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Tout ce qui concerne les assurances, code de la route, les droits et devoirs du Porschiste,expertises et GPS..
Message original : Max3976
Hier aux infos TV, pas un mot sur les manifestations au sujet des nouvelles mesures, DSK occulte tout!!:mad:

[Édite le 18-5-2011 par philco]
In extenso:
Cher Monsieur,
Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la politique du Gouvernement en matière de sécurité routière.
Je tenais à vous assurer que j'avais pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite et que j’avais pris bonne note de vos observations.
La politique que la majorité UMP a conduite en matière de sécurité routière porte ses fruits. L’année 2010 a été la 9ème année continue de baisse de la mortalité sur nos routes ! La mortalité a été ainsi réduite d’environ 45 % depuis 2002, ce qui représente 23 000 vies et 300 000 blessés épargnées. La France se situe d’ailleurs en dessous de la moyenne européenne pour le nombre de tués sur les routes (68,8 tués par million d’habitants en 2008 contre 73,82 pour l’UE).
Même chez les usagers de deux-roues, catégorie naturellement très exposée aux accidents, le nombre de tués à fortement baissé, passant de 1 144 à 941 en 2010.
Ces progrès montrent que l’insécurité routière n’est pas une fatalité. Le Gouvernement souhaite réduite davantage le nombre de victimes des accidents de la route dans lesquels, chaque jour, 11 personnes sont blessées et 217 blessées.
En 2011, le Ministère de l’Intérieur poursuit la politique de lutte contre les comportements à risque, en particulier l’alcool, les excès de vitesse et la conduite sous l’influence de la drogue.
Parce qu’il y a toujours trop de morts (3 994 en 2010, en baisse de 6,5%) et de blessés (79 056, en baisse de 13,1%) sur nos routes, il ne faut pas relâcher la pression : la sécurité routière demeure un combat mobilisateur pour la majorité. D’ailleurs, les 27 pays de l’Union européenne se sont mis d’accord pour en finir avec l’impunité des conducteurs de véhicules immatriculés à l’étranger qui commettent des infractions routières. C’est une avancée que la majorité a souhaitée saluer.
Pour autant, aujourd’hui, trop de nos conducteurs perdent des points pour des infractions mineures qui n’entraînent pas de véritable danger sur la route, ce qui crée un sentiment d’injustice voire d’exaspération, d’autant plus que le délai de récupération de ces points est très long.
Nous avons accru les contrôles radars sur l’ensemble du réseau autoroutier et la vitesse a baissé (de 10 km/h en moyenne depuis 2002), nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais dans le même temps, les petits dépassements de vitesse de quelques km/h se sont multipliés. Le nombre d’infractions ayant généré un retrait de points est passé de 1,2 million en 2002 à près de 6 millions en 2009. Or la part des retraits à 1 point (dépassement de vitesse inférieur à 20 km/h) en 2009 est de 70%, et est en constante progression (+4% par rapport à 2008). L’écrasante majorité des conducteurs pénalisée pour excès de vitesse est donc sanctionnée pour des dépassements de vitesse « bénins » (inférieurs à 10 ou 20 km/h).
Parallèlement, les délais de 1 ans sans infraction pour récupérer 1 point perdu ou de 3 ans pour tous les points, font que l’on peut très vite perdre un point puis un autre pour des infractions finalement mineures.
La majorité est consciente que beaucoup de nos concitoyens peuvent se trouver au bord du retrait de permis en raison de la perte successive d’un point tout simplement parce qu’ils roulent beaucoup et que le délai de récupération est très long ! La majorité des conducteurs développe donc un sentiment d’incompréhension et d’injustice par rapport au permis à point. Cette exaspération est contre productive et risque de transformer le combat pour la sécurité routière -qui devrait faire consensus- en repoussoir.
L’objectif de la majorité UMP, c’est donc d’arrêter de sanctionner de manière disproportionnée tous ces Français qui prennent beaucoup leur voiture, souvent pour aller travailler, dont le comportement routier est exemplaire, mais qui payent au prix fort de rares et petits écarts de vitesse.
