’on ne fait plus rien en classe, pas la peine de venir » ou « ah bah déso mais pas déso, on part en vacances toussa, on s’en branle un peu du calendrier scolaire »....
Et puis bordel, ON BOSSE ENCORE. Faudrait pas s’imaginer qu’en juin, on enchaîne les parties de Uno, tout en se faisant un foot dans la cour pendant que certains engloutissent fraises tagada et coca devant le TBI qui diffuse « Les Tuche »....
Entre le lundi 13 juin et le vendredi 1er juillet vont s’écouler 14 jours de cours pendant lesquelles il y a moyen de clôturer des séquences, de progresser, d’avancer… Je trouve ça dingue que RIEN ne soit véritablement fait pour rappeler aux familles le caractère obligatoire de l’école et que si tolérance on peut avoir pour des familles prévenant poliment qu’elles n’ont pas eu le choix dans les dates de vacances et que du coup, leur enfant ne viendra plus au collège à partir du 29 juin… la tolérance est difficilement applicable mi-juin sans aucune possibilité de discussion avec la famille....
Là c'est le système qui est en cause:
LES MENSONGES. Se sont récemment tenues les journées de la refondation de l’école de la République au Palais Denis Brongniart. Un séminaire hyper glamshine où tout plein de gens qui ne côtoient pas d’élèves chaque jour papotent tranquillement de la condition enseignante, des enjeux essentiels de l’école et des priorités éducatives. Alors en vrac, il paraît que le pouvoir d’achat des enseignants est constamment en hausse et que nous avons travaillé main dans la main avec le gouvernement concernant la réforme et les nouveaux programme...
Une majorité de profs est opposée à de nombreux aspects de la réforme. L’organisation des EPI et de l’AP, la disparition des demi-groupes et des options, les 26h de cours hebdomadaires, le nouveau livret scolaire, la pédagogie de projet érigée en solution miraculeuse, les 2h45 de marge qui vont engendrer frustrations et prises de têtes au sein des établissements, la 6ème faisant partie du cycle 3 avec le CM1 et le CM2, les nouveaux programmes, les nouveaux manuels avec leurs activités chelou voire ridicules...
je suis toujours effarée de voir que beaucoup de manuels sont écrits par des formateurs, IPR, professeurs d’université et autres spécialistes déchargés du CECRL… on y trouve peu de profs de terrain, les vrais, ceux qui ont les mains dans le cambouis), il est impensable pour moi de suivre à la lettre un manuel scolaire de par mon tempérament indépendant qui aime bien créer, inventer, construire et je les trouve bien trop lourds en matière d’objectifs et bien trop légers en matières d’activités. Enseigner le comparatif et le prétérit en 6ème ? Pourquoi pas dans le cadre d’activités ambiance pédagogie différenciée avec quelques élèves motivés, bosseurs, prêts à prendre de l’avance… mais entre les élèves avec troubles d’apprentissage, l’ambiance REP / REP+, l’absence totale de rigueur de beaucoup d’élèves… c’est très compliqué à mettre en place tant l’hétérogénéité est devenue ubuesque
Membre cotisant
n°1406
H4m a écrit :Non du toutgentleman69 a écrit :Tu es plein de certitudes toi...H4m a écrit : Honnêtement, le "milieu", ça me fait doucement rigoler.
Depuis que j'ai rencontré un vieil homme sans bac multimillionnaire avec une petite menuiserie industrielle pour un produit de niche au fond du fond du fond du Finistère là ou personne ne voudrait vivre et bien je m'en tamponne un peu.
La bienséance est partout, son contraire aussi. Il y a des jeunes gens qui n'ont pour seul mérite que d'être bien nés. Le conditionnement fait le reste et après soit ils se cassent la gueule soit ils survivent en communautés de réseau pro ou familial mais ils ne sont pas toujours très érudits et heureux loin de là. Le lycée militaire a été un exemple assez éloquent ou certains avant même de passer un DS du samedi se voient déjà le prolongement du papa lequel a réussi une carrière semée d'embuches…
Pour avoir pas mal voyagé et vécu dans tous les milieux il y a quelques profils types
- La dynastie : Qui finit par se casser la figure mais qui n'a pas trop de mal pour vivre isolée du monde pendant un certain temps.
- Les méritocrates : Dont les enfants ne réussissent pas toujours
- Ceux qui font un métier et une vie qui ont du sens pour eux… Mais pas forcément pour leurs enfants…
- Les familles qui se fédèrent sur un territoire : un notaire ici, un avocat là, un à paris là dedans, un dans l'immobilier, un magistrat etc
Et ça fait du bordel tout ça
Au contraire, chaque vie est différente et chacun a son ressenti. Le hasard de la vie , les opportunités et les rencontres et le ressenti font ce que chacun écrit sur un sujet.
J'ai vu beaucoup de choses grâce au hasard de la vie, je fais ce que j'aime dans la vie.
Si d'aventure je suis sorti du sujet ou si j'eu à choquer cela n'était en aucun cas volontaire et si tel était le cas je m'en excuse.
Je trouve simplement que tu catégorises tout et j'ai toujours eu du mal avec cela et pourtant je suis cartésien.
