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Les récits de vos roadtrips, les roadbooks, les itinéraires à partager, les bonnes adresses du Porschiste (hotels, restaurants). Photos et vidéos vivement recommandées !
fabien37 a écrit : tu as les sièges chauffants ??? j'ai du mal à m'en passer en Touraine, tu imagines là haut![]()
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Avec le cuir, c'est autre chose, surtout le matin. Normalement il est conseillé de ne pas conduire en bermuda

Previsously Le Jour 4 

Résultat des courses, petite métamorphose

JOUR 5 – Kiruna
Le réveil sonne à 11h30. Ce sera la seule journée de relâche de tout le voyage. Le ciel est toujours bleu. La température est descendue jusqu’à -21° cette nuit, pour remonter en ce milieu de journée à -12°.
Je traine et finis par me décider pour une visite de la ville en mode express vers 14h30.
Kiruna est une ville industrielle qui vit par et pour l’extraction du fer. D’ailleurs en arrivant par le sud, on distingue sur la gauche une petite montagne de laquelle s’échappe de grosses volutes de vapeur. A son pied, un immense plateau traversé par la ligne de chemin de fer qui transporte tant des passagers que le minerai extrait.
Le Camp Ripan est en haut à droite

A 15h00, alors que je me rapprochais du site, une sirène retentit à plusieurs reprises. Assourdissante.


Je suis de l’autre côté de la E10 au plus près de la mine gérée par LKAB. L’exploitation de la mine est désormais souterraine.



Je continue à longer la E10 qui, vers le sud mène à Luleå et au nord permet de passer en Norvège via Abisko. Je repique vers le centre-ville via ce chemin.

Une installation éphémère dans ce petit parc.







L’Hôtel de ville



Un clin d’œil au centre spatial de Kiruna, l’Esrange (European Spaceresearch RANGE) d’où sont lancés des ballons et des fusées-sondes.

Il est presque 16h00 et je commence à avoir faim. Me voici donc à la recherche d’un café/restaurant dans ce centre-ville liliputien.

Je poursuis ma balade et tombe sur cette œuvre qui résume ce qui nourrit depuis 110 ans la ville de Kiruna et qui se trouve au pied du Scandic Kiruna, grand immeuble en briques rouges.





Je m’attarde un peu sur place et hésite à emprunter le toboggan


Je remonte au niveau de la place de l’hôtel.



Je finis par trouver le Café Safari. Ce sera un sandwich de meatballs (sans la confiture de groseille). Ca cale :)
Quelques minutes plus tard, après avoir trainé dans les rues, je retourne à la statue dominant le site de la mine. La lumière est magnifique !





Lycée à côté de mon hôtel.

18h00, retour au chaud.

19h30, je décide d’aller faire tourner le Boxster pour éviter une mauvaise surprise après 36h par -18°. J’en profite pour charger mon matériel photo au cas où, sait-on jamais…

Je quitte Kiruna et prends la direction du nord. Le ciel est toujours dégagé. Au bout de quelques km la température chute, chute, chute.




Je viens de battre mon record -29.5°C 

Au bout de presqu’une heure de roulage, retour à Kiruna et je me gare face à l’obélisque. Quelques photos sur la petite place avec le piolet et la statue dominant la mine.


La mine LKAB

Retour à 21h00 à ma cabin. 50 km. Ce sera suffisant. Le Boxster n’a pas bronché. Démarrage sans soucis :)
Dîner et retour dans ma piaule. Je scrute le niveau kp pour la soirée.
23h00, ça démarre gentiment et j’en profite pour shooter le Boxster.



Je me dirige vers le spot habituel mais la Lune est trop lumineuse
La veille le spectacle fut fabuleux et je commence déjà à faire le difficile









1h15, je plie mes gaules et au lit à 2h après avoir classé les souvenirs de la journée.
JOUR 6. Kiruna (SE) – Henningsvær (Iles Lofoten, NO)
J’avais prévu de prendre la route plus tôt mais la veille, un petit email, qui allait en générer de nombreux autres, risque de me pourrir le reste du voyage. Un client a publié un appel d’offres et personne à Paname pour s’en occuper. Bien sûr, deadline sous 7 jours… Je profite donc du wifi de l’hôtel pour bosser.
Je décroche à 12h00 et direction les Iles Lofoten et plus précisément Henningsvær, petit village composé d’un chapelet d’iles que je n’avais fait que traverser en 2014.
Avant d’atteindre la douceur océanique, il me faudra de nouveau traverser un ilot polaire dont j’ai eu un petit aperçu la veille lors de mon petit tour nocturne. Le ciel est d’un bleu éclatant et dehors ça pique.
Au début du trajet, route noire. Ensuite un peu de bitume reste visible et je me glisse dans ces rivières de grip. Quelques km plus loin, que du blanc.




