1ère VIRADA CLASSICA / 30.IX.2012 // Retour #440 - CR #466 - Video #544

[indienestmonnom]

D'abord, si t'aime pas lire, t'as qu'à passer directement aux photos. Mais attention, y'en a un moulon, alors le temps qu'elles s'affichent toutes, tu peux aller te rincer une bière...

Alors...

En préambule, je dois officiellement regretter que nous n'ayons pas pu faire tout ce qui était prévu par le RB. Le chemin des Claps, le col de Bleine et la route de Coursegoule étaient les trois points forts de cette balade, et nous avons malheureusement perdu du temps au resto et lors de nos arrêts réparations. Nous avons donc été obligé de raccourcir le parcours (plusieurs options de temps de roulage étaient prévues dans le roadbook et l'adaptation fut immédiate et fluide malgré tout). Vous n'avez donc pu découvrir que le chemin des Claps sur les trois propositions phares du RB, et nous vous prions d'accepter nos regrets. Après tout, le coeur d'une sortie voiture, c'est quand même le roulage, et de ce point de vue là, je suis personnellement déçu que nous n'en ayons pas plus profité.

Heureusement, l'ambiance était excellente. Votre bonne humeur à tous et votre indulgence pour l'organisation d'une première sortie m'ont permis de passer une super journée ! Nous vous remercions chaleureusement d'avoir pris le risque de participer à une telle initiative, surtout pour les savoyards qui se sont coltinés la RGA sous la pluie afin de nous rejoindre.

Dimanche matin, donc. Miracle, il fait presque beau. Philippe dépose sa voiture sur mon parking, petit café (pas pour lui, ce gars là il est cancérologue, y boit pas, y fume pas, y nous enterrera après nous avoir piqué tout notre pognon), petits coups de chiffon micro-bille en duo sur Vaillante, chargement des appros et du matériel, et roule jeunesse !

Arrivé au point de rendez-vous bien en avance, nous nous rendons compte que nous ne pourrons pas disposer les véhicules en pâquerette comme Bubuche me l'avait suggéré, faute de largeur suffisante. Ce sera donc en épis. Avez-vous déjà essayé de faire correctement aligner une bande de classimous ? C'est de la teigne ces gens là. Même quand ils votent à droite, ils semblent réfractaires à toute sorte de discipline coercitive. Le petitdej se met également en place, avec le prêt d'une seconde table par les maraîchers qui installent leur banc juste à côté de nous. Notez bien, j'ai quand même réussi à trouver une table pliante millésime 69, de couleur tangerine...

Pour certains, nous faisons connaissance tandis que Pat s'affaire déjà sur la E de Rico qui a perdu un cylindre. Au final, une rouste à l'allumage et c'est tout bon. Après les dernières recommandations de pondération sur la route encore mouillée et grasse des averses de la nuit, le départ est donné à 10:00 comme prévu. C'est Bubuche et Laurence qui ouvre, et Phil et moi qui faisons voiture-balai.

A peine quitté la terre du parking, notre bourrin de forestier, envoie toute la patate dont dispose son moulin, imposant direct un rythme d'enfer. En vérité, nous allons le perdre très rapidement et il pointera bon dernier à l'issu de la première étape ! Nous enfilons le massif du Tanneron comme papa dans maman, petit arrêt à la station pour les plus prévoyants, puis direction Mons et la route du Fil. Le bitume n'est pas encore sec, on se méfie quand même. Petites routes, sous-bois, virages, on grimpe vers le plateau de Caussols et son Chemin de Claps. Une perle, ce chemin ! J'astique, ça tremble de partout dans la chignole, Phil tente de garder la caméra dans l'axe, on fait même une chtite sortie de route de rien du tout, évitant les caillasses qui jalonnent le bas côté.

Au point de vue, nous garons les autos, toujours en paquet de ça sent pas bon, et on sort l'apéro. Mini BanaCauda avec son anchoïade, lammelles de parmesans, petit chèvre du coin, tapenade et oeufs de caille, rosé "Lampe de Méduse", Rouge de Bellet, Pastis Massillia Sound System, Champagne et bibine... ça tombe bien, on est en avance sur le resto, une heure à tirer, et puis Gourdon est à 10mn... Nelly a la gentillesse de me proposer de faire des photos à ma place, afin que je puisse aussi y figurer. Sois-en remerciée ici même ! Au moment de repartir, plus de jus dans ma bouzine. J'ouvre mon capot avant et nous découvrons que les cosses ont sauté et que l'une d'entre elle a carrément cramé, sans doute au contact d'une clef qui s'était échappé de ma trousse à outils qui n'avait rien à faire à cet endroit... On replace ce qu'il reste des cosses et c'est reparti. Sauf que dés les premiers mètres, Vaillante semble freiner des 4 fers, comme si les plaquettes neuves étaient collées ou comme si le frein à main était tiré. On enquille quand même jusqu'au parking de Gourdon dans cet état.

