Merci à Jean-Louis et au club de m'avoir accueilli pour cette édition! Bonne ambiance et du fairplay, on s'est bien amusé
La mémère n'était pas en reste.
Une évocation de la livrée de l'auto de Jean-Yves Gadal plutôt réussie par un passionné et bon pilote. Ca m'a fait plaisir de voir cette déco en vrai.
De l'autre coté de l'auto le nom de Ségolen y figure aussi, que certains connaissent.
http://www.les24heures.fr/database-24h/F...hp?P1=1700
24 Heures du Mans 1976 : la Porsche des Bretons l’emporte en GT.
06/12/2015 Thierry Le Bras.
Pour tout passionné de sport automobile, les 24 Heures du Mans représentent un mythe absolu. Comme le Rallye de Monte-Carlo, comme le Grand-Prix de Monaco, comme les 500 miles d’Indianapolis.
Depuis les années 90, le sport automobile a beaucoup évolué. Il s’est professionnalisé. Il est devenu plus coûteux. Les pilotes sont de plus en plus spécialisés. L’accès des grandes épreuves est de plus en plus fermé aux amateurs, à commencer par les 24 Heures du Mans. Comment des amateurs seraient-ils acceptés au départ quand un équipage comme celui formé par Jean Alesi et Giancarlo Fisichella, tous deux vainqueurs de GP en F1, engagés sur une Ferrari LMGT2 en 2010, fut longtemps incertain car il ne figurait que sur le liste des suppléants ?
Trop forts les Bretons !
Durant les années 60, 70, 80 et 90, plusieurs équipages d’authentiques gentlemen drivers se comportèrent pourtant fort honorablement dans la classique mancelle. A titre d’exemple, le Trinitain Dédé Segolen, le Lorientais Jean-Yves Gadal et le Brestois Maurice Ouvière remportèrent la catégorie GT au Mans 1976.
Objectivement, personne n’aurait parié un Franc (nous étions encore loin du passage à l’euro) sur leurs chances de victoire en groupe 4. Non en raison des qualités de pilotes des Bretons, mais tout simplement parce qu’ils pilotaient une Carrera RSR atmosphérique (N° 71) et que de nombreuses 934 Turbo développant 600 chevaux et capables d’atteindre 300 kilomètres/heure dans les Hunaudières étaient engagées. Parmi les pilotes de ces monstres récemment homologués en groupe 4 figuraient quelques pointures comme Didier Pironi, Bob Wollek, Jean-Claude Andruet, Dominique Fornage et Claude Haldi pour ne citer qu’eux. Alors, les chances de la « petite » Carrera RSR des Bretons paraissaient bien minces. L’auto n’était en réalité qu’une groupe 3 avec laquelle Maurice Ouvière courait régulièrement en côte et en rallye. Il aurait d’ailleurs remporté le scratch au Rallye d’Armor avec cette voiture quelques semaines plus tôt sans une pénalité récoltée sur le secteur routier.
Comment trois amateurs pourraient-ils imaginer courir Le Mans aujourd’hui avec une voiture de rallye et de course de côte ? Totalement impensable. Et c’est bien dommage. Ces amateurs dont l’assistance était assurée par une bande de copains aussi dévoués qu’efficaces (avec notamment Jo Busnel et Jean-Claude Lorendel que tous les passionnés de la région ont connu) étaient en piste pour l’exploit. Moins rapide au tour que les 934 Turbo, la « petite » Porsche à moteur atmosphérique tourne comme une horloge. Ce n’est pas le cas des nouveaux modèles à moteurs turbocompressés. Embrayages, amortisseurs, turbos, tringlerie d’accélérateur, autres soucis mécaniques se succèdent et leur font perdre un temps considérable au stand. Pendant ce temps, la N° 71 poursuit son challenge de régularité sans le moindre souci. L’incroyable se produit. Elle passe en tête de sa catégorie devant les voitures engagées par des teams comme Kremer ou Haldi et à 16 heures le dimanche après-midi, ce sera elle qui l’emportera en GT.
Les hommes de l’Ouest à l’honneur!
Je conserve un souvenir particulier des 24 Heures du Mans 1976 pour deux raisons. D’une part, ce fut la première édition à laquelle j’ai assisté au bord de la piste. Une joie formidable.
D’autre part, c’est en 1976 que j’ai commencé à courir en participant à quelques courses de côtes au volant d’une Opel Ascona 19SR groupe 1. Une auto totalement de série (à part 4 amortisseurs De Carbon et les équipements de sécurité). Je roulais avec au quotidien, y compris pour aller au Mans !
Quoique déjà grand supporter de Didier Pironi dont je reparlerai bientôt, je suis ravi de voir des pilotes de l’Ouest que je suis depuis plusieurs saisons se mettre en évidence. Ceux de l’Écurie Bretagne bien sûr, mais aussi les frères Ravenel, Jacky et Jean-Louis qui brillent respectivement en course de côte et en rallye avec leurs Opel Commodore GSE ! Au Mans cette année-là, ils pilotaient une BMW 30 CSL groupe 2 et remporteraient leur catégorie.....
http://circuitmortel.com/2015/12/24-heur...rte-en-gt/