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Notre sponsor au Dakar 2020
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Message : #31
Envoyé le 15-01-2020 à 00:43
 

Ils sont toujours en course, la nuit va être courteTongueThumbupThumbupThumbup

Etape 9- Wadi Al Dawasir > Haradh
Liaison > 476 km - Spéciale > 410 km

Les coulisses d’une journée galère

Victime d’un tonneau au km 33, le duo, qui s’en est sorti indemne, a bataillé toute la journée pour rentrer au bivouac. Il a pu rejoindre le bivouac peu avant minuit.

Ce sont des galères qu’on ne préfère pas vivre mais qui n’épargnent personne au Dakar. 9 h 46, ce mardi matin, entre Wadi Al-Dawasir et Haradh, au km 33, sur une zone particulière caillouteuse, la route est étroite, de la largeur de la voiture, et légèrement en dévers. Ronan Chabot bute sur un rocher dans un petit col de montagne. Sa Toyota se soulève et toute l’avant-gauche de la voiture se désolidarise. Emporté dans son élan, le véhicule effectue – heureusement à faible vitesse – un tonneau. La voiture tient en équilibre sur le toit, au bord du ravin. Rapidement, les organisateurs assurent depuis le bivouac d’Haradh que « l’équipage est indemne ». Les hommes n’ont rien mais la voiture semble avoir souffert.

« Le problème mécanique est plus conséquent »

« La forte poussière dans cette zone-là et le fait que cela soit très étroit explique sans doute le choc avec un rocher ou une paroi, souligne Jean-Marc Fortin, le patron d’Overdrive. Heureusement, ils sont partis en tonneau assez lentement ». Désormais immobilisés sur la piste, Il faut réparer, « mécaniquer » pour avoir une chance de repartir. Une fois la voiture à l’endroit, le temps semble si long. « Ils souhaitent repartir mais il y a beaucoup de mécanique à faire », nous explique un membre de l’organisation en milieu de journée.

« Oui, le travail était conséquent », confirme Jean-Marc Fortin. D’autant que le camion d’assistance rapide de Toyota - appelé T4 - est finalement parvenu à leur hauteur. « Normalement, ils peuvent changer une roue arrachée en une heure avant de repartir, poursuit Fortin. Là, le problème est plus conséquent ».

Ils ont rallié le bivouac avant minuit

Ronan Chabot et Gilles Pillot, eux, se donnent sans compter. « Ils ont connu d’autres galères dans le passé, ils sont solides, combatifs », abonde Jean-Marc Fortin. Le duo n’a d’ailleurs appelé qu’une seule fois le patron de Toyota pour lui affirmer qu’ils parviendraient à réparer. Mais le temps file vite, beaucoup trop vite. Partis vers 17h20, arrêtés à nouveau au km 90, ils avaient déjà avalé 385 km à 21 heures en roulant à une moyenne de 90 km/h.
Leur progression est notamment rendue difficile par l’obscurité, la nuit étant tombée dès 17 h 40. Commence alors une vraie spéciale de Dakar de nuit à la lumière des phares.
« On n’y voyait rien ! On est heureux d’être arrivé dans les temps. » commente Ronan à son arrivée au bivouac les traits tirés par cette journée interminable. Au bivouac, désormais, il faut s’atteler à réparer pour repartir demain où les premières voitures quitteront le bivouac à 6 h 55. Les mécaniciens sont au travail. « On partira en 17ème position demain matin. Tout le monde est sur le pont ! » assure Ronan. Un travail d’équipe est à l’œuvre cette nuit pour que le duo reparte. La nuit va être courte. Une affaire de courage et de ténacité, ce dont le Team a toujours fait preuve sur les pistes du Dakar.

