De retour après une bonne petite balade post-Bianca, je m'arrête à une station service de style (essence, épicerie, bistrot) et vous livre mon REX.
Il me faut d'abord remercier ceux qui le méritent, c'est à dire vous tous. C'était pas aussi difficile que de bouffer de la neige jaune, mais il fallait oser. Beaucoup n'ont pas voulu prendre de risque, vous l'avez fait avec une forme de confiance qui me touche personnellement.
Je ne saurais poursuivre sans rendre hommage à l'aide fondamentale apportée par Gedeon25 et DavidC dans l'élaboration du RB pour leur région respective, et pour leur implication dans le déroulement de la sortie, tour à tour ouvreur, conseilleur, bateleur et pas mauvais coucheur ! Votre générosité humaine a largement contribué à renforcer la cohésion de notre groupe, essentiellement composé de fortes têtes, il faut bien le dire...
Ces remerciements explicites s'adressent ensuite à Joel25, Phil 911 SC, et tous les autres régionaux de l'étape qui ont eu la gentillesse de nous rejoindre pour le Déjeuner au Charron et dont je ne me souviens pas des pseudos. On a pas tous discuté ensemble, mais on a fait connaissance dans le meilleur esprit qu'il soit.
Mention spéciale pour Gilles pour son partage d'idée et son travail de production sur la déco.
J'en fini avec cette partie nécessaire parce que juste (Leblanc), en y associant le staff présent, Oggy et Rol84. Il est bon de se savoir soutenu par ses pairs.
Alors, une Virada Bianca, c'est quoi ?
C'est une demi-journée à une journée de première liaison, une before joviale, et puis de la route par paquet, des sections variées, dépendantes de la météo, par ici de la neige, par ici au noir, des boucles, du vallonné, du blanc partout, ça scintille comme le son des cordes d'une lyre, des arbres plusieurs fois grand-père, chênes et surtout pins, grands, hauts, multiples... Les voies sont douces et rebondissantes, je n'ai pas identifié de virages piégeurs, ça coule dans une ambiance mi-sombre mi-féérique, faussement calme parce qu'au moindre sous-bois, brume, ombre du relief, même une vitesse de confiance peut se révéler trop élevée si on doit prendre appui à ce moment là et que le sol est chargé d'une pellicule de neige ou de verglas à cet endroit-là !
Considérant les conditions d’enneigement, faut reconnaître que c'était un peu la loterie cette année. Il n'a pas neigé souvent depuis le début de l'hiver, pas longtemps non plus, et la DDE est un peu trop efficace à notre goût, surtout dans le Doubs où la politique semble être : ou on déneige rien, ou on met au noir ! Pour le Jura, c'est autour de Lamoura la plage que l'on a trouvé le plus de routes blanchies, recouverte d'une couche épaisse et bien tassée...
Mais une Bianca, c'est comme une Classica, c'est aussi la valeur de ces participants, des attentions, de l'aide et de l'estime qu'ils se portent, même quand les avis divergent. J'ai été directement gâté par Jérome, Rudy, les 3 Lionels, Ben et Maeva, j'ai enfin rencontré le truculent Ged, Le foudingue DS, le pur Deluca, le tireur d'élite Tomcat et Manu la vista, Rennfrog le consciencieux et Mathieu le bon, Vitamine l'impétueux et Daiguras le ponce-sans-rire, encore un qui a tout compris
, et le discret Joël enfin, qui mérite d'être encore plus connu...
En vrac, et en plus de ce qui a été dit plus haut, quelques points remarquables croisés sur le chemin :
- St Claude, capitale de la pipe !
- L'érable sycomore de l'auberge du Charron, qui a grandi autour d'une statue de la vierge déposée au centre du tronc il y a presque deux siècles, je crois...
- La gentillesse de nos hôtes, partout, et la qualité des repas.
Quelques points moins bien :
- Le prix des consos à l'hôtel (à renégocier d'une autre façon l'année prochaine)
- Le soleil rasant en pleine poire pendant 1/2 en fin d'AM le samedi
- Le point de vue du Mont d'Or que la plupart d'entre nous ont raté mais qui était de toute façon sous la brume.
- Le fait de n'avoir pas passé la fin de soirée avec vous le samedi, il y a des raisons qui sont plus fortes que l'amitié...
- l'interception sur l'autoroute du retour.
- Pas de goodies commémoratif, pas assez de budget. Mais les sponsors se bousculent déjà pour l'édition suivante !
Une conclusion personnelle : la 24, c'est comme il dit Rennfrog, un poumon mais un rail ! Plus je la conduis cette auto, plus elle m'éclate. Les hésitants à l'acquisition feraient bien d'ignorer les langues fieleuses, et somme toute jalouses. Vous voulez une preuve supplémentaire du bon sens que représente l'achat d'une 24 ? François, notre François de chez Mougins AutoSport, qui connaît les anciennes 911 autant que les Cup et qui oeuvre pour beaucoup d'entre nous dans cette partie du SE, eh bien notre bon François est en train de s'en payer une ! J'ose penser que j'y suis pour quelque chose...
Vous allez recevoir un questionnaire de satisfaction post-sortie, le premier du genre au club. Je ne doute pas que vous serez franc.
Et sinon, pour la prochaine on a déjà des idées qui vont corser un peu l'affaire, c'était trop facile cette première...