Mais surtout, bon achat de la 991, on est sur un forum pour cela :):)
Membre cotisant
n°1406
Membre cotisant
n°2319
ea32 a écrit :Euhh, j'ai passé mon bac en 88, et ce n'était pas très recherché franchement.rpaddicted a écrit : En 94 tu n'étais en effet pas loin du plus haut niveau du bac, qui se situe dans les années 80. Si tu prends le programme de terminale C de ces années là, tu as une bonne partie du programme de maths sup d'aujourd'hui
Ma mère prof de physique n'arrêtait pas de dire que le niveau demandé s'écroulait et que le bac de leur temps était autrement plus compliqué !
Par contre j'ai pris cher en prépa l'année suivante !
Tu m'as miné le moral avec ce que tu viens de nous raconter !!
Cette année, les gamins de CM1 se plaignent de faire la même chose qu'en CE2, et je me demande bien ce qu'apprend ma fille en CE1 ...
Je me souviens étant en terminale en 2002 et regardant des annabac de 85 de mes frères : bah j'y comprenais rien
En revanche j'ai tout compris une fois en maths sup car on l'a fait au cours de l'année Bref, si tu trouvais ça facile en 88, tu vas tomber des nues quand tu verras ce que tes enfants feront au lycée
Membre cotisant
n°2319
rickman a écrit :Pour moi la distributivité n'est pas un axiome, ça se démontre. Pour les entiers naturels, ça revient en effet à ajouter deux séries de nombres entiers.Denis72 a écrit :Axiome (de distributivité):yastefris a écrit : On peut m'expliquer par démonstration pourquoi moins par moins ça fait plus ? Car dire que tout est démontrable en maths c'est léger... il y a bcp de règles à appliquer bêtement. Les maths étant, définies par les mathématiciens eux-mêmes, une science sociale à part.
Il y a 20 ans on disait déjà que c'était une règle sans plus de détails.
Pour 3 nombres a,b,c, on a : ab+ac=a(b+c).
Rque : c'est un des axiomes définissant un anneau (les ensembles de nombres entiers, décimaux, ...). Cette propriété ne se démontre pas. Elle est admise comme fondement de la théorie des structures algébriques ("la règle du jeu").
Propriété n°1 :
Pour 2 nombres a,b, on a : (a)(-b)=-(ab).
Démo : Par distributivité, on a : 0=a(b+(-b))=ab+a(-b).
Donc, par unicité de l'opposé d'un nombre (démontrable), l'opposé de ab est a(-b). Donc -(ab)=a(-b).
Propriété n°2:
Pour 2 nombres a,b, on a : (-a)(-b)=(ab).
Démo : D'après la propriété n°1, on a : (-a)(-b)=-((-a)b)=-(b(-a))=-(-(ba))=ba=ab, en utilisant l'axiome de commutativité de la multiplication.
Même s'il le comprend (peu seront dans ce cas), il vaut mieux développer ses capacités de réflexion par des concours ludiques type concours Kangourou (qui existe du primaire à la terminale) ou olympiades de maths (existe pour le CM2, la 4ème et la 1ère).
Les axiomes on le voit en prépa et c'est très bien comme ça.
Quitte à faire des démos de collège, il est plus intéressant de démontrer le th de Pythagore ou de Thalès avec les connaissances du collège.
rpaddicted a écrit : Même s'il le comprend (peu seront dans ce cas), il vaut mieux développer ses capacités de réflexion par des concours ludiques type concours Kangourou (qui existe du primaire à la terminale) ou olympiades de maths
Membre cotisant
n°2319
gentleman69 a écrit : Un vecteur est une classe d'équivalence de la relation d'équipolence.
En 4ème ou en 3ème cela m'a marqué à jamais.
Mais j'avais trouvé cela lumineux
Je précise que c'était en 1978...
En revanche, on est aujourd'hui dans l'excès inverse et la simplification à outrance.
Membre cotisant
n°2319
Greedy a écrit :Ah le concours Kangourou, ça rappelle des souvenirs ! ... comme par exemple de se rabattre plutôt vers le tennis pour avoir une médaillerpaddicted a écrit : Même s'il le comprend (peu seront dans ce cas), il vaut mieux développer ses capacités de réflexion par des concours ludiques type concours Kangourou (qui existe du primaire à la terminale) ou olympiades de maths
rpaddicted a écrit :C'est sur qu'il faut être calé pour finir médaillé, mais c'est très ludique et la plupart de mes élèves aiment bien. C'est autrement plus amusant qu'un exo type de manuel :)Greedy a écrit :Ah le concours Kangourou, ça rappelle des souvenirs ! ... comme par exemple de se rabattre plutôt vers le tennis pour avoir une médaillerpaddicted a écrit : Même s'il le comprend (peu seront dans ce cas), il vaut mieux développer ses capacités de réflexion par des concours ludiques type concours Kangourou (qui existe du primaire à la terminale) ou olympiades de maths
denteux42 a écrit : Moi , pour ma petite dernière , je prends Cyril dès la maternelle . J'étais une bille en maths - mais j'ai toujours été bon pour compter , lol- , et je le paierai en lui prêtant des autos ....
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