AU PROGRAMME – Haradh – Shubaytah

Demain, tous les concurrents s’élancent pour la dernière partie de ce Dakar qui s’annonce particulièrement corsée. Pendant 379 km, les concurrents vont traverser « l’Empty quarter » (le quart du vide), l’étendue de sable la plus vaste au monde. À l’arrivée, dans la localité de Shubaytah, aucun véhicule d’assistance ne sera autorisé. Il s’agit en effet d’une étape marathon où seuls les pilotes doivent gérer les aspects mécaniques.
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yastefris Hors ligne
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Message : #32
Envoyé le 15-01-2020 à 00:50
 

Arrivés au bivouac dans les temps, après une spéciale de nuit.
Demain étape marathon.
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Yoyo74 Hors ligne
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Message : #33
Envoyé le 15-01-2020 à 07:30
 

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Message : #34
Envoyé le 15-01-2020 à 23:29
 

Etape 10- Haradh> Shubaytah
Liaison > 74 km - Spéciale > 534 km
Classement général :

Le jour d’après.

Au lendemain du tonneau effectué sur les pistes saoudiennes, l’équipage et ses mécaniciens se sont donnés à fond. Assez pour permettre au duo de repartir ce mercredi et de rejoindre le bivouac de l’étape marathon de Shubaytah. Fatigués mais comblés d’être encore là.

Il se dit que la galère est inhérente au Dakar. Que d’une certaine manière, tous ces concurrents – têtes brûlées pour les uns ou aventuriers pour les autres – recherchent ça : le fait de devoir se surpasser quand l’espoir est un mot qu’on n’ose même plus prononcer. Ronan Chabot et Gilles Pillot connaissent trop le Dakar pour savoir que cela fait partie du jeu et qu’il n’y a pas de fatalité à ne plus maitriser le temps, à tout oublier en étant obnubilé par une seule chose : avancer, encore et encore.

« Ce sont des moments à part, des moments à vivre »

Hier, le duo a été victime d’un tonneau qui a arraché la rouge avant gauche. C’était dans la matinée, il a fallu attendre le camion d’assistance rapide (T4), réparer et repartir. Au moment où la Toyota roulait à nouveau – « il ne faut pas croire, ces voitures sont incassables », sourit Ronan Chabot – il restait encore quelques centaines de kilomètres à parcourir. « On était seul, en pleine nuit dans les dunes. Il n’y avait plus un seul véhicule derrière nous », raconte Ronan. « On a navigué à vue, poursuit Gilles Pillot. Ce sont des moments à part, des moments à vivre ».

Une fois arrivés au bivouac aux alentours de minuit, c’est une autre image comme on les aime sur le Dakar : les mécaniciens du duo et certains de chez Overdrive se sont investis sans compter pour remettre la voiture en bon état. « Tout une chaîne de compétence s’est rapidement mis en place », souligne Ronan, admiratif de ce ballet mécanique. Cela a duré six heures et quand Ronan et Gilles se sont levés après une poignée d’heures de sommeil, « les mécaniciens remettaient tout juste les autocollants ».

« On ne peut pas toujours être épargnés »

La fatigue était toujours là mais la mésaventure appartenait déjà à la boîte à souvenirs, de ceux qu’on raconte au chaud et qui font partie de la magie de l’épreuve. Celle-ci sera différente des autres parce qu’elle a été filmée et France Télévision les a suivi tout au long de la journée pour un reportage. Cette petite histoire du Dakar n’est donc plus vraiment la leur, mais cela ne change rien à son intensité et à la course-poursuite qu’elle a induite.

Déjà, il fallait donc oublier et continuer à avancer puisque l’étape du jour les menait jusqu’à
Shubayatah en passant par les pistes de «l’ Empty Quarter » (le quart du vide), la plus vaste étendue de sable au monde. Il fallait aussi veiller à se préserver des routes cassantes et escarpées où nombre de concurrents se sont fait piéger. À l’arrivée, Ronan et Gilles sont toujours présents. Les cernes sont creusés, les organismes fatigués mais le sourire est là. « Les galères, cela fait partie du Dakar, on ne peut pas être toujours épargné », sourit Gilles Pillot.