Très bon accueil au resto, le patron nous a installé en bordure de terrasse, comme je l'avais demandé. Re-apéro, Philippe au jus de fruit, rien pour Patrick (y m'étonne John). Je ne m'étais pas rendu compte, mais le fait de n'avoir pas déterminé à l'avance les choix de menus de chacun va nous coûter un temps précieux en prises de commandes et préparations en cuisine. Le service (et la qualité de la bouffe) est pourtant au rendez-vous, la serveuse au cul triste (dixit un connaisseur à table) est bien aimable, plutôt efficace, mais au final, on ne quittera le resto qu'à 15:30, soit une heure de plus que le délai initial. A ce moment, François et moi savons déjà que nous ne pourrons pas faire le col de Bleine. La prochaine fois, j'organiserais un vrai pique-nique "de luxe de sa mère" en lieu et place du resto...

Nous attaquons la descente vers les gorges du Loup en passant par des anciennes routes. Vaillante couine sans discontinuer et la 2.4 S tangerine de Hervé tombe subitement en rade, en défaut d'accélerateur. Arrêt atelier mécanique pour tout le monde. Heureusement que nous avons des gens compétents dans le groupe. Bien sûr, il y a PatPVTechBis, mais il y a aussi le jeune Lionel, de Lionel&Lionel (je vous laisse deviner qui fait Hardy). La tangerine est rapidement remise sur pied tandis que nous démontons ma roue arrière droite, d'où provient mon problème de frein. Sans vitesse enclenchée, sans frain à main, ma roue ne tourne quasiment plus. Lionel finit par détendre complètement le frein à main, la roue retrouve sa liberté de tourner, on repart donc, un peu mal au derche que ce soit un mécano en combinaison Peugeot qui nous sauve la mise... Temps de perdu : une heure supplémentaire...

Après les gorges, et en arrivant proche de Gréolières, nous décidons donc, François et moi, d'écourter à nouveau le parcours en filant directement vers le col de Vence. Tant pis pour le col de Bleine, tant pis pour la route de Coursegoule, mais il faut que nous soyons au point de fin de sortie vers 17:30 afin de ne pas retarder ceux qui s'en retournent directement chez eux sans passer par la case After à mon domicile... A la descente du col de Vence, nous doublons avec un plaisir non dissimulé un Cayman S conduite à gauche. Le pauvre ne savait plus où se mettre pour laisser passer la meute de vieilles enragées...

Dernier apéro sur le parking de Tourettes-sur-Loup, bises aux plus pressés, puis dernière étape du RB, toujours par d'anciennes routes en lacets. Quand nous arrivons à la maison, il fait déjà presque nuit. Mon parking se remplit de Classics et les braves se retrouvent autours du bar pour siffler 7 bouteilles de vins et 7 binettes de 33cl. J'm'a gourré sur le champagne et j'ai pris du demi-sec au lieu du brut, trop sucré, et personne n'a attaqué le rhum VSOP hors d'âge "Habitation St Etienne" que j'avais acheté spécialement pour l'occasion. Bubuche finira kaputt sur le canapé, Lionel&Lionel requinqués au Massillia, Rico maître de lui-même (je crois que ça ne se discute pas), Arnaud et sa moitié beaux comme des enfants, ma pomme et ma chérie en plein bonheur.

Extinction des feux à 01:30.

J'ai été personnellement très heureux de vous rencontrer et très honoré de votre confiance. Rouler avec vous a été un grand plaisir. Tout le monde s'attendait, ça roulait bien (surtout l'AM ), les voitures étaient toutes superbes. Et puis cette magie, toujours, de voir une file indienne d'anciennes, chamarrées et symphoniques ! Je vous donne rendez-vous pour une date la plus proche possible en espérant faire encore mieux pour votre agrément !

Ciao Viva !

1. Les voitures sur le parking de départ :






















2. Dans l'attente de l'homme des bois :












3. L'apéro sauvage sur le Chemin des Claps :








































4. Le miam à Gourdon :






















5. L'option atelier mécanique :














6. Le pot de l'au revoir :






7. L'After :

Pas de photos, tu rigoles ou quoi !!


8. Dodo :

Mais avant, faut enlever les bandes strap, rapports aux ampoules que procurent les SpeedCat 10th anniversary qui se la pètent.




[Édite le 1-10-2012 par indienestmonnom]