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 Nouveau membre : Ici l'Artuby
Région de résidence : Rhône-Alpes
Bien le bonjour à tous,
Venant de réaliser un rêve de gosse, je suis passé du côté obscur de la force en succombant de mon plein gré dans l'univers de Porsche.
Longtemps considéré comme inaccessible, à tort, j'ai longtemps mis mon désir d'acquisition après quelques préoccupations matérielles et immatérielles : Femme, gosses, lapins, boulot, maison, emmerdements divers et variés. Sans ordre particulier, c'était autant de facteurs retardant l'inévitable.
Baigné tout petit dans le son des moteurs que j'entendais très bien, j'ai habité tout près du circuit Paul Ricard. La ligne droite du mistral, je ne sais pas si le record de vitesse a été battu mais c'est une 917-30 Can-Am, qui m'avais impressionné. J'ai vu la première fois de ma vie une 959 lors d'un rassemblement de Porschistes suisses, entre Bandol et le Castellet. Très fier avec mon 103 SP de l'époque, me faire doubler par un tel engin, m'a fait une frousse dingue, et m'a fait invariablement mettre la poignée de gaz à fond pour pousser l'anémique 49cc. Je savais que la seule façon de rattraper le bolide c'est qu'il soit arrêté à un stop.. Autant dire que je ne l'ai jamais revu.
Bref, naturellement avec l'âge, on sourit d'un rien, béatement on se remet difficilement d'un tel choc (il y avait une belle blonde en tant que passager..).
Une chose était sure j'aurai un jour ou l'autre une voiture de Ferdinand. D'ailleurs tout petit, on a eut roulé avec une descendante : une 1302 orange. une quatraplat tout mignon, tout rigolo, et on ne l'a pas gardé. Dommage.
Alors depuis cette année, après quelque décennies d'attente, j'ai fait l'acquisition d'une 964 C2 toute noire. Ayé c'est fait ! Je me régale à son volant et tente de maîtriser cette cavalerie. Pour une grand mère de 30 ans, je dois rester bien humble et modeste et ne me considère pas du tout comme un pilote. Pour l'instant, la regarder dans le garage me provoque une satisfaction démesurée et légère érection. (Je pense à consulter).
Conduire d'un point A au point B et éventuellement revenir à la maison est un plaisir dingue. Je ne sais pas si ce sera la seule, mais c'est évidement la plus belle, la plus fantastique, la meilleure de toute puisque c'est la mienne.
Je mesure aussi le plaisir partagé avec d'autres personnes. Ce samedi un porschiste tout rouge s'est arrêté sur la route. En un instant on s'est donné des conseils sur la maintenance, et la passion était communicative. J'habite Annonay dans l'Ardèche, une ville à la campagne pourvue d'un réseau routier très (très) tournant. Un terrain de jeu immense et sans trop de maréchaussée, malgré une préfète particulièrement autophobe voire autophage.
Je continue de faire des appels de phares à toutes les Porsches que croise, et sur nos petites routes il y en a bien plus que l'on croit.
Bonne route à tous
L'Artuby
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