« La famille du Dakar »

Ce mercredi, les forts vents ont poussé les organisateurs à raccourcir l’étape (224 km de spéciale au lieu de 410 km). Les pilotes sont donc arrivés plus tôt au bivouac et cela ne fait pas de mal au duo, heureux de pouvoir enfin se reposer et souffler. Après un déjeuner rapide et un débrief avec Luc Alphand, venu en ami avant l’enregistrement de son émission, direction le dortoir des pilotes pour souffler enfin.

Certes, la course pour la 10e place n’est plus d’actualité et l’objectif premier est désormais de terminer. Mais être toujours en course est une victoire en soi et il ne reste qu’environ 700 km de spéciale avant de lever les bras. Dans la galère et sa douleur, dans l’obscurité puis les dunes, ils ont à nouveau démontré qu’ils avaient plus que jamais leur place dans « la grande famille du Dakar ».

AU PROGRAMME DEMAIN
Shubaytah – Haradh

Après une nuit isolée de tous, les pilotes vont se réveiller et attaquer un programme aussi copieux que majestueux. Pendant les 80 premières kilomètres de spéciale, ils devront en effet traverser les plus belles dunes du pays, au cœur de l’« Empty Quarter » (le quart du vide), ce qui devrait ravir Ronan et Gilles, particulièrement à l’aise sur ce terrain. Ensuite, place à des pistes rapides, dans les zones où les chercheurs d’or noir s’aventuraient il y a des décennies. À l’issue de 744 km, dont 379 km de spéciale, ils retrouveront le bivouac d’Haradh, quitté la veille, et retrouveront leur équipe de mécaniciens, les autres héros de la semaine.
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fabre Hors ligne
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Message : #35
Envoyé le 15-01-2020 à 23:43
 

France 4 a consacré quelques minutes de ce soir sur leur mésaventure .
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Oggy Hors ligne
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Message : #36
Envoyé le 16-01-2020 à 10:28
 

Thumbup
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yastefris Hors ligne
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Message : #37
Envoyé le 16-01-2020 à 18:54
 

Etape 11- Shubaytah > Haradh
Liaison > 365 km - Spéciale > 379 km
Classement général : 24ème

Dakar 2020 – 11ème étape : « une journée 100% sable ! »

Lors d’une étape au cœur des dunes, Ronan et Gilles ont profité de la conduite et de la navigation. Ils verront l’arrivée, demain soir, et une certaine forme de nostalgie s’installe déjà.

Le temps est une matière particulière au Dakar. Il est trop court souvent, s’étire parfois et n’est jamais malléable. Il faut apprendre à l’apprivoiser sans le dompter, ni le regarder filer. Les journées ne font pas 24 heures ici, elles s’étirent d’un bivouac à un autre et ne s’arrêtent que lorsque les mécaniciens ont posé leurs outils au sol. L’ensemble est détonnant car tout semble filer à vive allure. « C’est déjà le dernier soir au bivouac, assis sur la ridelle de notre camion, sourit Ronan Chabot. On se prépare à une course très longue et les journées sont si riches que tout va trop vite ! » Cernes creusés, sourire aux lèvres : il est assis en tailleur pour reprendre le fil de la 11ème étape, 379 km de spéciale entre Shubaytah et Haradh.

Des panoramas « splendides »

Cela avait débuté par un réveil en début de matinée dans les dortoirs de l’étape-marathon, à Shubaytah. « L’ambiance était un peu colonie de vacances », s’amuse Ronan. « C’était une belle journée parce qu’elle était 100% sable, poursuit-il. On n’a pas pris de risque, on a assuré et on a roulé normalement, sans attaquer outre-mesure », confie-t-il alors que le duo pointe au 24ème rang au général. Surtout, ils ont pu profiter d’un endroit à part, l’« Empty quarter » (le quart du vide), l’étendue de sable la plus vaste au monde. « C’était splendide avec des dégradés de sable, des couleurs intenses pendant toute la journée. Heureusement qu’il y a des photos et des vidéos pour en restituer l’intensité ! »