1h de route et je suis déjà à -20.5°. La neige semble fraiche.


Ensuite, la route est recouverte de glace et quasiment aucune couche de neige pour me rassurer. Le Boxster ondule suivant les sillons de glace ou bien est-ce les glissades corrigées par le PSM qui est à l’œuvre en continu ? J’avais commencé à rouler entre 70 et 80, pour finir à 50-60, lunettes de soleil vissées sur le nez (ça brille la glace
).

Je traverse Abisko après avoir commencé à longer le lac Torneträsk, tout blanc. Le paysage est sublime et les montagnes aux alentours, rendent le décor majestueux.







14h15, il fait -25.5°. En plein jour. J’ai du mal à imaginer la veille, de nuit…


La frontière norvégienne est proche. Ca souffle pas mal. Ça monte et ça tourne, invitant à la prudence dans les virages en descente.
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]
14h45, je passe la frontière et gagne 15 degrés en atteignant les -10°. Ainsi que du grip. Je longe quelques éoliennes.


Ce coin est donc souvent balayé par le vent et la neige ondule de nouveau sur la route, comme à Nordkapp l’an passé.
Petit montage dans un cadre magnifique, hypnotique, balayé par le vent…
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]



Le goudron redevient presque entièrement visible et c’est une longue descente vers un lac. Les cascades sont gelées.

J’ai gagné 20 degrés lorsque je rejoins la E6.






Je continue donc direction des Iles Lofoten. Rien de spécial, si ce n’est des montagnes enneigées sublimes, une lumière rasante de plus en plus chaude, des lacs et bras de mer qui lèchent la neige. Plusieurs pauses photos.


Notamment à Lodingen. Les lieux étaient magnifiques en été, cette fois ci ils sont sublimés différemment. C’est ce que je voulais voir neige, mer et montagne. Sur le même cliché.






17h25, je traverse une poche de froid et la température passe de -2° à -14° en quelques km à la frontière entre les comtés de Troms et Nordland.



18h00, le ciel est rougeoyant, le coucher de soleil s’éternise, me laissant quelques minutes pour trouver un point de vue.






Plein ouest !
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]
19h00 pause plein et hot dog avec crispy oignons à Vagan.

19h30, arrivée à Henningsvær. Il fait 0° et l’air est bien marin. 407 km, 7h sur la route et 30 min de pause.

Check-in sans réservation. En récupérant mes bagages, je lève les yeux vers le ciel et il y a de l’activité. Mais j’ai la dalle. Dimanche dernier j’aurai pris mon mal en patience et me serais rué dehors. Je dépose mes affaires dans la piaule et je trace après au restau.
Présentation simple. Cod pêché dans la journée accompagné de son médaillon de caviar de cod. Le poisson est délicieux, brut sans sauce. Les œufs sont hyper fins et le mariage avec la chair blanche, intéressant…

Je remonte récupérer mon sac et direction la route. Trouver un spot face au nord avec, comme arrière-plan, les montagnes enneigées et entre elles et moi, la mer. La lune est presque pleine. Handicap si l’activité est faible. Je quitte le chapelet pour plonger dans les iles sur la route principale. Je vais jusqu’au pont à 17 km de l’hôtel. Je passe en dessous mais rien d’excitant. Demi-tour. Je repars pleine balle. Je tourne à droite sur la 816 qui mène à Henninsgsvær. Et je m’arrête là :




Même spot qu’en 2014 avec la GT3.

Et que le spectacle commence ! Je me suis posé au bon moment, au bon endroit. L’horizon devient vert, ça monte et soudain, ça ondule à ma gauche, au-dessus de ma tête et l’aurore se prolonge derrière moi, derrière la montagne.



























Ça se calme. Je shoote la mer, la lune, le relief. La pleine Lune inonde de lumière et tant qu’à faire, je continue de prendre des photos.




Scrutant toujours l’horizon, je commence à distinguer de l’autre côté de la rive, plein nord, juste au-dessus des montagnes, de l’orange et du rouge. Space… Je mitraille. C’est une aurore assez puissante qui est descendue très bas dans l’atmosphère et qui élargit le spectre des couleurs habituelles, plus communes comme le vert et parfois du violet comme on le voit dans les photos suivantes. Dommage que quelques nuages la masquent partiellement.