C’est pourquoi, elle a décidé de ramener de 1 an à 6 mois, sans infraction, le délai nécessaire pour récupérer 1 point perdu pour une contravention de 1ère, 2nde, 3ème classe et de ramener de 3 à 2 ans, sans infraction, le délai de récupération de l'intégralité des points perdus, sauf pour les infractions et les délits de 4ème classe et au-delà.
En parallèle, 1 000 nouveaux radars fixes seront installés d’ici 2012 dans les zones d’accidents, dont 25 radars tronçons qui mesurent la vitesse moyenne d’un véhicule sur un trajet de plusieurs kilomètres, et 90 radars discriminants, qui permettent de différencier les poids lourds des véhicules légers et de désigner la voie empruntée par le véhicule en infraction. Un programme de développement de radars mobiles de nouvelle génération (radars embarqués pouvant contrôler la vitesse dans le flux de circulation) sera également lancé dans les prochaines semaines. En outre, les services de polices et de gendarmeries seront dotés de 326 dispositifs de lecture automatisée des plaques d’immatriculation.
Il ne s’agit donc pas d’être laxiste en donnant carte blanche aux délinquants de la route, car les infractions les plus lourdes seront toujours pénalisées avec la plus grande fermeté, mais bien d’assouplir la loi pour donner un signal encourageant aux conducteurs les plus raisonnables !
En effet, comme vous le savez, depuis le début de cette année, la mortalité sur nos routes a connu une forte augmentation. Sans remettre en cause l’action du Gouvernement dont les résultats sont probants, il fallait réagir pour ne pas que la situation s’aggrave.
Nous ne pouvons pas accepter ces morts particulièrement évitables !
C’est pourquoi le Comité interministériel sur la sécurité routière, sous l’autorité du Premier Ministre, a décidé d’un certain nombre de mesures.
Tout d’abord, les avertisseurs de radars de tout type seront interdits. Outre les détecteurs de radars déjà prohibés, ceux proposés par les téléphones portables et les GPS seront considérés comme illicites. Cela incite en effet certains conducteurs à ne respecter la réglementation des vitesses qu'à leur proximité. Matignon annonce le déploiement de 1000 nouveaux appareils d'ici à la fin 2012.
De plus, les excès de vitesse importants (plus de 50 km/h) seront désormais considérés comme des délits dès la première infraction. Le contrevenant qui s’exposait à 1500€ d'amende et 6 points en moins, encourt désormais trois mois de prison, 3750€ d'amende, et une perte de 6 points avec confiscation obligatoire du véhicule.
Concernant l’alcoolémie, le seuil légal de 0.8 g/l est maintenu mais plus sévèrement réprimé. En effet, le conducteur se verra retirer huit points au lieu de six actuellement. La prise de sang, permettant de vérifier le taux d’alcool ou la présence de stupéfiant à la suite d’un dépistage positif effectué par les forces de l’ordre, alors réservée aux médecins, sera étendue aux infirmiers pour plus d’efficacité.
En outre, la lutte contre le portable au volant sera renforcée. Les contraventions pour usage du téléphone au volant passeront de la deuxième classe à la quatrième, ce qui donnera lieu à un retrait de trois points au lieu de deux actuellement.
Pour les usagers de deux-roues, ces derniers seront désormais obligés de porter un gilet rétro-réfléchissant afin d’être plus visibles par les autres conducteurs. De plus, les plaques d’immatriculation de ces véhicules seront agrandies afin de faciliter le travail des forces de l’ordre. Enfin, ceux qui reprendront l’usage d’une moto sans avoir conduit de deux roues depuis cinq ans devront de nouveau suivre une formation.
Par ailleurs, la circulation sur la bande d’arrêt d’urgence, déjà interdite à ce jour, sera plus sévèrement sanctionnée, le contrevenant s’exposera à 135 euros d’amende et un retrait de trois points.
L’ensemble de ces mesures annoncées pour renforcer la sécurité routière sont nécessaires car, depuis janvier, nous faisons face à une forte recrudescence de morts sur nos routes (+12,8%), après des années de baisse de l’insécurité routière (en 2010 : pour la 1ère fois sur nos routes il y avait eu moins de 4000 morts en une année ! soit près de 300 vies épargnées par rapport à 2009). Nous ne pouvons pas accepter ces morts particulièrement évitables, il fallait réagir face à ce relâchement de la vigilance sur nos routes.