Certes, il reste une ultime journée demain et les consignes de prudence sont toujours aussi nombreuses à ce moment-là du Dakar parce qu’il serait trop bête de ne pas être de la fête au podium final. Malgré tout, « les images commencent à défiler », souligne Ronan Chabot, à propos de « ce nouveau Dakar » et de ce « terrain de jeu incroyable ». « On fera le bilan demain ! », promet-il. Avant, il reste une ultime soirée au bivouac et les discussions avec les mécaniciens et les autres pilotes seront un peu plus longues, les accolades plus chaleureuses et l’air un peu plus doux. Demain, l’aventure touchera à sa fin.

L’ŒIL DE… Jean-Marc Fortin, patron d’Overdrive

« Ronan et Gilles ont fait une très belle prestation globale. D’une certaine manière, il n’y a qu’une étape à hypothéquer sur l’ensemble de leur Dakar. Ils ont été bien placés jusqu’à l’étape de repos. Après, il y a eu beaucoup d’étapes de vitesse, ce qui ne leur a pas permis de tirer leur épingle du jeu, eux qui sont davantage à l’aise avec beaucoup de navigation. L’an dernier, ils ont fini dans le « top 10 » et personne ne leur enlèvera cette prestation exceptionnelle. Ce Dakar a également montré à quel point ils savaient être combatifs et ne rien lâcher ! »

AU PROGRAMME DE DEMAIN– 12ème étape

Certes, il faudra être vigilant tout au long des 374 km de spéciale et des portions propices à la navigation. Mais cette 12ème étape est surtout la dernière et tous les concurrents auront à cœur de ménager leur machine pour arriver au bout. Le challenge est alléchant : s’offrir une arrivée à Qiddiyah et conclure ce Dakar. S’en suivra une spéciale de 20 km puis le traditionnel podium : derniers instantanés pour Ronan et Gilles de deux semaines de compétition particulièrement riches en émotions.
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Yoyo74 Hors ligne
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Message : #38
Envoyé le 16-01-2020 à 19:02
 

ThumbupThumbup

C'est toujours trop court Wink
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fab137 Hors ligne
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Envoyé le 17-01-2020 à 09:04
 

félicitation!!! encore quelques efforts, le drapeau à damiers approche
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yastefris Hors ligne
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Envoyé le 18-01-2020 à 00:03
 

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Etape 12- Haradh > Qiddiya
Liaison > 262 km - Spéciale > 167 km
Classement Général: 23ème

Au bout de l’envie

Ronan Chabot et Gilles Pillot sont à nouveau venus à bout du Dakar. Malgré les galères qui les ont privés du « top 10 » (23ème), ils peuvent savourer le fait d’avoir conclu la 1ère page du chapitre saoudien, eux qui ont déjà brillé sur les pistes africaines et sud-américaines.

A chaque Dakar son histoire, ses péripéties, ses moments de joie et d’exaltation. Cette édition 2019 n’a pas dérogé à la règle même si tout a changé : le pays, les panoramas, les spéciales et le scénario. Ronan et Gilles ont fait preuve à nouveau de constance qu’un souci mécanique, en milieu de semaine, est venu perturber. Mais la galère d’un jour a révélé tant d’autres aspects : la solidarité et la ténacité d’un duo capable d’avaler plus de 200 km de pistes au cœur de la nuit, l’abnégation de toute une équipe et la capacité à se relancer et à rebondir. En l’espace de 12 jours et 7 800 km parcourus, c’est un pays qui a défilé devant leurs yeux et des souvenirs qui viennent s’agglomérer à tous les autres. Ronan et Gilles sont des habitués et pourtant les sentiments de l’arrivée s’entremêlent entre émotion, satisfaction et pointe de nostalgie. Avant de penser à l’après, il faut savourer que le moment se fige enfin, que la course-contre-la-montre s’achève par des accolades et des sourires. En homme heureux et enthousiaste, Ronan revient sur cette aventure haute en couleur.

