Pour la petite histoire :
Depuis le début de l'été je cherchais à régler et mettre au point le moteur.
Je savais sur celui ci qu'il s'agissait d'un échange standard à 195.000 kms chez Sonauto en 1990.
Le chassis ayant 345.000, le moteur totalise 150.000 kms parcourus en bon père de famille.
Remise en route je monte les Zenith totalement reconditionnés.
Bof, ça pop, ralenti rugueux....bref moyen
Je monte une paire de Weber reconditionnés mais vraiment usès.
Mieux mais entre temps je re-révise les Zenith, ceux d'origine de l'auto et je les remonte.
La 2.4 roule bien, demarre 1/4 de tour, prend les tours mais j'ai toujours un soucis des cylindres 2 et 3 beaucoup plus faibles en dépression, respectivement 3 et 2 vs 5 pour les 4 autres (j'ai un doute sur l'unité).
Scénario que je dessine, mauvaise étanchéité soupapes, mauvais réglage du jeu ou encore cylindres rincés sur les deux concernés.
Je verifie le jeu, RAS, l'étanchéité en injectant de l'air comprimé par le puit de bougie, tout est OK.
Mystère.
Je dispose à l'Atelier M8 d'une paire de PMO 40 neufs, je les monte ce matin, coup de clé...
Le moteur ronronne comme une Bentley, plus de pops, retour ralenti immédiat, montées en régime parfaite, 5 de dépression sur les 6 cylindres...
Ma conclusion, les deux paires de carburateurs, Zenith et Weber avaient des fuites par les axes de papillons, seule explication possible à la perte de dépression.
En plus c'est beau et accessible, le son d'aspiration à l'accelération jouissif :)