Je tiens à être clair : il ne s’agit pas d’un « flicage » des conducteurs « lambdas ». Ces mesures ciblent uniquement ceux qui ont des comportements à très grand risque : conduite en état d’ivresse ou sous l’effet de la drogue, très grands excès de vitesse (renforcement des sanctions contre les excès supérieurs à 50 km/h… quand un conducteur roule à 100 km/h dans les rues d’un village où c’est limité à 50 km/h… il risque tout simplement de tuer un piéton ou un autre conducteur !) conduite avec un portable à la main… Cette fermeté est indispensable.
Enfin, pour atteindre l’objectif de passer sous la barre des 3 000 tués sur les routes en 2012, plusieurs actions seront menées :
- Education : un programme de sensibilisation sera mis en place, dès le lycée, en partenariat avec l’Education Nationale, afin de former nos jeunes à une conduite responsable et respectueuse des règles. De plus, le dispositif de conduite accompagné sera renforcé.
- Prévention : les usagers les plus vulnérables aux risques de la route (piétons et deux-roues) feront l’objet d’une campagne de prévention.
Vous le voyez, il ne s’agit pas simplement de punir : j’insiste, il ne s’agit pas de pénaliser les auteurs d’infraction mineures mais ceux qui mettent en danger par leur conduite la vie de leurs concitoyens.
Nous voulons, à la demande des français qui veulent pouvoir traverser une route ou prendre leur voiture sans crainte, faire preuve d’une fermeté absolue envers les conducteurs irresponsables, mais d’une compréhension accrue envers les conducteurs ayant commis des erreurs minimes au volant.
Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'expression de mes sentiments fidèles et dévoués.
Jean-François COPÉ
Cher Monsieur,
Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la politique du Gouvernement en matière de sécurité routière.
Je tenais à vous assurer que j'avais pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite et que j’avais pris bonne note de vos observations.
La politique que la majorité UMP a conduite en matière de sécurité routière porte ses fruits. L’année 2010 a été la 9ème année continue de baisse de la mortalité sur nos routes ! La mortalité a été ainsi réduite d’environ 45 % depuis 2002, ce qui représente 23 000 vies et 300 000 blessés épargnées. La France se situe d’ailleurs en dessous de la moyenne européenne pour le nombre de tués sur les routes (68,8 tués par million d’habitants en 2008 contre 73,82 pour l’UE).
Même chez les usagers de deux-roues, catégorie naturellement très exposée aux accidents, le nombre de tués à fortement baissé, passant de 1 144 à 941 en 2010.
Ces progrès montrent que l’insécurité routière n’est pas une fatalité. Le Gouvernement souhaite réduite davantage le nombre de victimes des accidents de la route dans lesquels, chaque jour, 11 personnes sont blessées et 217 blessées.
En 2011, le Ministère de l’Intérieur poursuit la politique de lutte contre les comportements à risque, en particulier l’alcool, les excès de vitesse et la conduite sous l’influence de la drogue.
Parce qu’il y a toujours trop de morts (3 994 en 2010, en baisse de 6,5%) et de blessés (79 056, en baisse de 13,1%) sur nos routes, il ne faut pas relâcher la pression : la sécurité routière demeure un combat mobilisateur pour la majorité. D’ailleurs, les 27 pays de l’Union européenne se sont mis d’accord pour en finir avec l’impunité des conducteurs de véhicules immatriculés à l’étranger qui commettent des infractions routières. C’est une avancée que la majorité a souhaitée saluer.
Pour autant, aujourd’hui, trop de nos conducteurs perdent des points pour des infractions mineures qui n’entraînent pas de véritable danger sur la route, ce qui crée un sentiment d’injustice voire d’exaspération, d’autant plus que le délai de récupération de ces points est très long.