Une dernière photo :)

Minuit je rentre me coucher. Le ciel s’est calmé. 3ème soirée de suite avec des kp entre 3 et 6. De nouveau la chasse fut généreuse

Ci-dessous, un essai de timelapse avec les photos prises chaque soir
(dimanche, lundi et mardi) J’en ai des frissons à chaque visionnage 
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]


Résultat des courses, petite métamorphose


JOUR 5 – Kiruna
Le réveil sonne à 11h30. Ce sera la seule journée de relâche de tout le voyage. Le ciel est toujours bleu. La température est descendue jusqu’à -21° cette nuit, pour remonter en ce milieu de journée à -12°.
Je traine et finis par me décider pour une visite de la ville en mode express vers 14h30.
Kiruna est une ville industrielle qui vit par et pour l’extraction du fer. D’ailleurs en arrivant par le sud, on distingue sur la gauche une petite montagne de laquelle s’échappe de grosses volutes de vapeur. A son pied, un immense plateau traversé par la ligne de chemin de fer qui transporte tant des passagers que le minerai extrait.
Le Camp Ripan est en haut à droite


A 15h00, alors que je me rapprochais du site, une sirène retentit à plusieurs reprises. Assourdissante.


Je suis de l’autre côté de la E10 au plus près de la mine gérée par LKAB. L’exploitation de la mine est désormais souterraine.



Je continue à longer la E10 qui, vers le sud mène à Luleå et au nord permet de passer en Norvège via Abisko. Je repique vers le centre-ville via ce chemin.

Une installation éphémère dans ce petit parc.







L’Hôtel de ville



Un clin d’œil au centre spatial de Kiruna, l’Esrange (European Spaceresearch RANGE) d’où sont lancés des ballons et des fusées-sondes.

Il est presque 16h00 et je commence à avoir faim. Me voici donc à la recherche d’un café/restaurant dans ce centre-ville liliputien.

Je poursuis ma balade et tombe sur cette œuvre qui résume ce qui nourrit depuis 110 ans la ville de Kiruna et qui se trouve au pied du Scandic Kiruna, grand immeuble en briques rouges.





Je m’attarde un peu sur place et hésite à emprunter le toboggan



Je remonte au niveau de la place de l’hôtel.



Je finis par trouver le Café Safari. Ce sera un sandwich de meatballs (sans la confiture de groseille). Ca cale :)
Quelques minutes plus tard, après avoir trainé dans les rues, je retourne à la statue dominant le site de la mine. La lumière est magnifique !





Lycée à côté de mon hôtel.

18h00, retour au chaud.

19h30, je décide d’aller faire tourner le Boxster pour éviter une mauvaise surprise après 36h par -18°. J’en profite pour charger mon matériel photo au cas où, sait-on jamais…
Je quitte Kiruna et prends la direction du nord. Le ciel est toujours dégagé. Au bout de quelques km la température chute, chute, chute.


Au bout de presqu’une heure de roulage, retour à Kiruna et je me gare face à l’obélisque. Quelques photos sur la petite place avec le piolet et la statue dominant la mine.


La mine LKAB

Retour à 21h00 à ma cabin. 50 km. Ce sera suffisant. Le Boxster n’a pas bronché. Démarrage sans soucis :)
Dîner et retour dans ma piaule. Je scrute le niveau kp pour la soirée.
23h00, ça démarre gentiment et j’en profite pour shooter le Boxster.



Je me dirige vers le spot habituel mais la Lune est trop lumineuse











1h15, je plie mes gaules et au lit à 2h après avoir classé les souvenirs de la journée.
JOUR 6. Kiruna (SE) – Henningsvær (Iles Lofoten, NO)
J’avais prévu de prendre la route plus tôt mais la veille, un petit email, qui allait en générer de nombreux autres, risque de me pourrir le reste du voyage. Un client a publié un appel d’offres et personne à Paname pour s’en occuper. Bien sûr, deadline sous 7 jours… Je profite donc du wifi de l’hôtel pour bosser.
Je décroche à 12h00 et direction les Iles Lofoten et plus précisément Henningsvær, petit village composé d’un chapelet d’iles que je n’avais fait que traverser en 2014.
Avant d’atteindre la douceur océanique, il me faudra de nouveau traverser un ilot polaire dont j’ai eu un petit aperçu la veille lors de mon petit tour nocturne. Le ciel est d’un bleu éclatant et dehors ça pique.
Au début du trajet, route noire. Ensuite un peu de bitume reste visible et je me glisse dans ces rivières de grip. Quelques km plus loin, que du blanc.




1h de route et je suis déjà à -20.5°. La neige semble fraiche.


