filk
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Envoyé le 21-06-2016 à 17:17 RE:
(21-06-2016 16:55)oba_31 a écrit : (21-06-2016 10:24)filk a écrit : Salut les zouaves
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais même pas si j'ai eu raison...de nous avoir inscrits à ce voyage...
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais même pas si j'ai eu raison, mais les jours passés et les jours futurs me paraissent déjà bien étroits en regard de notre we à l'Oppidum.
Arrivés dans l'herbe haute de Terrebasse, fief des Vinymones, déjà installés autour du premier café, brûlant comme nous aimons la vie, comme brûlants seront tous les instants du we.
Nous avions (du verbe avionner) assez d'autos pour tous le monde, et grand choix de splendides sacs de sable, de cuir, de coton et de laine, parfois faits du lin qu'on aime.
A partir en zigzaguant, à la va-comme-je-te-pousse, vers la terre des Cathares, nous nous préparions à entrer dans ère nouvelle à peine défrichée par les 250 reconnaissances effectuées par Gaelle & Viny en boucles infinies, car eux seuls avaient ces clefs de ce Paradis.
Nous avons beaucoup titubé sur ces routes et dans ces villages aux pierres d'ocre, aux vieux murs, aux hautes murailles, aux menaçants surplombs de roches, de petits cailloux parsemées.
Nous avons beaucoup parlé sur ces petites places perdues au soleil, à parler de tout et de rien en se laissant mirer par d'indigènes badauds.
Tant d'heures sans soucis, trois jours sans hésitation, lavant pour longtemps l'homme du labeur et du quotidien, pour nous emmener dans les plus petits des endroits grandioses, sur des chemins dont on ignore le nom mais que le soleil n'ignorait pas, disputant l'ombre aux platanes, aux tilleuls, à nos toits et vitres entrouverts.
Nous trouvions les tables, les bars, les nappes bleues des blocs, et les prairies couverts de bouteilles et de victuailles.
La sieste et la joie étaient permises, tout était permis.
Nous avons tant roulé dans un tas de voitures de tous âges et toucouleur, mates ou brillantes, souvent rugissantes, dans les plaines et le piémont, où partout se cachait le bonheur d'aller nulle part à toute vitesse, de virer pour rien, de faire transpirer puis boire nos chevaux d'acier, à qui nous donnions souvent quelques caresses d'encouragement ou de récompense.
Les larmes me reviennent aux yeux quand je nous revois tous les trente en si belle confrérie.
Merci, merci, merci, merci !
(un pour Gaelle, un pour Viny, un pour ma chérie, un pour tous et tous pour un ! )
Je me souviens d'avoir été appelé un week end, c'était je crois celui du 18 juin, à partager un moment hors du monde, bien calé dans notre monde, un we nommé "Oppidum", duquel nous ne sortons pas indemnes.
Filk
J'ai rien compris
Et ça ne rime même pas
Bravo Philippe, quel talent
Hihihi
Thank you Olivier
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