LE SENTIMENT GÉNÉRAL.

« Nous avons vécu un ‘vrai’ Dakar et fait le plein d’émotions. Certes, il y a eu cette galère qui nous a retardé un peu. Mais avec Gilles, on a l’habitude de dire que si la voiture est coupée en deux, on prendra chacun un morceau pour aller jusqu’à l’arrivée. Humainement, c’était à nouveau très fort : on a toujours à cœur de retrouver toute l’équipe Overdrive. Là, c’est la délivrance après une année de travail. Pour nous, ce Dakar a été assez féérique ! »

L’EPREUVE.

« On vient sur cette épreuve pour l’aventure et on l’a retrouvé ici. C’est un nouveau Dakar, un nouveau format, un nouveau terrain de jeu. Cette édition a été très bien organisée avec une nouvelle direction à la tête de l’épreuve. L’arrivée de David Castrera comme patron du Dakar a apporté un nouveau souffle parce qu’il a été pilote, copilote et qu’il sait très bien ce qu’on vit pendant la course. On prend toujours autant de plaisir à participer au Dakar. »

LE RESULTAT.

« Cette 23ème place est à analyser positivement : on n’aurait pas eu d’ennuis, on finirait aux portes du ‘top 10’. On n’y serait pas rentré parce que la concurrence était rude avec les buggys et les Toyota – de nouvelle génération – qui trustent les premières places. Aujourd’hui, il ne peut y avoir ni regret, ni frustration. »

« Cette aventure humaine fait partie de mon équilibre »

LA SOLIDARITÉ.

« Se serrer les coudes, s’entraider et tout donner pour l’autre, ce ne sont pas des concepts sur le bivouac. On l’a vu à l’œuvre quand nous sommes rentrés après avoir fait des tonneaux. Notre équipe et de nombreux mécaniciens de chez Overdrive se sont relayés toute la nuit pour réparer la voiture. C’est une chaîne de compétence incroyable qui se met en place et qui fait tout pour qu’on puisse rouler. Ils ont fait un travail incroyable ! Nos mécaniciens, ils forment une famille qui se prépare tout au long de l’année. C’est grâce à eux que nous en sommes là aujourd’hui. »

LA DÉCOUVERTE.

« On a découvert un nouveau pays et en matière de paysages, c’était vraiment splendide. Pendant 12 jours, on a eu la chance de traverser des paysages exceptionnels, une nature préservée, brute et fascinante. Il y a eu la remontée des rives de la Mer Noire et ses eaux turquoises, les canyons dignes du Colorado, les secteurs caillouteux rappelant les sentiers de l’Argentine et puis les déserts intacts et les dunes exceptionnelles de l’ « Empty quarter » qu’on a traversé hier. Il y a des dégradés de couleurs avec le soleil qui sont fabuleux. Ce n’est pas forcément à raconter, c’est à voir et à vivre."

LE DAKAR, LE BAROMETRE.

« Avec Gilles, on se disait dans la voiture qu’il n’y a pas un Dakar qu’on a oublié. Nous savons exactement ce qui s’est passé à chaque édition. Je pense que le pire dans une vie, c’est une année où on n’a pas de souvenir. Le Dakar fait presque office de repère : on commence l’année par ça et on ne s’en lasse pas ! »

L’ENTREPRISE AU CŒUR.

« J’organise et je consacre ma vie autour de mon entreprise. Le Dakar, c’est le seul moment où j’arrive à couper parce qu’on rentre dans un monde à part, un autre quotidien. Cette aventure humaine fait partie de mon équilibre. Lorsque je reviens, j’ai toujours un œil neuf sur ce que je fais, ce que je suis. C’est souvent dans les semaines qui suivent le Dakar qu’on prend les meilleures décisions. Moralement, on est en pleine forme. »


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