Cette sortie Spa a débuté avec de la griotte (30L quand même, coffre plein
) et s'est achevée avec de la griotte by Fred
Entre les deux, il y a eu de la pluie, une pizzeria de belle facture
,
une nuit trop courte, de la pluie, un passage dans un tunnel pour accéder aux paddocks, la découverte du dénivelé du Raidillon
et…
Il pleut toujours et le briefing est sur le point de débuter. On se hâte pour accéder à la salle. Sur l’estrade, le maître de cérémonie passe en revue les règles de sécurité. Big brother is watching you (et listening to you pour ceux qui gueuleraient trop fort sur la piste
)). On nous annonce des commissaires de piste partout, agitant leurs drapeaux à chacun de nos passages
! A mon compteur de sorties circuit (les doigts d’une main
), et cela se vérifiera sur la piste, le niveau de sécurité est très élevé et elle allait être assurée (même les changements d’adhérence notables pourraient être signalés). Le drapeau bleu fut pratique pour la chicane mobile (assumée) que j’étais pour certains
.
Il est 08h45, le petit déjeuner de la Source commence à prendre ses distances et c’est tout naturellement que je pars à la recherche de café, de croissants, de café, de gaufres, de café bref, de quoi tenir jusqu’aux premiers tours de piste (avec instructeur, s’il vous plait !).
Sur le chemin des gaufres
9h30, il pleut toujours et le Club Porsche Francorchamps lime déjà la piste détrempée. Pour me rassurer, je me dirige alors vers le bas du Raidillon. Encore quelques mètres et la tête à travers une des ouvertures donnant sur la piste, je me demande ce que je fais là
10h14, François l’instructeur est à mes côtés et les commissaires nous autorisent à entrer en piste sous la pluie… Objectif : mettre en pratique les trajectoires maintes fois suivies sur Rfactor. De ce côté-là, ça allait encore mais la pluie complique un peu le tout, les meutes de grenouilles dans le rétro aussi. La première appréhension passe, Bruxelles est chaud chaud surtout tout mouillé
, le Raidillon à allure de sénateur s’apprécie, Blanchimont à plus de 200 ce sera pour le sec !
Les gaufres sont loin, la piste commence à sécher mais il est temps de rentrer déjeuner. Fait notable, hormis la qualité et la diversité du repas que je salue, j’ai pu apprécier la capacité des trois hôtesses, contrôlant nos accès à l’open-bar, à maintenir leur discussion à un rythme soutenu de 09h30 à 17h00. Chapeau bas ! Je m’égare
… Hésitant à aller me resservir, je jette un coup d’œil à l’extérieur : pluie battante après un faux espoir ensoleillé
. La piste commençait à peine à sécher…
Soleil, vent, pluie, vent, bleu, soleil, gris bien foncé, averses, soleil, bruine, pluie, vent.
15h00, les crêpes pointent le bout de leur nez et la file d’attente commence à se former. Personnellement, ce sera plusieurs tours et j’ai arrêté de compter à partir de la 10ème crêpe
. Pas bon pour les prochaines sessions mais elles étaient trop bonnes. Pendant ce temps là les trois hôtesses sont toujours à une bonne moyenne en terme de débit
15h55, il est temps de mettre fin au goûter (la première partie) et de repartir en piste, piste qui commence à sécher. Ca tombe bien ! Stéphane est en passager pour le coaching et la trajectoire sèche permet d’augmenter le rythme et de réduire les distances de freinage (fort on t’a dit, appuie fort !
).
Un petit debriefing trajectoire avec François après la session de 16h15
Crime scene
Petite pensée pour ceux qui ont quitté la piste…
Bref, journée excitante rendue possible grâce à Fred, Lionel et leur accueil chaleureux sur leurs terres et aux autres membres du staff que je remercie également vivement
.
Merci également aux instructeurs pour leur disponibilité et leur patience et aux photographes pour leurs superbes clichés (si vous en avez d’autres de ma GT3 noire n°508, je suis preneur)
Après une session à la pizzeria de la veille,
la journée fut close à l’hôtel de la Source
Le lendemain, alors que certains se dirigent vers l’enfer vert, pour nous ce sera retour vers Paris avec une halte de nouveau à la Brasserie de Fred où le repas (et la griotte) ont permit d’écourter les trois heures de route restantes et surtout m’ont donné envie d’y retourner le plus tôt possible
.