Ensuite, la route est recouverte de glace et quasiment aucune couche de neige pour me rassurer. Le Boxster ondule suivant les sillons de glace ou bien est-ce les glissades corrigées par le PSM qui est à l’œuvre en continu ? J’avais commencé à rouler entre 70 et 80, pour finir à 50-60, lunettes de soleil vissées sur le nez (ça brille la glace


Je traverse Abisko après avoir commencé à longer le lac Torneträsk, tout blanc. Le paysage est sublime et les montagnes aux alentours, rendent le décor majestueux.







14h15, il fait -25.5°. En plein jour. J’ai du mal à imaginer la veille, de nuit…


La frontière norvégienne est proche. Ca souffle pas mal. Ça monte et ça tourne, invitant à la prudence dans les virages en descente.
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]
14h45, je passe la frontière et gagne 15 degrés en atteignant les -10°. Ainsi que du grip. Je longe quelques éoliennes.


Ce coin est donc souvent balayé par le vent et la neige ondule de nouveau sur la route, comme à Nordkapp l’an passé.
Petit montage dans un cadre magnifique, hypnotique, balayé par le vent…
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]



Le goudron redevient presque entièrement visible et c’est une longue descente vers un lac. Les cascades sont gelées.

J’ai gagné 20 degrés lorsque je rejoins la E6.






Je continue donc direction des Iles Lofoten. Rien de spécial, si ce n’est des montagnes enneigées sublimes, une lumière rasante de plus en plus chaude, des lacs et bras de mer qui lèchent la neige. Plusieurs pauses photos.


Notamment à Lodingen. Les lieux étaient magnifiques en été, cette fois ci ils sont sublimés différemment. C’est ce que je voulais voir neige, mer et montagne. Sur le même cliché.






17h25, je traverse une poche de froid et la température passe de -2° à -14° en quelques km à la frontière entre les comtés de Troms et Nordland.



18h00, le ciel est rougeoyant, le coucher de soleil s’éternise, me laissant quelques minutes pour trouver un point de vue.






Plein ouest !
Mot de passe : nordkapp
[video=vimeo]
19h00 pause plein et hot dog avec crispy oignons à Vagan.

19h30, arrivée à Henningsvær. Il fait 0° et l’air est bien marin. 407 km, 7h sur la route et 30 min de pause.

Check-in sans réservation. En récupérant mes bagages, je lève les yeux vers le ciel et il y a de l’activité. Mais j’ai la dalle. Dimanche dernier j’aurai pris mon mal en patience et me serais rué dehors. Je dépose mes affaires dans la piaule et je trace après au restau.
Présentation simple. Cod pêché dans la journée accompagné de son médaillon de caviar de cod. Le poisson est délicieux, brut sans sauce. Les œufs sont hyper fins et le mariage avec la chair blanche, intéressant…

Je remonte récupérer mon sac et direction la route. Trouver un spot face au nord avec, comme arrière-plan, les montagnes enneigées et entre elles et moi, la mer. La lune est presque pleine. Handicap si l’activité est faible. Je quitte le chapelet pour plonger dans les iles sur la route principale. Je vais jusqu’au pont à 17 km de l’hôtel. Je passe en dessous mais rien d’excitant. Demi-tour. Je repars pleine balle. Je tourne à droite sur la 816 qui mène à Henninsgsvær. Et je m’arrête là :




Même spot qu’en 2014 avec la GT3.
Et que le spectacle commence ! Je me suis posé au bon moment, au bon endroit. L’horizon devient vert, ça monte et soudain, ça ondule à ma gauche, au-dessus de ma tête et l’aurore se prolonge derrière moi, derrière la montagne.



























Ça se calme. Je shoote la mer, la lune, le relief. La pleine Lune inonde de lumière et tant qu’à faire, je continue de prendre des photos.




Scrutant toujours l’horizon, je commence à distinguer de l’autre côté de la rive, plein nord, juste au-dessus des montagnes, de l’orange et du rouge. Space… Je mitraille. C’est une aurore assez puissante qui est descendue très bas dans l’atmosphère et qui élargit le spectre des couleurs habituelles, plus communes comme le vert et parfois du violet comme on le voit dans les photos suivantes. Dommage que quelques nuages la masquent partiellement.




Une dernière photo :)

Minuit je rentre me coucher. Le ciel s’est calmé. 3ème soirée de suite avec des kp entre 3 et 6. De nouveau la chasse fut généreuse


Ci-dessous, un essai de timelapse avec les photos prises chaque soir


Mot de passe : nordkapp
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