Nous avons accru les contrôles radars sur l’ensemble du réseau autoroutier et la vitesse a baissé (de 10 km/h en moyenne depuis 2002), nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais dans le même temps, les petits dépassements de vitesse de quelques km/h se sont multipliés. Le nombre d’infractions ayant généré un retrait de points est passé de 1,2 million en 2002 à près de 6 millions en 2009. Or la part des retraits à 1 point (dépassement de vitesse inférieur à 20 km/h) en 2009 est de 70%, et est en constante progression (+4% par rapport à 2008). L’écrasante majorité des conducteurs pénalisée pour excès de vitesse est donc sanctionnée pour des dépassements de vitesse « bénins » (inférieurs à 10 ou 20 km/h).
Parallèlement, les délais de 1 ans sans infraction pour récupérer 1 point perdu ou de 3 ans pour tous les points, font que l’on peut très vite perdre un point puis un autre pour des infractions finalement mineures.
La majorité est consciente que beaucoup de nos concitoyens peuvent se trouver au bord du retrait de permis en raison de la perte successive d’un point tout simplement parce qu’ils roulent beaucoup et que le délai de récupération est très long ! La majorité des conducteurs développe donc un sentiment d’incompréhension et d’injustice par rapport au permis à point. Cette exaspération est contre productive et risque de transformer le combat pour la sécurité routière -qui devrait faire consensus- en repoussoir.
L’objectif de la majorité UMP, c’est donc d’arrêter de sanctionner de manière disproportionnée tous ces Français qui prennent beaucoup leur voiture, souvent pour aller travailler, dont le comportement routier est exemplaire, mais qui payent au prix fort de rares et petits écarts de vitesse.
C’est pourquoi, elle a décidé de ramener de 1 an à 6 mois, sans infraction, le délai nécessaire pour récupérer 1 point perdu pour une contravention de 1ère, 2nde, 3ème classe et de ramener de 3 à 2 ans, sans infraction, le délai de récupération de l'intégralité des points perdus, sauf pour les infractions et les délits de 4ème classe et au-delà.
En parallèle, 1 000 nouveaux radars fixes seront installés d’ici 2012 dans les zones d’accidents, dont 25 radars tronçons qui mesurent la vitesse moyenne d’un véhicule sur un trajet de plusieurs kilomètres, et 90 radars discriminants, qui permettent de différencier les poids lourds des véhicules légers et de désigner la voie empruntée par le véhicule en infraction. Un programme de développement de radars mobiles de nouvelle génération (radars embarqués pouvant contrôler la vitesse dans le flux de circulation) sera également lancé dans les prochaines semaines. En outre, les services de polices et de gendarmeries seront dotés de 326 dispositifs de lecture automatisée des plaques d’immatriculation.
Il ne s’agit donc pas d’être laxiste en donnant carte blanche aux délinquants de la route, car les infractions les plus lourdes seront toujours pénalisées avec la plus grande fermeté, mais bien d’assouplir la loi pour donner un signal encourageant aux conducteurs les plus raisonnables !
En effet, comme vous le savez, depuis le début de cette année, la mortalité sur nos routes a connu une forte augmentation. Sans remettre en cause l’action du Gouvernement dont les résultats sont probants, il fallait réagir pour ne pas que la situation s’aggrave.
Nous ne pouvons pas accepter ces morts particulièrement évitables !
C’est pourquoi le Comité interministériel sur la sécurité routière, sous l’autorité du Premier Ministre, a décidé d’un certain nombre de mesures.
Tout d’abord, les avertisseurs de radars de tout type seront interdits. Outre les détecteurs de radars déjà prohibés, ceux proposés par les téléphones portables et les GPS seront considérés comme illicites. Cela incite en effet certains conducteurs à ne respecter la réglementation des vitesses qu'à leur proximité. Matignon annonce le déploiement de 1000 nouveaux appareils d'ici à la fin 2012.
De plus, les excès de vitesse importants (plus de 50 km/h) seront désormais considérés comme des délits dès la première infraction. Le contrevenant qui s’exposait à 1500€ d'amende et 6 points en moins, encourt désormais trois mois de prison, 3750€ d'amende, et une perte de 6 points avec confiscation obligatoire du véhicule.
