(21-10-2022 10:10)Pascal a écrit : Dan tous les cas, réchauffement ou pas, il finira par y avoir une catastrophe qui mènera à une 6eme extinction de masse. Car oui, il y en a déjà eu 5, quelques unes ayant éradiqué jusqu’à 95% des espèces vivantes, bactéries comprises. La terre continue de tourner, avec d’autres espèces vivantes.
C’est comme si des dinosaures disaient : « mais mince, si on disparaît, la terre va disparaître aussi, c’est horrible, notre belle planète ». Et bien non, il n’y a juste plus de dinosaures.
Il y aura autre chose quand on ne sera plus là.
Exactement, le véritable sujet à aborder n'est pas l'extinction de la planète mais celle de l'espèce humaine, totalement insignifiante par rapport au reste
Les espèces du vivant ont toutes un jour vocation à disparaitre par surpopulation ou par appauvrissement des ressources et devons-nous donc penser que, pour nous les humains, ce sera différent ?
99,9% des espèces qui ont vécu sur Terre ont aujourd’hui disparu, la durée d’existence d’une espèce est de l’ordre du million d’années, l’homme moderne n’a que 100,000 ans et est la seule et unique espèce à avoir développé la capacité de détruire son propre environnement sans avoir développé la sagesse de ne pas le faire.
L’Homme n’est qu’une espèce exceptionnelle unique au sommet de l’évolution mais a-t-il seulement une idée de ce que représente sa place dans l’ensemble de l’arbre du vivant ?
L’Homme ne représente alors qu’une espèce de vertébrés sur près de 70,000 : une seule feuille dans un bien grand arbre…
Est-ce l’Homme ou la sur population le problème ? Il y a 3 fois plus de poules que d’hommes, Il y a 5 fois plus de plantes que de vertébrés recensés et 20 fois plus d’invertébrés. On estime la biocénose entre 7 et 100 millions d’espèces différentes, et je parle là bien d’espèces, pas d’individus…notre population est-elle donc importante ? La Biomasse de l’Humanité ne pèse pas plus lourd que les fourmis, c’est dire…
Les espèces vivantes, ce ne sont pas que les animaux, végétaux, champignons ou lichens, ce sont aussi les virus, bactéries et les organismes unicellulaires. Et là, le nombre d’espèces pourrait atteindre les 1000 milliards. Depuis la soupe primitive, le nombre d’espèces n’a cessé de croître.
Au sommet se situe Homo sapiens sapiens, l’Homme qui sait, nous. Bien que nous sachions, nous ne pourrons jamais répertorier l’entièreté du vivant, et, au sein de ces chiffres difficiles à imager dans nos cerveaux développés, nous ne sommes qu’une minuscule feuille dans la forêt de la vie. Cette feuille, qui se pense centrale, alors qu’en toute objectivité est pour le moins insignifiante par son empreinte mais responsable de tous les maux de cette forêt : un parasite, un virus tueur que rien n'arrête. Pour mémoire, 100% des organismes marins ont des particules plastiques en eux issues des activités humaines, et, pour certains plus de 30% de leur masse. Je vous laisse calculer votre propre cas.
Les hommes n’ont pas grand-chose pour eux non plus. Ce ne sont pas les plus grands, les plus forts, ni ceux qui vivent le plus longtemps, chétifs, peu résistants, dépendants. Malgré toutes ces tares, ce sont bels et bien ceux qui détruisent le plus : et les autres, et eux-mêmes.
Une seule arme, au sommet de l’évolution, leur permet d’atteindre leur but : le cerveau exceptionnel et l’intelligence qui en découle. Toutes les perversions y sont attachées : lutte, pouvoir, argent, supériorité.