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Porsche s'intéresse au potentiel des moteurs à hydrogène
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SCARABEO
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Message : #8
Envoyé le 19-01-2023 à 15:13
En moyenne, 20 litres d'urine permettent de produire 1 kg d'hydrogène (ce qui permet de parcourir 100 km en voiture)
https://h2h24.com/de-lhydrogene-a-partir...de-source/
Une utilisation « en l’état » dans des moteurs à combustion
L’usage de l’ammoniac comme carburant n’est pas récente.
Il était déjà exploité depuis le début du 19ème siècle comme carburant dans des engins motorisés,
notamment dans des locomotives (Angleterre) ou dans des tramways (Nouvelle Orléans*/*, USA).
Pendant la seconde guerre mondiale, la Belgique (alors victime d’un embargo sur le diesel)
décida même d’alimenter ses bus à l’ammoniac liquide.
Dans le courant des années 60, l’ammoniac fut également envisagé dans des moteurs alternatifs, notamment pour des usages militaires.
L’ammoniac a été utilisé comme agent de propulsion pour certains avions fusées dans les années 50-60
dans le cadre d’une série de missions suborbitales.
Plus récemment, l’ammoniac est revenu sur le devant de la scène afin de « décarboner » divers secteurs spécifiques,
principalement le secteur du transport maritime en remplacement de certains fuels lourds (type HFO),
connus pour leurs émissions contributives en gaz à effet de serre.[10]
Générant moins de risque que l’hydrogène lors des opérations de stockage, émettant moins de gaz à effet de serre que le LPG ou le CNG,
l’ammoniac est donc un carburant envisagé comme économiquement viable pour le secteur du transport maritime.
Néanmoins, son impact environnemental global (depuis sa phase de production à sa phase d’usage) se doit d’être évalué au cas par cas.
En effet, le transport de l’ammoniac depuis sa zone de production jusqu’aux zones portuaires se doit d’être le plus court possible (en terme de distance).
Diverses initiatives de démonstration du potentiel de l’ammoniac dans le secteur maritime se mettent progressivement en place, notamment aux Pays-Bas.
L’efficacité de l’ammoniac dans des moteurs à combustion interne est améliorée lorsque celui-ci est mélangé avec d’autres carburants.
L’ammoniac possède en effet une faible vitesse de flamme et une grande résistance à l’auto-inflammation.
Le dopage de l’ammoniac avec d’autres carburants fossiles (notamment le diesel) offre l’option la plus performante d’un point de vue technique,
réduisant par ailleurs les émissions en CO2 et en NOx si le pourcentage en NH3 dans le mélange n’excède pas 60% en poids.
Des mélanges de type essence/NH3 ou éthanol/NH3 offrent aussi une puissance de sortie élevée dans des conditions stables,
bien que principalement conditionnée par des émissions de NOx lors des phases de combustion.
(Ce message a été modifié le : 19-01-2023 15:21 par SCARABEO.)
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