Concernant l’alcoolémie, le seuil légal de 0.8 g/l est maintenu mais plus sévèrement réprimé. En effet, le conducteur se verra retirer huit points au lieu de six actuellement. La prise de sang, permettant de vérifier le taux d’alcool ou la présence de stupéfiant à la suite d’un dépistage positif effectué par les forces de l’ordre, alors réservée aux médecins, sera étendue aux infirmiers pour plus d’efficacité.
En outre, la lutte contre le portable au volant sera renforcée. Les contraventions pour usage du téléphone au volant passeront de la deuxième classe à la quatrième, ce qui donnera lieu à un retrait de trois points au lieu de deux actuellement.
Pour les usagers de deux-roues, ces derniers seront désormais obligés de porter un gilet rétro-réfléchissant afin d’être plus visibles par les autres conducteurs. De plus, les plaques d’immatriculation de ces véhicules seront agrandies afin de faciliter le travail des forces de l’ordre. Enfin, ceux qui reprendront l’usage d’une moto sans avoir conduit de deux roues depuis cinq ans devront de nouveau suivre une formation.
Par ailleurs, la circulation sur la bande d’arrêt d’urgence, déjà interdite à ce jour, sera plus sévèrement sanctionnée, le contrevenant s’exposera à 135 euros d’amende et un retrait de trois points.
L’ensemble de ces mesures annoncées pour renforcer la sécurité routière sont nécessaires car, depuis janvier, nous faisons face à une forte recrudescence de morts sur nos routes (+12,8%), après des années de baisse de l’insécurité routière (en 2010 : pour la 1ère fois sur nos routes il y avait eu moins de 4000 morts en une année ! soit près de 300 vies épargnées par rapport à 2009). Nous ne pouvons pas accepter ces morts particulièrement évitables, il fallait réagir face à ce relâchement de la vigilance sur nos routes.
Je tiens à être clair : il ne s’agit pas d’un « flicage » des conducteurs « lambdas ». Ces mesures ciblent uniquement ceux qui ont des comportements à très grand risque : conduite en état d’ivresse ou sous l’effet de la drogue, très grands excès de vitesse (renforcement des sanctions contre les excès supérieurs à 50 km/h… quand un conducteur roule à 100 km/h dans les rues d’un village où c’est limité à 50 km/h… il risque tout simplement de tuer un piéton ou un autre conducteur !) conduite avec un portable à la main… Cette fermeté est indispensable.
Enfin, pour atteindre l’objectif de passer sous la barre des 3 000 tués sur les routes en 2012, plusieurs actions seront menées :
- Education : un programme de sensibilisation sera mis en place, dès le lycée, en partenariat avec l’Education Nationale, afin de former nos jeunes à une conduite responsable et respectueuse des règles. De plus, le dispositif de conduite accompagné sera renforcé.
- Prévention : les usagers les plus vulnérables aux risques de la route (piétons et deux-roues) feront l’objet d’une campagne de prévention.
Vous le voyez, il ne s’agit pas simplement de punir : j’insiste, il ne s’agit pas de pénaliser les auteurs d’infraction mineures mais ceux qui mettent en danger par leur conduite la vie de leurs concitoyens.
Nous voulons, à la demande des français qui veulent pouvoir traverser une route ou prendre leur voiture sans crainte, faire preuve d’une fermeté absolue envers les conducteurs irresponsables, mais d’une compréhension accrue envers les conducteurs ayant commis des erreurs minimes au volant.
Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'expression de mes sentiments fidèles et dévoués.
Jean-François COPÉ
Quelle diarrhée de mots. Une suite de propos totalement démagogique copiée-collée et signée JFC (j'ai failli écrire JFK, mais on n'était pas dans le même registre).
J'aime particulièrement les chapitres Education (on va voir le nombre d'embauches de gendarmes qui vont faire le tour des lycées et si l'argent des radars va aller à l'éducation tiens
) et Prévention (pour se donner bonne conscience on va faire une campagne de com' dans une grande agence, personne ne regardera plus que la pub pour le liquide vaisselle, mais l'UMP pourra attendre des faveurs de cette grosse boite en retour pour ses campagnes électorales en 2012).
