Envoyé le 25-09-2019 à 12:45
(à prononcer avec de l'écho...)
Mes biens chers frères!
Mes bien chères soeurs!
Nous sommes réunis ici pour évoquer la mémoire de la 18ème Transpy qui s'est achevée dimanche dernier.
Transpy, tu es partie trop tôt!!
Vous pouvez vous assoir
Nous allons faire lecture du pitre selon Saint Michel! Ouvrez donc vos michels page 911.
En cette fin de semaine, harassés par la fatigue de leurs tâches quotidiennes, nos compagnons de route firent étape à Collioure, pour se restaurer et s'hydrater. Alors que Jean-Luc changeait les viandes en légumes, les filles la bière en Banyuls, le petit groupe prenait ses repères, faisait connaissance autour de quelques tapas. L'aventure s'annonçait belle!!
Le lendemain matin, la troupe se mit en marche à destination d'Argelès sur mer, afin de retrouver d'autres compagnons, de recevoir le parchemin qui les guiderait pendant leur aventure, d'abreuver les montures et d'acheter de quoi manger pendant le bivouac.
À l'heure pile de 9h exactement (à 20 minutes près..), le groupe partit vers le presque inconnu : les terres ibères!
Le début était un enchantement visuel, la route serpentant à flanc de falaise le long de la côte Vermeille et de ses criques!
Lors d'une pause panoramique, le groupe croisa la route d'un autre groupe semblable. Leurs montures étaient toutefois d'origines plus diverses et surtout toutes très âgées!
Petit à petit le chemin s'enfonça dans les terres. Les plaines propices à l'élevage porcin fleuraient bon la campagne.
Puis l'escalade commença, passant par la zone volcanique de la Garrotxa.. Tant de dangers coûtèrent la vie de la ceinture de caoutchouc du char de Babeth et Philippe. Les camarades branquignols, fidèles à leur réputation, firent tout pour que les infortunés puissent les rejoindre le soir même. Un grand élan de solidarité mélé de hautes compétences techniques permit au couple de poursuivre l'aventure. Non sans avoir bivouaqué dans l'herbe auparavant.
Le convoi reprit, passant parfois par quelques chemins escarpés, suffisamment escarpés pour entendre grogner l'ours des Pyrénées!!!
Enfin dans l'après-midi, voyant les plus hauts sommets poindre à l'horizon, certains compagnons, las de cette éprouvante journée, décidèrent sur les conseils de leur berger (grand beau fort intelligent équilibré irrésistible et modeste) de rentrer au plus vite à l'étable catalane..
Les autres eurent en récompense de leur abnégation, une montée de col d'anthologie, puis la descente de l'autre versant.. Plus de 50km de pur bonheur!
Enfin la troupe se retrouvait à l'hôtel! Moment de détente après l'effort : balade en ville, piscine, bar...
Le lendemain matin, à l'heure pile encore une fois, la troupe fut rejointe par les derniers manquants, et non des moindres en ce jour : Pepette et Valentin!
Le malheureux Pepette ne sait pas encore qu'il vient de donner le coup d'envoi d'un feu d'artifice incroyable de bonne ambiance et de franche camaraderie.
Tout le monde se met en route, mais Dieu, triste de ne pas être inscrit, a pleuré, rendant la route glissante et la visibilité nulle! Mais voyant le bonheur dans nos coeurs, Elle retint ses larmes et se mit à sourire (oui, Dieu est une femme, je le sais elle m'a montré ses saints), alors la compagnie put profiter d'un paysage magnifique et de routes incroyables toute la matinée.. Un défilé de cols, crêtes, épingles, points de vues, etc..
Le midi tout le monde se retrouva pour manger. La pitance était copieuse, et vers la fin du repas, le brave Pepette eut la surprise de voir l'ensemble de la troupe entonner un joyeux anniversaire (chant qui ne le quittera pas de la sortie), et un gâteau arriver devant lui.. Alors il put recevoir de la part du groupe, des présents, représentant toute l'affection de ce groupe pour sa personne!
Ce repas fut aussi pour les filles le moment où elles décidèrent de bander à part!
A tel point qu'au moment de repartir, elles se groupèrent et conduisirent!!
La route vers l'hôtel du soir, fut moins longue que les autres, mais malgré tout ponctuée de vans Barbares prompts à nous mettre en danger mais, empli de confiance suite au repas de midi, le brave Pepette alla les affronter et nous sauva!
Tout le monde arriva alors dans le lieu qui fut par la suite, le siège de diverses dépravations et profanations qui ne sauraient être racontées en détail..
Pendant que certains entamaient la soirée par quelques ablutions, d'autres étaient au bar, et d'autres encore sont allés visiter la vieille ville, pour ressentir le poids de l'histoire sur les épaules, et la fraicheur de la sangria sur les couilles!
Le repas qui s'en suivi sera résumé par : MÉMORABLE!!!
C'était un de ces moments qui restent gravés..
A tel point qu'au moment de partir, n'en ayant pas assez, le groupe s'en fut alors, accompagné d'un esprit vagabond, suivre l'abbé dans l'église pour prier!
La messe fut belle, avec même des gospel, finit par quelques baptêmes!
Le lendemain matin, l'abbé étant bon avec ses ouailles, le départ fut repoussé d'une bonne heure, permettant aux plus fatigués d'être présent.
La route, en ce 3ème jour, était moins roulante, mais incroyablement belle!!
Dieu avait bien bossé dans ce coin, mais, trop fatiguée par ce boulot, elle ne se réveilla pas à l'heure, et se remit à pleurer toute la journée, arrosant les routes et les gorges.. Oui, parfois, Dieu est une femme fontaine!
Après une pause repas au sommet, où des bougies furent à nouveau soufflées, ce fut le temps des adieux pour les compagnons! Tous repartirent, le coeur lourd, mais plein d'espoir, en vue de la prochaine fois qu'il se retrouveraient!!
Veuillez vous lever
Va, mon fils, ma fille, dans la cuisine, coupe du saucisson, et.....
Amen
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