J'aime particulièrement les chapitres Education (on va voir le nombre d'embauches de gendarmes qui vont faire le tour des lycées et si l'argent des radars va aller à l'éducation tiens

Message original : philco
Le texte de chris aurait tendance a demontrer qu'il ne faut pas lacher les deputés et leur briser menu menu, qu'ils comprennent bien qu'ils paieront la note...

J'ai pris ce document et l'ai renvoyé aux 3 députés auxquels j'avais adressé un courrier en leur indiquant que si c'est de cette manière qu'étaient écoutés les représentants du peuples élus (et non nommés comme C.Guéant


Intéressants les chiffres communiqués dans la lettre de Coppé ci-dessous.
Je relève que le gouvernement avoue sans honte que plus de 70% des délits routiers sont bénins (ceux à 1 point) mais qu'il n'assouplira en rien sa façon de procéder. Au lieu d'accorder une certaine tolérance (en clair cesser d'em... les gens pour 5 ou 10 km/h de plus) on continue de "pruner" l'automobiliste en lui promettant de récupérer ses points plus vite, la belle affaire ! Et ils voudraient nous retirer de la tête qu'on ne cherche pas à faire de l'argent...
Dommage que M. Coppé ne daigne pas nous donner les chiffres indiquant dans quel cas un dépassement de vitesse a déclenché l'accident. Un chiffre certainement ridicule alors qu'aucun de nous ne conteste le facteur aggravant de cette vitesse là où elle est inadaptée (loin des autoroutes par exemple).
Décidément bien gonflante toute cette clique de gouvernants... Et je suis inquiet pour nous vu le nombre de dossiers sur lesquels ils ont fait preuve d'une surdité ahurissante depuis plusieurs années déjà.
Je relève que le gouvernement avoue sans honte que plus de 70% des délits routiers sont bénins (ceux à 1 point) mais qu'il n'assouplira en rien sa façon de procéder. Au lieu d'accorder une certaine tolérance (en clair cesser d'em... les gens pour 5 ou 10 km/h de plus) on continue de "pruner" l'automobiliste en lui promettant de récupérer ses points plus vite, la belle affaire ! Et ils voudraient nous retirer de la tête qu'on ne cherche pas à faire de l'argent...
Dommage que M. Coppé ne daigne pas nous donner les chiffres indiquant dans quel cas un dépassement de vitesse a déclenché l'accident. Un chiffre certainement ridicule alors qu'aucun de nous ne conteste le facteur aggravant de cette vitesse là où elle est inadaptée (loin des autoroutes par exemple).
Décidément bien gonflante toute cette clique de gouvernants... Et je suis inquiet pour nous vu le nombre de dossiers sur lesquels ils ont fait preuve d'une surdité ahurissante depuis plusieurs années déjà.
je reflechissais ce matin en voiture en regardant mon coyote !
mon nouveua coyote ! mini v2 plus, une tuerie ! pour combien de temps .... bref !
plutot que d'interdire, ils auraient mieux fait de ne rien dire, de s'acheter un coyote par voiture de patrouille et de les faire cliquer toutes les 5 minutes !
je pense que le coyote perd tres vite de son interet si on clique dessus comme mon fils clique sur sa DS !
mais en bon français, mieux vaut "legiférer" (désolé pour l'orthographe, je ne suis pas sur de toutes les lettres sur ce mot) !!)
m'en fout comme je dis : "j'ai un coyote, je roule vite et je t'emmerde "
mon nouveua coyote ! mini v2 plus, une tuerie ! pour combien de temps .... bref !
plutot que d'interdire, ils auraient mieux fait de ne rien dire, de s'acheter un coyote par voiture de patrouille et de les faire cliquer toutes les 5 minutes !
je pense que le coyote perd tres vite de son interet si on clique dessus comme mon fils clique sur sa DS !
mais en bon français, mieux vaut "legiférer" (désolé pour l'orthographe, je ne suis pas sur de toutes les lettres sur ce mot) !!)
m'en fout comme je dis : "j'ai un coyote, je roule vite et je t'emmerde "
